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›› Société

L’administration générale de la presse chinoise

A la veille de la « Journée des journalistes », le 8 novembre, l’administration qui gère maintenant la profession -l’Administration générale de la presse et publication (GAPP)- a publié une notice définissant les droits et devoirs des journalistes chinois. Fin 2006, le GAPP avait attribué environ 185.000 cartes de presse nationales, dont 94.500 dans la presse écrite, 83.845 dans les médias audiovisuels et 4.179 dans des pérodiques.

Après avoir souligné un accroissement du nombre des journalistes et des sujets qu’ils abordent, la notice dénonce, avec précautions de langage, les pressions qu’ils subissent dela part d’autorités locales et les dérapages les plus courants. Des « organisations » ou des cadres interfèrent dans le travail régulier de reportage. « Dans certains cas des journalistes ont été tabassés et leur matériel détruit ». Certaines personnes, en outre, se sont faits passer pour des journalistes pour tromper autrui sous prétexte de couverture de presse. Certains organismes de presse négligent de signer un contrat avec leurs employés et de faire pour eux une demande de carte officielle de journaliste. Ces manipulations et ces fautes professionnelles auraient « sérieusement affecté les droits d’interview de la presse et le droit de savoir du public général ».

Le texte n’hésite pas à affirmer que « la couverture de presse est une voie importante pour assurer le droit de savoir du public et pour améliorer la supervison du public » (sous-entendu : sous la direction du parti). Tous les organismes de presse doivent respecter la loi sur le contrat de travail (contrats, cotisations sociales, protection légale, etc.). Ils doivent sélectionner les meilleurs journalistes, leur faire obtenir la carte de presse officielle et poursuivre leur formation professionnelle. Les journalistes, pour leur part, doivent refuser d’écrire des « articles payés » et de faire de la publicité à des entreprises dans leurs publications.

Le GAPP a lancé en août une campagne nationale contre les reportages sur de fausses nouvelles, les publications non-autorisées, les pseudo-journalistes et l’extortion d’argent d’entreprises locales en échange d’une couverture favorable.

 

 

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