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›› Politique intérieure

En route pour le 18e Congrès

Le 1er novembre dernier le Comité Central a formellement lancé les procédures pour « l’élection - 选举 – Xuanju - » des 2270 délégués du 18e Congrès.

Ces derniers, répartis en 40 délégations (une pour chacune des 31 provinces et 9 autres représentant les organisations centrales du Parti, le gouvernement, les grandes entreprises publiques, les banques, l’APL, la police armée populaire, les Taïwanais, Hong-Kong et Macao), se réuniront en Congrès à l’automne prochain pendant une semaine.

Désormais organisé tous les 5 ans, l’événement, qui entérine les modifications et amendements de la constitution, constitue la plus importante échéance de la vie politique chinoise. Par le truchement du rapport du Secrétaire Général, œuvre collective et consensuelle, à laquelle participent également les anciens dirigeants à la retraite, il établit un bilan de l’action passée et définit les lignes directrices pour l’avenir du pays.

Par le niveau d’appréciations ou de critiques, il endosse, promeut ou au contraire récuse les idées et les actions des différents courants politiques et du gouvernement, contribuant par là même à faire ou défaire la carrière des hauts dirigeants du pays, dont la désignation est formellement entérinée à cette occasion.

Evidemment le terme « d’élections » utilisé par le communiqué du Comité Central du 1er novembre dernier est abusif. Le choix des élites suprêmes d’un système encore léniniste reste entièrement opaque, marqué par l’influence des clans et des chapelles, y compris celles des dirigeants à la retraite (comme Jiang Zemin, Zeng Qinghong ou Zhu Rongji), dont l’influence reste importante. Celle-ci s’exprime officiellement par des « recommandations » dites « démocratiques - minzhu tuijian民主推荐 - » qui désignent le Bureau Politique.

Il serait cependant erroné de croire que rien ne bouge et que le Congrès reste une simple chambre d’enregistrement au service d’un système figé. Depuis le 17e Congrès, la « démocratie interne » place les responsables face au risque d’être désavoués par un vote où les candidats sont plus nombreux que les sièges. En 2007, elle avait été appliquée pour la désignation du Comité Central (221 candidats pour 204 sièges). Certains réclament qu’elle soit étendue de manière proportionnelle à tous les niveaux de la machine du pouvoir.

Surtout, outre le fait que le Congrès réajuste la constitution, incorporant les avancées idéologiques majeures qui sont autant de tentatives d’adaptation, au demeurant pas toujours réussies, aux réalités de l’époque (voir en dernière page la note sur ces ajustements), l’échéance est aussi l’occasion d’intenses débats d’idées et de personnes, dont la force et la richesse éloignent progressivement le pays des anciens réflexes de secret, en partie sources de l’arbitraire et de la fracture entre le pouvoir et la société.

A bien des égards, la situation politique de la Chine est aussi marquée par ce conflit entre l’obsession d’opacité encore présente dans toutes les strates du pouvoir et le désir de transparence, corollaire incontournable de l’exigence moderne de responsabilité publique, irrésistiblement véhiculé et amplifié par Internet et les réseaux sociaux.

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Richesse du débat d’idées.

Le prolongement de la crise financière mondiale place la Chine face aux fragilités de son schéma de développement articulé autour de l’investissement public et de l’export, non seulement générateur d’inflation et d’inégalités, mais également mal adapté aux nouveaux défis de la société en pleine mutation.

C’est peu dire que le Parti sous la direction de Hu Jintao et Wen Jiabao, qui peut pourtant s’enorgueillir de flamboyantes performances économiques, de la construction d’infrastructures modernes et des retentissants succès des JO et de l’Exposition Universelle faisant suite à l’intégration de la Chine dans l’OMC, n’a pas réussi à édifier la « société harmonieuse », concept central de son action politique, jugée nécessaire après les rigoureuses et sévères mises aux normes économiques du marché de la période Jiang Zemin, Zhu Zongji.

L’échec de l’harmonie, ponctué par l’explosion des contestations et des méfiances d’une société de plus en plus rétive, aggravé par le sentiment que le système touche à ses limites a, en réaction, donné naissance au foisonnement des débats politiques rapportés par les médias tels que le Nanfang Zhoukhan 南方周刊- Sud Magasine –, Caixin 财新, où mêmes les grands organes de presse du régime, y compris celui de l’école du Parti et du Comité Central, Qiushi 求是 – « Quête de vérité » -, qui n’ont cessé de publier des opinions contradictoires, souvent très critiques.

Les idées définissent quatre grands courants qui s’expriment avec une vigueur d’autant plus audacieuse que les anciennes convictions héritées de Deng Xiao Ping perdent peu à peu de leur force, tandis que l’autorité morale et politique du Petit Timonier qui avait directement ou de manière posthume servi de caution à tous les Premiers Secrétaires depuis 1981, s’estompe progressivement.

Les déboires du réajustement social et de l’harmonie.

Le premier courant est celui de l’actuelle équipe encore en fonction. Arrivé aux affaires en 2007 avec la conviction que les succès économiques devaient s’accompagner d’une vigoureuse réponse aux attentes sociales et humaines de la société en mutation rapide, il encaisse de plein fouet les contradictions sociopolitiques, effets pervers d’une croissance déséquilibrée et des exigences nouvelles d’une classe moyenne en expansion et soumise aux sollicitations redoublées de l’information mondialisée.

En dépit de ses succès de prestige, des performances technologiques et économiques auxquelles s’ajoute un apaisement sans précédent de la question taïwanaise, la période commencée en 2012 est considérée par les critiques les plus sévères comme « une décennie perdue ».

L’harmonie promise par les slogans n’est en effet pas au rendez-vous, ni sur la scène stratégique où, mis à part Taïwan, de fortes tensions sont réapparues avec les voisins – Philippines, Vietnam, Inde, Japon - ; ni à l’intérieur, où la société est traversée par une crise de confiance, y compris au Xinjiang et au Tibet.

Au point que la Direction du Parti, reniant son esprit d’ouverture des premières années, s’est aujourd’hui repliée sur une position purement défensive, articulée autour du rappel des « valeurs morales chinoises », la critique de l’Occident, la censure et le contrôle de plus en serré de la société, des dissidents et des moyens d’information.

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L’alliance critique des réformateurs et du marché.

Les critiques les plus sévères contre l’actuelle Direction émanent des tenants du deuxième courant, dont la voix a, par épisodes, étrangement été relayée par le Premier Ministre lui-même, héritier de la pensée de Hu Yaobang et Zhao Ziyang, les deux réformateurs limogés par Deng Xiao Ping. Ceux-là condamnent les promesses non tenues de l’ouverture politique, de la transparence, d’une justice indépendante et du contrôle du pouvoir par les assemblées locales.

Appuyés par nombre de chercheurs, économistes, historiens et sociologues, ils mettent en garde contre les risques d’un affaiblissement grave de la légitimité du Parti provoqué par les dérapages du schéma de la croissance, impossible à réformer, disent-ils, sans un ajustement politique ouvrant le droit à la critique du pouvoir par des parlements indépendants.

Cette mouvance, à la pointe des revendications pour une vraie réforme politique, ajoute ses critiques aux partisans frustrés de la remise en ordre économique, dont Zhu Rongji est le représentant à la retraite le plus célèbre. Ce dernier a récemment donné de la voix pour fustiger le laxisme du Centre autorisant les spéculations foncières des administrations locales sur le dos des paysans : « cette politique pille le peuple et fait monter les prix immobiliers ».

Les adeptes du marché stigmatisent aussi les faiblesses de l’équipe Hu – Wen, dont l’incapacité à juguler les dérives de l’investissement public a réalimenté la pompe du crédit incontrôlé et le tonneau des Danaïdes des dettes locales. Avec comme principal résultat une mise en veilleuse des réformes libérales et le retour en force de l’étatisme, dont le centre de pouvoir est la Commission Nationale pour la Réforme et le Développement (CNRD), rivale de la Banque de Chine.

Ces deux organismes expriment chacun une philosophie du développement du pays et des choix politiques différents : rigueur et assainissement des finances pour la Banque de Chine ; attention accordée aux attentes sociales pour la CNRD. Il est évident que l’un et autre tentent de faire prévaloir leurs vues, non seulement par conviction politique, mais également par ambition de pouvoir.

Les critiques contre l’équipe au pouvoir se sont récemment traduites par des rumeurs relayées par la presse de Hong-Kong d’un affaiblissement politique du candidat Premier Ministre Li Keqiang au profit de Wang Qishan. Ce dernier, qui fut historien chercheur de l’Académie des Sciences Sociales, Vice-gouverneur de Canton, Secrétaire du Parti de Hainan et maire de Pékin après l’épidémie de SRAS, très probable futur membre du Comité Permanent, reste, au sein du Bureau Politique, le plus fervent allié de la Banque de Chine et l’avocat le plus convaincu des réformes économiques libérales.

La querelle entre tenants d’une meilleure économie de marché et ceux partisans d’un rééquilibrage social rapide avaient déjà fait rage en 2006. Elle s’était traduite à l’avantage des seconds par le limogeage pour corruption de Chen Liangyu, Secrétaire du Parti de Shanghai, proche de Jiang Zemin.

Aujourd’hui le rapport de forces paraît inversé. L’équipe Hu – Wen est sur la sellette, en partie rendue responsable de la faiblesse du secteur privé et de la crise des PME, sur fond de puissance rémanente des grands groupes d’état et de leurs prébendes associées, identifiées par les tenants de l’économie de marché comme les plus sérieux obstacles à l’ajustement du schéma de développement de la Chine. Avec leur étonnant talent de synthèse, les chinois décrivent la situation par une formule lapidaire : « Guo jin, Min tui - 国进民退 – l’Etat prospère, le privé régresse »

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La carte du populisme.

Le quatrième courant qui dessine le paysage politique chinois est aussi le plus insolite et le plus difficile à décrypter. En dernière analyse il apparaît comme une réponse à la quadrature du cercle de la réforme politique.

S’il est vrai que cette dernière est jugée indispensable pour faire sauter les verrous structurels responsables des déséquilibres de la croissance et du creusement des inégalités, en revanche, les ouvertures qu’elle suppose – indépendance de la justice, séparation des pouvoirs, contrôle du pouvoir exécutif par les assemblées locales – portent en elles des risques importants pour la pérennité du pouvoir du Parti.

En enfourchant la monture maoïste, matinée de confucianisme, Bo Xilai le Secrétaire Général de Chongqing, principal tenant de la mouvance populiste propose une troisième voie entre l’immobilisme répressif des factions les plus conservatrices, opposées à toute ouverture politique, et les dangereuses idées libérales inspirées de l’Occident.

Curieusement cette mouvance, également soutenue par la « nouvelle gauche » écœurée par la cupidité, les dérives affairistes et le laxisme moral, semble recueillir le soutien de quelques « princes héritiers », dont Bo Xilai lui-même (le futur Secrétaire Général, également fils d’un cacique du Régime s’y est lui-même intéressé), alors que pendant la révolution culturelle ils avaient du subir avec leurs parents les harcèlements machiavéliques de Mao.

Le défi est d’importance puisqu’il renvoie aux caractéristiques particulières d’une voie chinoise originale et consensuelle, jusqu’ici introuvable, mais dont la nostalgie s’est récemment traduite par les mises en garde du Secrétaire Général contre le poids des influences occidentales. Elle serait tout à la fois plus proche du peuple et capable de supprimer les abus et les écarts de niveau de vie, tout en réussissant à opérer un ajustement durable du schéma de développement, dont le moteur reste toujours l’investissement public massif et l’export.

En même temps, elle se tiendrait prudemment éloignée des systèmes démocratiques qui supposent l’existence d’une opposition, elle-même organisée pour l’affrontement politique et la conquête alternative du pouvoir. Si elle réussissait, l’expérience, suivie de près par Pékin, offrirait au Parti une solution bienvenue, dans un contexte général où de nombreuses voix, dont celle du Premier Ministre lui-même, ont expliqué que les blocages et contradictions actuelles ne sauraient être résolus sans une réforme démocratique. (Lire notre article)

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Le renouvellement des élites.

Le 18e Congrès sera le théâtre d’un des plus vastes changements de personnels depuis trente ans. Il renouvellera les principales têtes politiques de la Chine, les autorités économiques et une bonne partie de la Commission Militaire Centrale.

Dans une étude parue en ligne dans China Leadership Monitor, Cheng Li note que, dans un contexte où, lors des Congrès, le renouvellement des responsables est en moyenne de 62%, cette fois, il touchera 70% de l’ensemble des membres du Comité Permanent, du comité exécutif du Conseil d’Etat et de la Commission Militaire Centrale. Au Comité Central, les nouvelles têtes représenteront entre 60 et 65 % des membres.

Cette densité de changement, qui se double de la tendance nouvelle de quelques célébrités politiques à pratiquer de très actives campagnes d’autopromotion relayées par la presse, exerce une forte pression sur le Parti peu habitué à tant de publicité sur ses membres et leurs rivalités politiques.

Dans le collimateur des médias apparaissent des figures rivales déjà connues, comme les Secrétaires Généraux de Chongqing et de Canton, Bo Xilai et Wang yang (voir notre article), en même temps que des rumeurs sur des signes de fractures au sein du système (retour de puissance de la faction Jiang Zemin, affaiblissement de Li Keqiang, montée de l’influence de Wang Qishan, rivalités Bo Xilai – Wang Yang etc.).

Pour beaucoup, toute cette agitation peu propice au choix serein des dirigeants est une dérive néfaste à l’Occidentale. Pour quelques autres, elle est un pas vers plus de transparence du processus de sélection des élites et incite à étendre le vote démocratique. On n’en est pas là. Il s’en faut de beaucoup.

Cette fois encore, et en dépit des avancées de l’information politique, le renouvellement des élites de ce système consensuel sera l’objet d’intenses tractations opaques qui visent aussi à partager les prébendes liées aux strates élevées du régime. Les prétendants, observés par leurs anciens, encore en fonctions ou à la retraite, doivent affirmer leur personnalité, mais surtout leur absolue loyauté au Parti, garantie ultime de la pérennité du pouvoir.

Dans ce contexte, où depuis Deng Xiao Ping, l’obligation de consensus finit toujours par gommer les rivalités, les surprises sont rares. A moins que la dimension des défis et l’affaiblissement irrésistible de l’empreinte de Deng, phare incontesté de la ligne politique du Parti depuis 30 ans, ne brouillent les cartes, favorisant les divisions irréconciliables.

Dans ce cas, il faudra s’attendre à ce que l’APL qui intervient peu dans le débat politique, mais dont l’influence en politique étrangère s’alourdit, et dont la mission interne est de garantir la stabilité du pays et « le rôle dominant du Parti », devienne à la fois un acteur et un enjeu.

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Notes.

• Les ajustements idéologiques.

Modifiant progressivement et régulièrement le contenu de la coquille sans toucher au contenant, les ajustements idéologiques sont le signe du pragmatisme du Parti et de sa volonté de s’adapter aux changements du temps, pour rester en prise avec la société et consolider sa légitimité.

Le processus est celui d’une consultation interne au Parti par des circulaires adressées à différents niveaux hiérarchiques. Une Commission spéciale responsable des amendements et directement rattachée au Comité Permanent collationne les propositions et présente une synthèse au Bureau Politique qui l’approuve.

Avant le Congrès la liste des amendements circule à nouveau pour approbation en compagnie du projet de rapport du Secrétaire Général. Enfin, le Président de l’ANP, n°2 du Régime, présente la mouture finale lors du dernier plenum du Comité Central avant le Congrès.

Au cours des 15 dernières années plusieurs ajustements ont attiré l’attention des médias nationaux et internationaux qui les avaient abondamment commentés.

« Les trois représentativités »

 : Proposée par l’équipe Jiang Zemin en 2000, elles ont été adoptées au 16e Congrès en 2002. Enrobée dans une phraséologie ambigüe, leur objectif majeur, opposé au dogme marxiste, dont le Régime se réclame toujours en surface, était la cooptation par le Parti des entrepreneurs proto-capitalistes devenus les chevilles ouvrières de la modernisation du pays.

« Le développement scientifique »

était un appel à la rationalisation humaniste de la croissance et à la modernisation du schéma de développement par l’équipe Hu Jintao. Il a été adopté lors du 17e Congrès.

« La société harmonieuse, dans un monde harmonieux ».

Idéal à atteindre pour 2020, au moins à l’intérieur, il traduit la volonté de recentrage sur les valeurs morales et sociales confucéennes, le respect de l’ordre établi, le confort modeste et le concept du « juste milieu », promu par Hu Jintao. Le moins qu’on puisse dire est que l’état de la société chinoise ne reflète pas cet idéal.

• Les débats de la « nouvelle gauche ».

Au sein du Parti il existe des intellectuels qui théorisent à la fois le retour à la « pensée démocratique maoïste » et l’émancipation par rapport à l’emprise univoque de la pensée de Deng Xiaoping qui, depuis 30 ans, constitue le phare idéologique de la Chine moderne.

Ils réagissent à la dégradation morale dont souffre une partie de la société et à la tentation de certains intellectuels d’en chercher le remède dans les systèmes politiques occidentaux.

Le Général Liu Yuan, aujourd’hui Commissaire Politique du Département de Logistique de l’APL depuis 2010, fils de Liu Shaoqi, président de la RPC de 1959 à 1968, martyrisé et assassiné par Mao, est de ceux-là.

Les références à Mao qui persécuta leurs familles par quelques un des « princes héritiers » les plus en vue, comme Bo Xi Lai et Liu Yuan ou Xi Jinping ne laissent pas d’étonner.

James Mulvenon, spécialiste de l’APL, rappelle que les écrits de Liu Yuan, font référence à un essai de Mao traitant de la « nouvelle démocratie » datant de 1940 qui rejetait à la fois le système parlementaire occidental et l’autoritarisme soviétique.

Se référant aussi aux 3 principes du Peuple de Sun Yat Sen, la pensée démocratique maoïste, qui n’a cependant jamais été mise en œuvre lors du règne du tyran, spécule que la Chine serait, grâce au concept de « démocratie interne », capable de créer un front uni de toutes les classes sous la direction du Parti.

C’est précisément cette 3e voie qui intéresse la nouvelle gauche chinoise. Ni autoritaire, ni totalement démocratique à l’occidentale, elle est aussi caractérisée par la « démocratie interne » qui permet éventuellement de remettre en cause la pensée de Deng.

Mais la référence à Mao, dont le crédit démocratique, même à l’intérieur du Parti, est voisin de zéro, affaiblit considérablement le concept et le fait apparaître comme un expédient.

Sa force principale est de proposer une alternative au dilemme de la réforme politique qui porte en elle les ferments de la remise en cause du Parti à la tête de la Chine, en s’appuyant sur la vénération populaire dont continue de bénéficier le mythe du fondateur de la RPC.

Sources.

La vie des idées

jamestown.org
hoover.org
hoover.org
csmonitor.com
hoover.org
english.caixin.com

 

 

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