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›› Chine - monde

Un souffle chinois sur l’Amérique Latine

Au cours de son voyage, Xi Jinping a visité le Brésil, l’Argentine, le Venezuela et Cuba. Le 17 juillet à Brasília, il a assisté à une réunion à laquelle participaient 11 chefs d’États et de gouvernement d’Amérique du sud et des Caraïbes.

Dix jours après le passage de Vladimir Poutine dans la capitale cubaine, le président Xi Jinping est arrivé à La Havane le 22 juillet, dernière étape d’une longue visite en Américaine Latine qui l’a aussi conduit au Brésil, en Argentine et au Venezuela. Dans l’arrière cour américaine Pékin développe activement ses liens économiques en quête de ressources, d’influence politique et de marchés pour ses produits dont la gamme qualitative s’améliore.

Pékin y ajoute des coopérations sur les technologies spatiales et aéronautiques, notamment avec le Brésil. En 15 ans, la Chine a réussi à faire exploser son commerce avec l’Amérique Latine de manière spectaculaire. Plafonnant à 12 Mds de $ au début des années 2000, les échanges ont atteint aujourd’hui près de 270 Mds de $, plaçant la Chine en 2e position sur le marché sud-américain derrière les États-Unis (330 Mds de $).

L’objectif est aussi de diversifier ses sources d’approvisionnement en hydrocarbures, essentiellement au Brésil et au Venezuela, en ressources minières notamment au Chili, et d’augmenter son patrimoine agricole par des achats fonciers ou des locations de terres en Argentine.

Une stratégie globale. Une offre imbattable.

Comme en Afrique, en Asie du Sud-est et dans plusieurs autres régions du monde, la construction d’infrastructures d’énergie (barrages, centrales thermiques et nucléaires) et de transports (routes, voies ferrées, ouvrages d’art) participe d’une stratégie d’aide globale au développement mise en œuvre par des groupes chinois qui en tirent de substantiels profits et véhiculent l’influence politique chinoise. Souvent la stratégie globale de Pékin connecte entre eux les pays voisins par des réseaux ferrés ou routiers construits par des compagnies chinoises dont l’offre financière, technique et de maîtrise d’œuvre est imbattable.

L’attention portée aux petits pays principalement quand leur relation avec Washington est inconfortable comme c’est le cas de l’Équateur récemment privé de l’aide de l’agence américaine de développement US AID après de longues controverses, s’inscrit dans une logique de contrepoids qui conforte la réputation chinoise d’apporter son aide sans contrepartie politique.

Alors que le stock des investissements chinois dans le pays est voisin de 9 Mds $ presque en totalité investis dans l’énergie (70%) et les mines (30%), une dépêche de Xinhua du 16 juillet cite président équatorien Rafael Correa qui, très en colère contre la Maison Blanche qu’il accuse d’espionnage et d’ingérence politique, se félicitait de sa relation avec Pékin dont il appréciait à la fois les « marques de respect » et les « projets de développement au bénéfice de la population. »

A ces projets de développement s’ajoutent les Instituts Confucius dont le nombre augmente rapidement, vecteurs à la fois de la langue, de la culture chinoises et de l’influence politique de Pékin. Un article du China Daily du 20 juillet signalait que, pour répondre à l’afflux (+14% par an) d’étudiants souhaitant apprendre le Chinois, les arts martiaux et la médecine traditionnelle, 30 instituts supplémentaires ont été ouverts depuis 2006 dans 13 pays sud-américains dont 7 au Brésil depuis 2008.

Au passage, l’empreinte chinoise a presque entièrement éliminé l’influence politique rémanente de Taïwan sur le Continent sud-américain. Aujourd’hui seuls 11 petits pays d’Amérique Centrale et le Paraguay en Amérique du Sud reconnaissent Taïwan.

Mais cette fois, le voyage de Xi Jinping dans la région (il y était déjà venu en juin 2013 pour visiter le Mexique et deux petits pays d’Amérique Centrale – Costa Rica, et Trinidad & Tobago -), avait un objectif plus large que la seule coopération économique. Le 15 juillet, dans la station balnéaire de Fortaleza au Brésil, les 5 pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont en effet surmonté leurs différends et signé un accord pour établir à Shanghai une « Nouvelle Banque de Développement » dotée d’un fonds de réserve initial de 50 Mds de $.

Quel que que soit l’angle de vue, et en dépit du scepticisme exprimé par nombre d’analystes, la nouvelle marque une évolution majeure de la relation des pays émergents avec un ordre mondial calibré par les intérêts américains et occidentaux.

Comme l’a précisé la présidente brésilienne Dilma Roussef, il s’agit d’une « contribution importante pour la reconfiguration de la gouvernance économique mondiale ». Plus concrètement, les BRICS réagissent aux lenteurs de la réforme du FMI qui devait leur accorder des droits de vote plus larges. Du point de vue chinois, l’initiative s’inscrit exactement dans la stratégie de Pékin, rebelle à l’influence culturelle, politique et stratégique des États-Unis, notamment dans sa zone d’intérêt direct en Asie.

Point d’orgue du voyage de Xi Jinping en Amérique Latine, la réunion des BRICS du 15 juillet qui aura également permis au président chinois de rencontrer le nouveau et très nationaliste premier ministre indien Narendra Modi moins de 2 mois après sa prise de fonction, est évoquée dans un article séparé.

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Le Brésil principale cible des investissements chinois.

C’est le Brésil qui reçoit la part du lion (38%) des près de 80 Mds de $ d’investissements chinois cumulés en Amérique Latine depuis 2005, avec presque 30 Mds de $ dont 82% sont consacrés à l’énergie et aux ressources minières, le reste étant réparti entre les transports, l’agriculture, les investissements financiers et les technologies aéronautiques et spatiales. Alors que la valeur des échanges bilatéraux à atteint plus de 83 Mds de $, et que 41,2% des exportations brésiliennes vont vers le marché chinois, Pékin est devenu le premier partenaire commercial du Brésil.

Un très large éventail de coopérations…

Se plaçant clairement en concurrence avec les offres commerciales américaines, les propositions chinoises sont multiformes et vont d’une coopération pour l’exploration du pôle sud, aux projets spatiaux en passant par des accord financiers, des coopérations dans l’aéronautique, l’espace, les transports ferrés et l’éducation, à quoi s’ajoutent des infrastructures portuaires et industrielles avec par exemple la construction à 200 km au nord de Rio d’une ville usine comprenant un chantier naval, 2500 m de quais, une aciérie, et deux usines d’assemblage, l’une d’automobiles et l’autre d’équipements de forage.

Avec le Brésil, Pékin a également conclu un accord monétaire pour libeller les échanges dans les 2 monnaies nationales à concurrence de 30 Mds de $, tandis qu’en 2011 les Brésiliens ont confirmé la construction du barrage hydraulique géant de Belo Monte sur le Xingu, un affluent de l’Amazone, où la société nationale chinoise de distribution d’électricité 国家电网公司 – Guojia Dianwang Gongsi – possédant 51% des actions du consortium qui compte aussi les Brésiliens Furnas et Eletronorte -, construit le réseau de distribution associé à l’ouvrage.

…mais la priorité reste aux hydrocarbures.

Les autres projets gargantuesques au Brésil concernent la construction d’une ligne TGV entre Rio et Sao Polo, une prise de participation dans le réseau de distribution électrique et l’achat de terres pour la culture du soja. Mais l’objectif principal de la Chine reste la participation à l’extraction des réserves offshore, qui avait conduit la Banque de Développement de Chine à accorder en mai 2009 un prêt de 10 milliards de $ à Petrobras.

Le prêt, utilisé par le pétrolier brésilien pour acheter des équipements chinois, était assorti d’un accord pour la livraison à la Chine de 150 000 à 200 000 Barils de pétrole par jour pendant 9 ans. Les chiffres qui paraissent considérables ne représentent cependant que 10% de la consommation chinoise. L’empreinte pétrolière chinoise s’est encore agrandie en 2012 quand Sinochem a investi plus de 10 Mds de $ dans 5 blocs offshores explorés par des sociétés pétrolières nationales ou étrangères (Norvège, Portugal, Espagne, Brésil).

…avec un effort pour le spatial et l’aéronautique.

L’accord signé en 2011 avec AVIC II pour la construction à Harbin, avec l’aide technologique de la compagnie Embraer des appareils chinois de la famille ERJ 135/140/145, a porté ses fruits puisque, lors du passage du président chinois, Tianjin Airlines et la Banque Industrielle et Commerciale chinoise ICBC ont respectivement passé commande de 40 et 20 60 E190 (bimoteur moyen courrier de 110 places), pour une valeur de 3,3 Mds $, avec cependant 50% de la commande de ICBC passée en mode « leasing », tandis que 20 des appareils commandés par Tianjin Airlines seront remotorisés et livrables en 2018.

Dans le même temps, la Banque Chinoise de Construction - 中国建设银行 - a confirmé l’achat annoncé en octobre 2013 pour 726 millions de $ de 72% des parts de la banque commerciale en ligne « Banco Industrial e Comercial SA ou BicBanco ». Lors de la visite de Xi Jinping, l’Eximbank chinoise a également ouvert une ligne de crédit de 5 Mds de $ au minéralier VALE dont la majorité des exportations de minerai de fer vont en Chine, pour acheter des vraquiers aux constructeurs navals chinois. L’accord comprend aussi la construction par des compagnies chinoises de voies ferrées pour acheminer le minerai brésilien vers la côte.

…et quelques méfiances et contentieux.

Mais tout ne va pas au mieux dans cette relation. D’abord, aucune mention n’a été faite du sévère contentieux entre Pékin et Brasília conséquence du refus de la Chine d’accueillir dans ses ports les minéraliers géants de Vale pourtant construits dans les chantiers navals chinois (Lire notre article La Chine et la guerre du fer).

Selon Joao Castro Neves, Directeur sud-américain du Groupe Eurasia, 1er « think tank » mondial pour l’étude des risques économiques et stratégiques, le déséquilibre du commerce bilatéral où le Brésil vend à la Chine des ressources primaires tandis que les produits chinois à bas prix envahissent le marché local, a déclenché une campagne de presse sur le thème de la destruction des emplois au Brésil par la Chine.

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Le 22 juillet, Xi Jinping a rencontré Fidel Castro à La Havane.

L’Argentine aux abois.

En Argentine où là aussi le Président Xi Jinping succédait à Poutine de passage tout juste une semaine plus tôt, la Chine a depuis 2005 déjà investi près de 12 Mds $ dont 51% pour l’énergie, 21% pour les infrastructures de transport et 12% pour l’agriculture. En 2010, CNOOC associée à 50/50 avec le groupe familial argentin Bridas Energy Holding Ltd, avait racheté 20% des parts de Pan American Energy LLC, lui conférant un contrôle sur 18% de la production de pétrole et de gaz argentin qui s’ajoutait aux actifs chinois représentant 50% des plus grandes réserves d’hydrocarbures d’Argentine du champ d’hydrocarbures de Cerro Dragon dans l’extrême sud du pays.

La Chine a par ailleurs prêté 2,6 Mds de $ sur 10 ans pour rénover le réseau ferré qui connecte la capitale à l’arrière pays et investi 80 millions de $ pour réactiver une mine de fer. En 2011, le groupe sino-argentin CNOOC - Bridas Energy a racheté les parts de BP et d’Exxon Mobil en Argentine, au Paraguay et en Uruguay. Le plus souvent, grâce aux prêts de la banque chinoise de développement, les compagnies chinoises parviennent à s’assurer des prix des matières premières garantis sur de longues périodes pouvant aller de 10 à 40 ans, les mettant à l’abri des fluctuations des coûts. Mais il arrive, comme en Argentine, au Chili ou au Brésil, que les accords conclus avec la Chine entraînent de sévères controverses politiques internes qui accusent le pouvoir de « brader » les ressources du pays.

En 2012 des accords avaient été signés pour une coopération nucléaire civile (construction de 4 centrales qui s’ajouteront aux 3 existantes) et la modernisation du réseau de chemins de fer argentin, appuyés par un prêt à faible taux de 2 Mds de $. Depuis quelque temps, les compagnies chinoises convoitent aussi la production agricole et les terres. Déjà la Chine achète la presque totalité de la production argentine de soja, tandis qu’en 2011 le groupe agricole du Nord-est chinois Heilongjiang Beidahuang Nongken Group (HBN), n°1 chinois du secteur signait une JV avec l’Argentin CRESUD SA pour acheter ou louer plusieurs centaines de milliers d’hectares de vignobles et de terres céréalières (soja, maïs, blé) dans le sud du pays.

Menacée de faillite, aux prises avec une forte récession, un niveau d’inflation proche de 40% et des réserves de change au plus bas, Cristina Kirchner a signé 20 accords dont un arrangement financier pour l’utilisation du Yuan dans les échanges commerciaux à concurrence de 11 Mds de $. Pékin a également consenti un prêt de près de 7 Mds de $ pour l’achat d’équipements ferroviaires chinois et la construction d’un barrage dans le sud du pays.

Le Venezuela et Cuba, deux symboles politiques anti-américains.

La troisième étape du voyage sud-américain du n°1 chinois fut le Venezuela. Recélant parmi les plus vastes réserves de pétrole prouvées au monde. Potentielle marge de manœuvre chinoise en cas de déstabilisation de ses sources d’énergie au Moyen Orient, le pays est le deuxième bénéficiaire des investissements chinois en Amérique Latine avec un stock de 15 Mds $ répartis à raison de 56% dans les infrastructures de transport, 31% dans l’énergie, 5% dans l’agriculture et les mines et 6% dans les contrats de construction par des sociétés chinoises.

L’implication chinoise dans le pétrole vénézuélien date de 2011 avec la signature d’une JV entre Petrochina et PDVSA (Petroleos de Venezuela SA), la compagnie nationale d’hydrocarbures, comportant notamment la construction d’une raffinerie à Jieyang, dans la province de Canton qui sera opérationnelle à la fin 2014. Enfin, la Banque chinoise de développement a prêté 20 milliards de $ en avril 2012 pour développer le gisement de sables bitumeux de la « ceinture de l’Orénoque » à l’embouchure du fleuve.

En 2013, précédant une visite officielle en Chine de Nicolas Maduro, successeur d’Hugo Chavez, les deux pays avaient conclu des accords dont la valeur totale avait été affichée à 28 Mds de $. A Caracas, avec Nicolas Maduro, qui a fait l’éloge du « socialisme au caractéristiques chinoises » enfermé dans le dogme de la prévalence du Parti communiste chinois, l’échange a pris un tour très nettement politique, tandis que Xi Jinping déposait une gerbe sur la tombe de Simon Bolivar, symbole dans toute l’Amérique Latine de l’émancipation du joug espagnol, thème anti-colonial dont la rémanence en Chine est toujours très forte.

La visite était aussi placée sous la pression d’une situation sociale et de sécurité instable, marquée par un taux très élevé de criminalité et une féroce répression policière contre une population excédée avec, en février 2014, un bilan de 42 morts et des centaines de blessés parmi les manifestants qui protestaient contre l’insécurité et les difficulté d’accès aux biens de première nécessité.

Avec cet arrière plan politique, les déclarations du Président chinois selon lesquelles Pékin respectait « la voie de développement du Venezuela correspondant à ses conditions nationales » s’inscrivent dans un arsenal dialectique à portée plus large également destiné à tenir à distance les ingérences américaines critiquant de manière récurrente le système politique chinois.

Cuba, emblématique retour aux sources communistes.

La coloration stratégique rebelle aux influences de Washington fut encore accentuée lors de l’étape de Cuba toujours sous le coup de l’embargo économique des États-Unis imposé en 1960. Arrivé le 22 juillet, le président Xi Jinping a, 10 jours après Poutine, lui aussi rendu visite à Fidel Castro, qui mit fin en 1959 à la dictature de Batista constamment soutenue par Washington.

La presse officielle chinoise a discrètement effleuré cette ligne de fracture stratégique : le Global Times estimait notamment que la Chine aiderait Cuba à lever l’embargo américain, tandis qu’un commentaire de Xinhua exhortait Washington à « repenser sa politique cubaine ». L’agence ajoutait qu’au lieu de faire obstacle au développement de l’Île, les États-Unis feraient mieux d’adopter une politique constructive et de se joindre à la Chine et à ceux qui lui portent assistance.

Accompagné à La Havane par une cinquantaine d’entrepreneurs, le président chinois compte bien concrétiser les promesses exprimées dans son discours d’arrivée où il mettait en avant l’argument classique des bénéfices mutuels : « la visite a pour but consolider notre amitié, de renforcer la confiance mutuelle et d’appuyer le développement. Elle ouvre une nouvelle phase de coopération qui sera profitable à nos deux pays ». Il est vrai que les réformes entreprises dans l’Île depuis 2006 pourraient ouvrir des opportunités pour les investisseurs chinois qui, jusqu’ici se sont montrés prudents.

….qui accompagne l’espoir d’ouverture aux affaires chinoises.

Avec un stock total de 6 Mds de $, essentiellement dans l’énergie et les mines, très loin derrière le Brésil ou le Venezuela, Cuba n’a jusqu’à présent que brièvement été une priorité chinoise, quand, en décembre 2010, CNPC avait investi dans la construction d’une raffinerie et l’industrie du nickel.

Les choses pourraient changer rapidement. 20 accords bilatéraux ont en effet été signés lors de la visite. Ils vont des prêts accordés par la Banque Chinoise de Développement à la modernisation du port de Santiago en passant par l’agriculture, la santé, les biotechnologies, l’environnement, l’éducation, les communications, les cyber-technologies et, bien sûr, les hydrocarbures. Déjà la Chine est le premier créditeur de Cuba qui, exclu de la coopération avec la Banque Mondiale, manque singulièrement de cash.

S’il est vrai que les accords conclus précédemment avec l’Île dans l’hôtellerie, l’industrie pétrolière et minière ont stagné, en partie parce que les autorités cubaines refusaient la venue d’ouvriers chinois en grand nombre, les voitures et appareils électroménagers made in China sont visibles partout, tandis que le drapeau chinois flotte sur les plateformes pétrolières louées par CNOOC le long de la côte nord-ouest de l’Île (Reuter).

Cette année Cuba a installé sa première Zone de développement à la chinoise et adopté une loi moins restrictive encourageant les investissements étrangers, notamment ceux venant de pays amis comme la Chine et la Russie. Pour la première fois les compagnies chinoises de construction seront autorisées à faire venir des nationaux chinois sur les chantiers.

 

 

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