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›› Politique intérieure

Sévère charge du China Daily. Nouveau craquement dans la scène politique chinoise

Le China Daily est un quotidien en langue anglaise destiné aux lecteurs étrangers, mais contrôlé par le pouvoir. Ce qui le cantonne plutôt dans une approche de l’information et des analyses calibrées par le souci de l’image de la Chine. Non pas qu’il s’interdise de publier des nouvelles négatives.

Au contraire, sous le contrôle de la direction politique qui a bien conscience de quelques dysfonctionnements, il propose souvent des articles critiques qui pointent du doigt les contradictions de la politique étrangère, la corruption, les dérapages des administrations, les denrées alimentaires frelatées, ou les écarts de revenus.

Mais le fait est que l’impertinence qui critiquerait la nature même du système, fonctionnant sans contrôle public ni contrepouvoir, est bannie. Lors de l’accident du TGV de Wenzhou, le journal a bien relayé les appels du Premier Ministre pour une enquête rigoureuse et les promesses de sanctions.

Très vite, cependant, le ton a changé. Les nouvelles furent plutôt orientées vers la diligence des secours et celles édifiantes des blessés miraculeusement sauvés, tandis que le discours sur l’enquête glissait progressivement vers les explications sur la nécessaire durée des investigations techniques.

Une manière de repousser aux calendes grecques l’analyse des responsabilités, plus liées à l’organisation des pouvoirs publics qu’à des failles individuelles. C’est pourquoi l’article, paru le 23 septembre, signé par Xiang Lanxin un professeur américain de politique internationale d’origine chinoise, exerçant dans un institut de Genève, mérite attention.

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Xiang Lanxin, historien et politologue.

Formé en Allemagne et aux Etats-Unis, ancien enseignant à Fudan, à l’Institut des relations internationales de Pékin, et au Congrès des Etats-Unis, où il tenait la chaire de relations internationales, le professeur Xiang est l’auteur de plusieurs livres sur l’histoire de la Chine et ses relations avec l’Occident : « Tradition and Chinese Foreign Relations », « The origins of the Boxer War », « Recasting the Imperial Far East », et « Mao’s Generals ».

Un de ses sujets de prédilection est le malentendu de la relation Est – Ouest. Dans ce cadre, il travaille aujourd’hui sur un projet ambitieux, intitulé « le paradoxe de Leibnitz, comment l’Occident s’est trompé sur la Chine ».

En 2006, il avait publié un article dans le Washington Post, où il stigmatisait la faiblesse des analyses américaines sur le vieil empire du milieu, qui manquaient l’essentiel : le poids exorbitant de la politique intérieure. Il regrettait aussi qu’à Pékin, la réflexion sur la relation avec l’Ouest et la tâche d’expliquer la Chine au monde soient laissées aux mains de « propagandistes tels que Zheng Bijian » – l’auteur de la formule sur l’émergence pacifique de la Chine –, « dont les compétences en géopolitique sont limitées ».

Cette fois, c’est dans les colonnes d’un quotidien chinois que Xiang développe une série de critiques très précises de la politique intérieure.

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Les retraités du Parti donnent de la voix.

Après avoir relevé l’absence de pertinence politique des visions rivales, mais inopérantes dans une situation gangrénée au plus haut niveau, du Secrétaire du Parti de Canton, le réformateur Wang Yang et de son homologue en embuscade à Chongqing, le populiste Bo Xilai, qui « surfe » sur la mémoire révolutionnaire, (voir notre article), Xiang met le doigt sur une situation insolite en Chine, où les anciens responsables, retirés des affaires par la contrainte de la limite d’âge, donnent de plus en plus publiquement de la voix pour critiquer le cours des choses.

C’est le cas de Zhu Rongji (82 ans), ancien premier ministre au verbe haut et aux réflexions abruptes et cinglantes, connu pour ces attaques contre les dérapages des bureaucraties locales, les risques d’emballement de l’économie et les effets néfastes de la spéculation immobilière. Il a rassemblé ces critiques, qui sonnent comme une mise en garde, dans un livre en plusieurs volumes, récemment publié à Pékin. L’ironie des choses est que l’autre tête d’affiche politique, dont le discours tranche avec la prudence consensuelle du Régime, est Wen Jiabao, son successeur au poste de premier ministre.

Ce dernier, mis sur la sellette par son prédécesseur, propose cependant une stratégie pour corriger les dysfonctionnements dénoncés par Zhu. Il réclame en effet l’ouverture politique, l’indépendance de la justice, et le contrôle constitutionnel du pouvoir. Autant de réformes rejetées bec et ongles par les conservateurs.

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Népotisme et corruption, principales fragilités du système politique chinois.

Il reste, constate Xiang, que toutes ces alertes n’ont que peu d’effet dans le paysage politique : « Alors que par le passé de telles controverses auraient enflammé la scène politique, le peuple semble aujourd’hui lassé des postures et des promesses de changement qui, en réalité, n’apportent aucun progrès ».

Dans une charge brutale, il dénonce l’aveuglement des dirigeants, leur incapacité à réduire les écarts de revenus et l’échec de la société harmonieuse, pourtant point d’orgue du message politique de l’équipe au pouvoir. Suit une analyse extrêmement critique des causes de cette faillite. Selon lui, cette dernière est le résultat des luttes de pouvoir entre les clans, qui abusent du bien public, contrôlent le système bancaire, les prix et l’accès aux ressources nationales, principaux moteurs des spéculations, des enrichissements rapides et des écarts de richesse.

Dans ce désordre, les opportunités de rentes lucratives pour l’oligarchie sont innombrables. « Tout peut être vendu : la promotion des amis ou des alliés, les décisions du pouvoir influencées par des pots de vin, qui favorisent un groupe industriel, une ville ou un secteur économique. Dans ce contexte, il est clair que les mesures cosmétiques sociales ne suffiront pas à corriger les inégalités ».

Ajoutant que les controverses entre Wang Yang et Bo Xilai sont en réalité un faux problème, il explique que les racines du mal résident dans les vastes appropriations de richesses, dont profite l’oligarchie par le truchement des monopoles d’état qu’elle contrôle. En outre, l’opacité des activités économiques de l’élite entraîne de graves frustrations dans le peuple, excédé par l’élargissement du fossé avec le pouvoir. Cette situation qui s’aggrave, crée une sérieuse fragilité politique.

La conclusion de l’article réfléchit à la philosophie du pouvoir et cible à la fois les tendances à l’opacité, le clan des « fils de prince » et l’hypocrisie de ceux qui se réclament de l’ouverture, tout en cédant pour eux-mêmes ou leur famille aux démons de la corruption.

« S’il est vrai qu’aux temps dynastiques, l’élite impériale maintenait la stabilité politique par le secret, créant un halo de mystère autour du pouvoir, ces temps n’ont plus cours. Aujourd’hui la légitimité politique ne peut plus se prévaloir d’une « ascendance royale » (…) ».

« C’est pourquoi le ressentiment du peuple contre les élites ne fera que croître, puisque la faction des fils de princes s’est approprié de vastes fortunes, sans avoir fait la preuve de sa légitimité à exercer le pouvoir. Le danger est qu’aujourd’hui, en amont de la transition de l’année prochaine, aucun homme politique chinois ne peut plus se prévaloir d’une popularité (…) ».

« Même ceux qui affichent leurs idées libérales et prêchent les réformes, sont aussitôt gravement discrédités quand Internet dévoile les agissements affairistes de leur famille. Le problème est encore exacerbé par le contraste entre la fermeté des déclarations anti-corruption du pouvoir et les retards dans la publication des fortunes personnelles des membres du Parti ».

La dernière phrase de cet assaut en règle cite un état d’esprit aujourd’hui en vogue en Chine : « une vraie campagne anti-corruption pourrait détruire le Parti, mais ne rien faire pourrait bien détruire l’Etat ».

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Commentaires.

1.- Ce n’est pas la première fois que le Parti dénonce la corruption et les dérapages éthiques des cadres. Pourtant, cette fois, la charge va plus loin. Elle cible non seulement les symptômes du mal, mais ses racines, qui sont un effet du système politique chinois.

Selon Xiang Lanxin, le Parti est au centre d’une vaste organisation de captation de la richesse publique au profit de l’oligarchie, qui nourrit les inégalités et les frustrations du peuple, provoquant de graves vulnérabilités. Wang Yang et Bo Xilai sont renvoyés dos à dos, comme des épiphénomènes, dans un contexte où, sans la correction des abus dénoncés tout au long de l’article, aucune réforme sociale ne pourrait renforcer la légitimité du Parti ni réduire la rancœur populaire.

2.- Alors que les « fils de princes » sont attaqués frontalement, Zhu Rongi, et Wen Jiabao sont évoqués avec plus de complaisance, même si une allusion cible les dérives du népotisme familial des réformateurs. On notera cependant qu’au contraire de ces derniers, qui prônent une réforme politique et l’instauration de contrôles publics, Xiang ne propose pas de solution directe pour corriger les dysfonctionnements, qu’il se contente de dénoncer.

3.- Si l’article avait été publié dans un journal étranger, il ne serait qu’une analyse de plus des fragilités bien connues, y compris par le pouvoir, du système politique chinois. Mais son apparition dans un quotidien contrôlé par le Parti, ses attaques sans nuance contre le caractère illégitime des fils de Princes, la dénonciation du discrédit qui pèse sur toute la classe politique, la stigmatisation de l’échec de l’harmonie sociale prônée par Hu Jintao, dû aux corruptions massives, conséquences fatales d’un système tout entier organisé pour l’appropriation par les élites de la richesse nationale, sont autant de remises en cause du Parti et de sa philosophie du pouvoir.

Après les menées de Wen Jiabao et des réformateurs pour plus d’ouverture, suivies par les mémoires incorrectes de Zhu Rongi et les attaques en règle contre la mouvance néo-maoïste, cette offensive contre le système et son incapacité à se réformer résonne comme un sérieux craquement dans la scène, supposée consensuelle, de la politique chinoise.

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En bref.

• Immobilier, meilleur chemin vers la richesse : La perspective de l’urbanisation massive de la Chine qui en 2025 devrait compter 1 milliard de citadins (contre moins de 700 millions aujourd’hui), dessine un avenir brillant du secteur immobilier, en dépit des efforts du pouvoir pour limiter la spéculation et faire baisser les prix. Ces derniers se sont récemment contractés, mais restent encore élevés dans les grandes villes de la côte est.

Selon une étude du groupe Hurun, la proportion des riches chinois ayant fait fortune dans l’immobilier est en augmentation (23% contre 20% l’année dernière). Cette tendance ne fléchira pas puisque l’exode rurale créera d’immenses opportunités au centre desquelles se trouve l’immobilier.

• Fermeture de l’émission « 快乐女声 » - Kuaile Nusheng – (jeunes filles heureuses). Le programme a été fermé par Pékin pour dépassement d’horaires (3 heures au lieu de 90 mn). Il succédait à 超级女声 - Chaoji Nusheng – traduction de l’américain « Super Girl », produit par la TV du Hunan de 2004 à 2009, mais fermé par la censure pour « mauvais exemple donné à la jeunesse ».

Inspirée des shows anglo-saxons American Idol (Etats-Unis) ou Pop Idol (GB), l’émission de qualité artistique parfois aléatoire, mais extrêmement populaire, désignait les vainqueurs des concours de chant par le vote SMS des auditeurs.

Le 23 septembre, le Jingji Guancha Bao (经济观察报) publiait un article vaguement ironique sur les raisons de cette censure. « Au lieu de profiter des rentrées fiscales produites par l’enrichissement de la station suite à la production de l’émission, le centre a préféré la supprimer. La vraie raison est que l’émission pourrait donner l’idée d’un vote populaire pour sélectionner les hommes politiques. Qu’adviendrait-il en effet si le peuple pouvait, par un simple message téléphonique, décider du sort d’un fonctionnaire ? ».

• Santé : Le 21 septembre, le ministre de la santé Chen Zhu, a, lors de la première session du dialogue santé Chine–Etats-Unis, organisé à Boston par l’université de Harvard, fait le point des progrès des réformes médicales chinoises. Entre 2009 et 2011, le gouvernement avait investi 132 Mds de $ dans la santé, et la part des dépenses publiques était passée de 16 à 29 % au cours des 10 dernières années. Le coût des principaux médicaments avait été abaissé de 30%.

• Restructuration de l’économie : Dans un article paru le 22 septembre dans le South China Morning Post, Hu Shuli insiste sur l’urgence de restructurer l’économie. Selon elle, le schéma actuel basé sur le crédit facile, les faibles coûts de l’énergie et de la main d’œuvre n’est pas durable. Or, dit-elle, rien ne dit que les réformes pourtant nécessaires seront mises en oeuvre.

La relance de 2008 avait réinstallé les mauvaises habitudes de planification (crédit facile, préférence accordées aux grands groupes d’état, petites entreprises livrées à elles-mêmes, blocage de la réforme des prix et des taxes, retards dans la restructuration financière des banques).

Dans ce contexte, le gouvernement devrait abandonner son rôle d’allocateur de ressources, s’appliquer à créer un environnement favorable à l’entreprise (éducation pour tous, appui à l’innovation, prêts bancaires aux PME, assurances sociales) et remettre sur le métier les réformes laissées en plan.

Au passage Hu Shuli précise que la subvention des prix et les lacunes dans le système de taxation ne sont pas des incitateurs économiques, mais les principaux moteurs de la fuite des capitaux.

Elle conclut : « la restructuration suppose de prendre conscience de ses forces et faiblesses, au lieu de se laisser bercer par le mirage du « modèle chinois » (…). Le plus inquiétant dit-elle, est que l’obsession de la stabilité place une hypothèque sur les réformes et favorise le statu quo. En dernière analyse, c’est la volonté politique qui conditionnera la réussite des réformes promises par le premier ministre à Dalian ».

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• Fermetures d’usines polluantes. Le 19 septembre, les autorités de Haining, proche de Shanghai ont ordonné la fermeture d’une usine de panneaux solaires, accusée par la population et la mairie d’avoir pollué une rivière par des rejets de fluore.

Selon l’AFP, la décision a été prise après une forte mobilisation des résidents qui, le 15 septembre, avaient envahi les locaux de l’usine où ils ont saccagé des bureaux et retourné des véhicules avant d’être repoussés par la police. Les heurts s’étaient poursuivis au cours du week-end du 17 septembre.

C’est la deuxième fois en peu de temps que les pouvoirs publics cèdent aux pressions de la rue pour fermer un site industriel polluant. A la mi-août, une usine pétrochimique de Dalian avait été fermée après que 12 000 personnes avaient manifesté pour protester contre une fuite toxique.

• Pollution marine par le groupe CONOCO–Philips. Les 4 et 17 juin derniers des fuites étaient découvertes sur la plateforme opérée par CONOCO-Philips dans le golfe de Bohai. La catastrophe était nettement moins grave que celle générée par BP dans le golfe du Mexique, - les fuites en 3 mois furent moins importantes qu’en un seul jour –.

Ayant laissé échapper 3200 barils de pétrole et provoqué la pollution de 5500 km2, les fuites étaient également bien moins importantes que celles provoquées par l’explosion en 2010 de 2 pipe-lines dans la région de Dalian. Selon les sources officielles l’incident avait provoqué la perte de 190 000 barils, cependant estimée à 438 000 barils par Greenpeace.

Les autorités chinoises ont cependant vigoureusement réagi. L’affaire CONOCO-Philips a aussi soulevé les protestations des médias chinois, obligeant le groupe, accusé d’avoir tenté de camoufler les fuites, à présenter des excuses et à créer deux fonds de compensation. Le 3 septembre, le Conseil des Affaires d’Etat, insatisfait des mesures prises, ordonnait l’arrêt provisoire de l’exploitation.

L’accident a également donné lieu à une remise en question des conditions d’exploitation off shore dans les eaux chinoises. Toutes les compagnies, qu’elles soient étrangères ou chinoises, devront subir des contrôles de sécurité et une vérification de leurs équipements.

Début septembre, le gouvernement ordonnait la fermeture du champ off shore de Penglai (168 000 barils/jour), où la CNOOC, n°1 chinois de l’exploitation off shore détient 51% des parts. Si le site de Penglai restait fermé en 2012, la production de pétrole off-shore de la Chine serait diminuée de 50%.

• Nouvelles manifestations dans la province de Canton  : Le 23 septembre, plusieurs centaines de villageois ont protesté contre une saisie de terres par le gouvernement, dans le village de Lufeng (1,7 millions d’habitants, 170 km à l’est de Hong Kong).

Selon les autorités municipales du district de Shanwei où se trouve Lufeng, des centaines de manifestants ont attaqué les locaux du gouvernement et plus d’une douzaine de policiers ont été blessés dans les affrontements.

Il existe en Chine une rancœur grandissante contre les confiscations de terres et les démolitions. Cette situation crée une psychose dans les administrations à moins d’une année du 18e Congrès. Entre 1993 et 2009, le nombre de manifestations de masse est passé de 9000 à 90000 par an. La réponse des autorités à ce type de révolte est double : les plaignants sont indemnisés, tandis que les meneurs sont mis sous les verrous.

• Commission des droits de l’homme. Lors d’une conférence internationale, organisée à Pékin le 21 septembre, les représentants chinois, issus de l’Université des Sciences Politiques et de la faculté de droit de Pékin, ont proposé la création d’une Commission des Droits de l’homme indépendante, conforme aux critères des principes de Paris. Il est peu probable que le pouvoir politique chinois, qui n’a jamais autorisé qu’une institution échappe à son contrôle, accepte ces critères.

• Révision du code de procédure pénale. Le gouvernement chinois met la dernière main à la révision de son code de procédure pénale. Mais cette mise à jour est à double face.

Selon Stanley Lubman, spécialiste américain de droit chinois, le nouveau code pourrait accorder aux prévenus les protections élémentaires auxquelles ils ont droit (droit de voir un avocat, suppression des confessions forcées et de l’obligation pour les proches de témoigner contre le prévenu).

Dans le même temps, et selon un projet mis en ligne le 30 août sur le site de l’Assemblée Nationale Populaire, il apparaît que Pékin a l’intention de légaliser les pratiques de détention arbitraire et secrète que le régime pratiquait jusqu’ici en contravention de sa propre loi.

Cette dichotomie entre un renforcement légal protégeant les prévenus et le risque de légalisation des détentions arbitraires reflète la situation des tensions politiques internes en Chine. Où les uns soutiennent l’alourdissement de la répression contre les dissidents, considérés comme une menace pour le régime, tandis que les autres plaident pour un renforcement de l’état de droit.

 

 

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