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Xi Jinping dans le chaudron du Moyen Orient. Quête d’énergie, atouts et limites des influences chinoises

Le Roi d’Arabie Abdulaziz Al Saud décore Xi Jinping, lors de sa visite à Riyad. En échange de sa politique d’équilibre qui ne prend pas partie et promet d’aider à la résolution pacifique des conflits, Pékin attend des échanges de renseignements efficaces, la régularité des approvisionnements en pétrole et un soutien des pays arabes sur les questions du Xinjiang et du Tibet, ainsi que la reconnaissance de la politique d’une seule Chine qui inclut sans discussion Taïwan à la Chine.

Alors que cette année c’est au vice-président Li Yuanchao, plutôt qu’à Li Keqiang qu’est revenu le soin de rassurer le monde sur la situation économique de la Chine à Davos [1] Xi Jinping a, du 20 au 24 janvier, effectué une tournée dans le chaudron du Moyen Orient qui l’a conduit en Arabie Saoudite, en Égypte et en Iran.

Trois mois et-demi après l’accord iranien pressé par Washington à l’ombre de l’AEIA conclu le 18 octobre dernier et moins d’une semaine après la levée effective des sanctions américaines vieilles de plus de 30 ans contre Téhéran, le premier voyage du président chinois dans une des régions les plus instables de la planète, tourmentée par les affres des crises en Syrie et au Yemen, la carte sauvage de l’État Islamique et, tout récemment, la brutale crise religieuse entre Riyad et Téhéran, était un défi aux habituelles stratégies chinoises d’apaisement par le commerce et les projets de développement.

La bonne image de la Chine au Moyen Orient et sa faiblesse stratégique.

Les paradoxes de la situation renvoient à la compétition globale entre Washington et Pékin avec, en arrière plan, la proposition alternative chinoise d’une gouvernance mondiale différente articulée autour du respect mutuel et de la non ingérence et où l’Amérique ne jouerait plus le premier rôle. Certes, Pékin jouit dans la région de l’image réconfortante d’une puissance aux amitiés équitablement partagées, à la fois très proche de Téhéran et client bienveillant du pétrole saoudien, ayant toujours pris fait et cause contre les sanctions infligées à l’Iran et partisan d’une solution négociée de la crise syrienne excluant le renvoi brutal de Bashar el Asad.

Il reste que la dynamique stratégique de la région continue d’être animée par les États-Unis dont la réputation et l’héritage dans la zone sont pourtant – c’est un euphémisme - très controversés. Articulées autour de l’engagement militaire contre l’État islamique, l’aide aux opposants du dictateur Syrien et le tout récent accord avec Téhéran négocié grâce à la pugnacité de la diplomatie américaine en dépit de l’opposition de ses alliés israéliens et saoudiens à quoi s’ajoute la méfiance de certains européens dont la France, les initiatives de Washington tranchent avec la prudence chinoise.

Tel est l’arrière plan du premier voyage d’un n°1 chinois depuis plus de 10 ans dans une région aujourd’hui placée à l’épicentre des inquiétudes globales qui vont de l’angoisse de la prolifération nucléaire à la sidération provoquée par l’émergence d’une vision rétrograde de l’organisation du monde au moyen d’une perspective théocratique conquérante, en passant par les turbulences de la chute des cours du pétrole dont les conséquences frappent de plein fouet la Russie et le Brésil alliés de la Chine au sein des BRICS.

Pour Pékin, le défi, dont la dimension est homothétique de son poids stratégique en extension, devenu le champion de l’anti-américanisme, se dessine à l’intérieur d’une contradiction : comment replacer la manœuvre chinoise dans le jeu global sans tomber dans le piège de l’ingérence dénoncée par les stratèges chinois et sans compromettre l’image que le Bureau Politique tente de donner, au moins dans cette zone, d’arbitre bienveillant et efficace des turbulences dont il répète qu’elles sont en partie héritées des intrusions américaines.

Fait nouveau pour la Chine post-maoïste ayant pris le parti de se tenir à l’écart des grandes controverses de la planète pour renforcer sa puissance à l’abri de sa conception « aux caractéristiques chinoises » du développement, les ramifications des transes religieuses globales commencent à avoir des conséquences directes sur sa sécurité intérieure par le truchement de la région troublée du Xinjiang.

En surface et sans surprise, les déclarations chinoises sont restées conformes aux habituelles épines dorsales des politiques extérieures chinoises : la proclamation d’une proximité stratégique avec les trois capitales visitées dont la teneur n’a cependant pas le même impact d’engagement que dans l’acception de l’alliance atlantique ; la promotion systématique assortie de facilités bancaires et, en des termes identiques dans chacune des trois capitales, les projets de connexion de l’Eurasie dits des « nouvelles routes de la soie » - « Yi Dai Yi Lu - 一带 一路 - », dont le Moyen Orient est le point clé, à quoi se sont ajoutés en Iran et en Arabie Séoudite des accords sur l’énergie.

Cette fois pourtant, les traditionnels leviers internationaux de la Chine se sont doublés d’une activité diplomatique inhabituelle de la Chine à propos de la question syrienne.

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Les stratégies économiques traditionnelles « gagnant-gagnant »

Avec le président Sisi, le 20 janvier au Palais présidentiel au Caire. 32 compagnies chinoises travaillent en Egypte dans la zone économique du canal de Suez que le président a promis de porter à 100 d’ici 2020.

En Egypte, 2e étape du voyage où aucun n°1 chinois ne s’était rendu depuis 12 ans, Le Caire et Pékin ont célébré le 60e anniversaire de leur relations qui fut occasion pour Xi Jinping et Al-Sisi de signer une déclaration d’intention de 18 pages fixant les objectifs de coopération sur 5 années dans les secteurs de la politique, du commerce, de l’économie et de la sécurité.

Les deux chefs d’État ont également exprimé l’intention de faire du Monde arabe [2] un des « pivots » de la stratégie des routes de la soie par l’amélioration des capacités industrielles créatrices d’emplois et le développement d’infrastructures qui sont autant de chantiers convoités par les groupes chinois (construction d’une voie d’eau parallèle au canal de Suez ; développement des 3 métropoles de Suez, Ismaïlia et Port Saïd, construction d’une nouvelle capitale administrative ; percement de 7 tunnels reliant le Sinaï à Ismaïlia et Port Saïd).

Riyad – Téhéran : un difficile exercice d’équilibre. Avantage à l’Iran.

Avec l’Ayatollah Ali Khamenei chef suprême de l’Iran.

A Ryadh et Téhéran, Xi Jinping s’est livré à un exercice d’équilibre rendu difficile par le dernier avatar de la rivalité entre Sunnites et Chiites à la suite de l’exécution, en même temps que 47 autres personnes accusées de terrorisme, de l’imam chiite Nimr Baqeral-Nimr, très virulent opposant politique au régime saoudien dont la mort a provoqué des secousses à Téhéran, au Liban et à Barheïn.

Conscient que la proximité entre la Chine et l’Iran est observée avec attention à Ryiadh, le président chinois s’est ingénié à se tenir à distance de la crise politico-religieuse entre l’Iran et le Royaume Saoudien, s’appliquant à une rigoureuse symétrie des accords et des déclarations dans les deux capitales.

A quelques jours d’intervalles, les relations avec l’Iran et l’Arabie Saoudite ont été rehaussées d’un cran, au niveau d’un « partenariat stratégique global », tandis que les mêmes coopérations ont été proposées aux uns et aux autres dans le cadre des « routes de la soie », dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures, des capacités industrielles et de la finance.

Pour autant, la balance a tout de même penché vers l’Iran avec la promesse de multiplier par plus de 10 le commerce bilatéral d’ici 2025, de tenir des échanges annuels entre ministres des Affaires étrangères et d’augmenter la coopération sur la formation des ressources humaines et la défense, notamment en matière de lutte contre le terrorisme. En même temps, Pékin s’est engagé à favoriser l’entrée de l’Iran dans l’OCS.

Signe de la proximité particulière entre Téhéran et Pékin dont il faut rappeller qu’elle est une réminiscence de l’histoire entre la Perse et la Chine impériale (lire notre article Les très anciennes relations entre la Chine et la Perse), au cours des échanges le Président Rouhani n’a pas manqué de souligner le fait que Xi Jinping était le premier chef d’État à venir en Iran après la signature de l’accord avec les 5 membres permanents et l’Allemagne.

Alors que de lourdes suspicions subsistent entre l’Iran et l’Occident où les États-Unis – rival de la Chine - tiennent une place prééminente, nul doute que la déclaration de Rouhani reprise par l’Ayatollah Ali Khameni, aura résonné très positivement aux oreilles du Président à la cherche des nouveaux leviers de l’influence chinoise dans une région où les capacité aéronavales du Pentagone confèrent à Washington une incontestable suprématie.

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Alors qu’au milieu de sévères controverses avec la Russie et la Turquie, Washington et les Occidentaux (Allemagne, Australie, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, France, Pays Bas, Portugal, Royaume Uni) sont, avec l’Arabie Saoudite, le Bahreïn, les Emirats, la Jordanie, le Maroc et le Qatar, engagés dans une offensive militaire directe contre l’État islamique, la Chine s’est pour l’instant contentée de faire valoir la prévalence de la diplomatie.

La solution est privilégiée à la fois parce que Pékin répugnerait à s’engager dans une coalition dominée par Washington, et que, par principe, le régime reste opposé aux interventions militaires extérieures. Enfin, parce que ses capacités aéronavales sont encore dans les limbes. C’est bien la raison pour laquelle ces derniers mois Pékin a multiplié les initiatives diplomatiques, dont les effets seront cependant limités.

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Un regain d’activisme diplomatique.

Le 7 janvier 2016, après avoir reçu le 24 décembre 2015 le Ministre des Affaires étrangères syrien Walid Al-Moualem Wang Yi accueille à Pékin une délégation de l’opposition à Bashar el Asad invitée par l’Institut des Affaires Internationales.

Sans modifier ses objectifs et le choix prioritaire accordé à la négociation, Pékin a récemment tenté de compenser son effacement stratégique militaire par une intense activité diplomatique qui tranche avec les habituelles prudences chinoises. Dans un article paru le 25 juin dans la rubrique « China Power » de la revue « The Diplomat », Moritz Rudolf juriste et économiste allemand, spécialiste de la Chine et ancien stagiaire à l’Institut de Langues étrangères de Pékin, trace la portée et les limites de la diplomatie chinoise dans la fournaise du Moyen Orient.

Récemment, poussé par son désir d’apparaître comme un acteur géostratégique influent et par ses intérêts stratégiques directs notamment ceux liés aux impacts de sécurité en Chine des métastases du cancer islamique, le Politburo a multiplié les initiatives diplomatiques. Depuis la fin décembre le Waijiaobu s’active pour préparer la conférence de Genève commencée le 25 janvier entre les représentants de Damas et l’opposition syrienne pour tenter de mettre fin à la guerre civile. Le 24 décembre Wang Yi avait reçu son homologue syrien à Pékin qui, peu après, fut suivi dans la capitale chinoise par Khaled Khoja, président de la coalition des opposants à Bashar el Asad.

L’initiative qui s’éloigne du cadre strict de la non ingérence et des appels théoriques à la paix, fut une surprise pour nombre d’observateurs. Pour autant s’il est vrai que Pékin ne fournira aucun appui direct à l’opposition contre Damas, de même qu’à l’inverse, les affirmations des renseignements israéliens spéculant sur une intervention chinoise aux côtés de Moscou et au profit de Bahar el Asad tiennent de la désinformation, il n’en reste pas moins que le théâtre syrien, point focal du cancer terroriste constitue le terreau d’une menace contre les stratégies des routes de la soie et contre le territoire chinois lui-même. A la mi-janvier l’État Islamique a diffusé une vidéo en Mandarin ciblant la République Populaire et justifiant a posteriori la loi anti-terroriste votée à la fin 2015.

Il y a cependant une autre raison à l’activisme diplomatique chinois en Syrie. Il est vu par le Poliburo comme l’occasion donnée aux diplomates du Waijiaobu de s’exercer à la résolution de conflits et à la médiation dans un cadre multilatéral, une capacité maîtrisée par peu de puissances, mais constituant un attribut indispensable à une stratégie d’influence.

L’élan diplomatique chinois ciblant la crise syrienne fait suite aux efforts de médiation de Pékin entre les Taliban et le gouvernement afghan. Il s’est poursuivi récemment par l’envoi d’émissaires à Riyad et à Téhéran pour les appeler au calme au milieu de la crise ayant suivi suivi l’exécution de l’imam chiite Nimr.

Les limites de l’influence chinoise.

Pour autant, s’il est vrai que l’activisme chinois répond à la fois au souci de rester présent dans la « grande image » stratégique du Moyen Orient, tout en explorant les improbables voies diplomatiques visant à limiter la prolifération de la menace djihadiste, on voit bien que, pour l’heure, la puissance de l’action chinoise est limitée.

Ses principaux handicaps sont la faiblesse de son arrière plan stratégique militaire et son inexpérience dans une zone dont les enjeux historiques, stratégiques, culturels voire religieux renvoient directement aux relations entre le Monde arabe et Occident, dont la Chine s’est elle-même longtemps tenue à l’écart depuis le déclin des premières routes de la soie après la dislocation de l’Empire Mongol et la prévalence des routes maritimes.

Alors que le théâtre se fracture de plus en plus le long de lignes ethniques et religieuses, avec en fond de tableau la puissante rivalité rivalité religieuse entre les Chiites de Téhéran et les Sunnites de Riyad, rien ne dit que la stratégie chinoise vertueuse de l’équilibre et de la primauté économique sera toujours la meilleure pour protéger les intérêts chinois.

NOTES de CONTEXTE

Vidéo de l’État islamique ciblant la Chine

A côté des anathèmes et des appels au meurtre en Anglais, en Français et dans plusieurs autres langues occidentales en russe ou en arabe, l’État Islamique qui avait déjà ciblé la Chine par le passé au milieu de 60 autres pays désignés comme faisant partie de la « Coalition diabolique », vient de produire, début décembre 2015, une vidéo psalmodiée en Mandarin qui appelle les Chinois au « réveil » les incitant à prendre les armes pour s’insurger « comme le commande le prophète ».

La mise en ligne faisait suite à l’annonce des premières victimes chinoises des Djihadistes (Fang Jinghui pris en otage et exécuté et les trois responsables de China Railways tués dans l’attentat du 20 novembre à Bamako). Lire notre article La sécurité régionale et globale au cœur des réunions de l’APEC et de l’ASEAN

Déjà en 2014, Abu Bakr Al-Baghdadi avait déjà mentionné le Xinjiang comme un territoire à reconquérir où les « Musulmans étaient opprimés ». La même année, Wu Sike, l’envoyé spécial chinois au Moyen Orient avait exprimé les risques posés par les allers-retours de Ouïghour en Syrie. Le Global Times avait estimé leur nombre à plusieurs centaines.

La Chine et le Moyen-Orient. Un souci d’énergie.

Les intérêts directs chinois dans la région liés à la quête d’énergie datent des années 90. Ils s’expriment aussi par le développement de projets d’infrastructures dont l’élan vient d’être relancé par la Banque Asiatique pour les investissements d’infrastructure et les stratégies des « nouvelles routes de la soie ».

En décembre les visites successives des officiels de Damas et des opposants au régime syrien ont exprimé la volonté de Pékin de rester en phase avec d’éventuelles solutions. Elles traduisent aussi une évolution de la pensée stratégique chinoise en même temps que la nouvelle volonté du régime – répondant à une exigence globale – d’étendre son influence physique vers les nœuds stratégiques de la planète. Ces nouvelles tendances sont révélées par la participation à la lutte contre la piraterie dans le Golfe persique et la décision d’installer une base navale à Djibouti.

Dans le monde arabe, la Chine jouit d’une bonne image reconnue par la Ligue Arabe et son président Nabil al-Araby : « La Chine qui ne prend jamais parti et recherche toujours l’avantage de tous, est la seule puissance majeure qui a toujours promu et défendu les justes droits des Arabes ». Ces principes ont été énoncés dans la première note de politique sur le Monde Arabe de l’histoire chinoise récente que Xi Jinping a présentée au Caire. Elle met l’accent sur les « intérêts partagés » et des coopérations « à l’avantage de tous ».

Crée en 2004, le Forum de coopération sino-arabe (CACF) institutionnalisait la relation de la Chine avec les 21 pays de la Ligue Arabe. Depuis, il s’est réuni 18 fois, soit au niveau des fonctionnaires, soit au niveau des ministres. Aujourd’hui, il ne fait aucun doute que la région a pris une place essentielle dans les calculs stratégiques et de sécurité de Pékin. En publiant la note de « politique arabe » énoncée et commentée par Xi Jinping lors de sa visite, le Politburo signifiait qu’il souhaitait aller plus loin dans les coopérations stratégiques avec les pays arabes.

En échange il espère l’appui des membres de la Ligue à sa politique au Xinjiang et au Tibet, des échanges de renseignement efficaces sur les menaces terroristes et, surtout, le maintien régulier de l’approvisionnement en pétrole (50% des importations chinoises - soit 3,2 millions de barils/jour, en augmentation de 12% par an, - viennent de la région, l’Arabie saoudite étant le 1er fournisseur de la zone).

Là se situe un risque. Alors que Pékin parie que, sous son influence, les pays de la zone placeront progressivement les échanges économiques au cœur des relations, il n’est pas certain que la position de défenseur de la stabilité des régimes et de médiateur neutre à équidistance entre Riyad et Téhéran soit tenable.

Récemment ses veto successifs avec Moscou pour bloquer plusieurs résolutions des NU sur la Syrie lui ont attiré la vindicte de certains médias arabes et celle des opposants à Bashar el Asad qui, au Liban, ont brûlé des drapeaux chinois.

Note(s) :

[1Rappelons que, résultat des tractations entre les factions avant le 18e Congrès, Li Yuanchao, vice-président de la RPC n’est que le n°15 du Bureau Politique, loin derrière Li Keqiang, premier ministre et n°2 du Parti. Le fait que ce dernier ait cédé sa place à Davos où il se rendait régulièrement, pourrait signaler une urgence interne, peut-être liée à la situation fragilisée des finances chinoises.

[2Le 21 janvier, Xi Jinping a prononcé un discours au siège de la Ligue Arabe où il a exposé sa vision de la coopération appuyée non seulement sur des projets d’infrastructures, mais également sur des transferts de technologies, notamment dans le domaine du génie civil où sont déjà impliqués plusieurs groupes chinois. Il a également promis 7,5 millions de $ d’aide à l’amélioration des conditions de vie des palestiniens et 35 millions d’assistance humanitaire au Liban, à la Libye et au Yemen.

Enfin, comme il l’avait fait pour l’Afrique, à la mi-décembre 2015 à Johanesburg, le président chinois a annoncé la création d’un fond d’investissement de 20 Mds de $ et l’octroi de prêts à taux réduits sur le long terme de 10 Mds de $ qui s’ajoutent aux 10 Mds $ de prêts commerciaux.

 

 

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