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1894 – 2014. Une vue cavalière et édulcorée des années du cheval

Retour aux réalités. Opportunités et risques.

Les dirigeants chinois ont en tête ces ambitions et ces espérances qui cohabitent avec la somme des problèmes socio-économiques ou sanitaires dont les symptômes se transforment en alerte ici et là. Comme la récente annonce du China Credit Trust incapable de rémunérer ses investisseurs le jour même du Chunjie, qui véhiculait un risque de défaillance évalué à 3 Mds de RMB (370 millions d’€) rattrapé in-extremis par un fond d’investissement public.

Ou encore les nouvelles inquiétantes de l’éclatement d’un foyer de grippe aviaire qui vient de tuer 20 personnes en 4 semaines à Shanghai et dans les provinces du Zhejiang et de Canton (Xinhua), tandis que la chaîne centrale de télévision annonçait que 110 personnes étaient infectées au Jiangsu, au Fujian, et au Hunan par le virus H7N9, dont les services sanitaires continuent à dire qu’il ne recélait pas de risque de transmission à l’homme par des volailles infectées.

Il n’empêche que depuis un mois à Shanghai, la municipalité a augmenté les contrôles des marchés pour sanctionner la commercialisation illégale de volailles sauvages. A Guiyang, capitale du Guizhou dans le Sud-ouest de la Chine, une mesure technique moderne a été mise en œuvre. 90% des volailles commercialisés sont équipées d’un système de traçage électronique monté sur bracelet qui permet de retrouver les vendeurs.

Tel est le fond de tableau des efforts de Li Keqiang et Xin Jinping pour accompagner la naissance de l’année du cheval. Le choix des visites traduit les préoccupations du régime. Le 30 janvier, Li Keqiang gravissait à pied une route escarpée vers un village du district de Xunyang à 100 km au sud de Xian pour aller à la rencontre d’un couple de grands parents dont les enfants ont, comme 260 millions d’autres Chinois, migré vers l’Est à la recherche d’un travail, à 1000 km de chez eux.

Quant au Président, il a sillonné la Chine du Nord au sud à la rencontre de soldats de l’APL. Le 27 janvier il était à la frontière mongole avec les garde-frontières par un temps glacial ; trois jours plus tard, il était avec des sentinelles dans les Monts Jianfeng dans la province du Guangxi.


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