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›› Politique intérieure

Le parti et ses milliardaires. Histoires troubles, corruption et querelles politiques

Depuis quelques semaines, les médias de la planète commentent plusieurs incidents concernant des milliardaires chinois directement aux prises avec le pouvoir politique à Pékin. Tout indique que l’arrière plan de ces affaires mêle à la fois la lutte contre la corruption et la compétition de pouvoir en amont du 19e Congrès.

Tirant profit de la campagne anti-corruption, Xi Jinping semble en effet décidé à réduire au silence certains vieux oligarques à la retraite, très connectés aux affaires, à la fois hostiles à sa politique générale de fermeture politique et critiques de la campagne anti-corruption, heurtant leurs intérêts et dont ils disent, non sans raison, qu’elle paralyse le parti.

Depuis 2012, une faction de la mouvance des anciens gène en effet la stratégie du n°1 chinois de nettoyage éthique accompagnant le resserrement de son pouvoir dans l’armée, dans le système législatif, au sein de la nébuleuse des groupes industriels publics et au cœur des réseaux de la finance chinoise.

Alors que le régime prépare la Grand Messe politique du 19e Congrès, ce qui ressemble de plus en plus à une chasse aux grandes fortunes expatriées répond en écho à une série d’accusations dénonçant les inextricables liens entre le pouvoir politique et les affaires dont le coup d’envoi avait été donné en octobre 2012, avant le 18e Congrès, par le New-York Times qui, dans un article remarqué, avait mis Wen Jiabao sur la sellette avec, au passage, quelques, allégations révélant la fortune des proches de Xi Jinping (lire notre article 温爷爷, Wen Yeye, le grand-père du peuple entre corruption et guerre des clans.).

Parallèlement à l’opération contre les milliardaires vivant à l’étranger, Xi Jinping et la Commission de discipline du Parti ont déclenché une offensive visant les régulateurs corrompus de la finance chinoise, un des bastions des résistances aux réformes où se mêlent la corruption et, par construction, les pires enchevêtrements entre la politique et les affaires autour d’une longue série d’avantages acquis dont les tenants sont souvent des oligarques à la retraite.

Le dernier haut fonctionnaire pris dans les filets de cette chasse est Xiang Junbo [1] président de la Commission de régulation des assurances accusé de corruption et de trafic d’influence auprès de JP Morgan Chase au profit d’une jeune interprète. Une affaire qui met également la banque américaine en porte à faux aux États-Unis. Selon le Quotidien du Peuple, la mise en examen de Xiang inaugure une nouvelle phase de la lutte contre la corruption des élites.

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Pour l’heure, l’attention s’est concentrée sur deux milliardaires. Le premier, Xiao Jianhua, 肖建华 32e fortune de Chine estimée à 6 Mds de $, disparu d’un hôtel de luxe à Hong Kong lors du week-end du nouvel an et dont l’image s’est popularisée par l’exposé public de son style de vie solitaire et ses équipes de garde du corps féminins, serait à Pékin où la sécurité d’État l’aurait enlevé par une opération secrète.

Le deuxième, Guo Wengui, magnat exubérant de l’immobilier, teste la patience du régime en dévoilant depuis la Floride où il loge dans le complexe appartenant à Donald Trump, quelques secrets inavouables de l’oligarchie. En amont du 19e Congrès, ces mises à jour publiques des querelles politiques internes et de quelques turpitudes cachées créent une tension qui se lit dans les médias officiels qui tous tirent à boulets rouges sur le milliardaire félon.

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La disparition de Xiao Jianhua

Agé de 46 ans, diplômé de droit de l’université de Pékin, Xiao, citoyen du Canada où il possède une propriété, a fondé le holding financier « Tomorrow ». Investi dans les nouvelles technologies de l’information et les secteurs du ciment, des métaux rares et de l’énergie (charbon), le groupe de Xiao contrôle au moins 9 sociétés industrielles cotées en bourse et plus ou moins directement 30 institutions financières dont 12 banques locales et 6 maisons de courtage.

Selon le South China Morning Post, Xiao avait, dans une interview datée de mai 2013 au « 21st Century Business Herald, 21世纪 经济 报道 » dont le site web a été fermé par le Parti en avril 2015, réfuté toutes les accusations selon lesquelles sa fortune et ses affaires - néanmoins très peu transparentes - auraient été entachées de fraudes. En avril 2014, révélant une information sensible éveillant le soupçon de règlements de comptes et de luttes politiques, le New-York Times avait annoncé qu’une de ses sociétés avait acheté 2,4 millions de $ d’actions appartenant à Qi Qiaoqiao, la sœur de Xi Jinping, lors de son accession au pouvoir en 2013.

A Pékin, Xiao subirait des interrogatoires dans le cadre d’une enquête sur les circonstances – notamment les délits d’initiés – ayant déclenché les secousses boursières de juillet 2015. Il est également possible qu’il soit soupçonné d’avoir trempé dans des arrangements ayant facilité la fuite des capitaux. Surtout, confortant l’hypothèse que le Parti est entré dans la phase de luttes politiques en amont du Congrès, le groupe de Xiao fut, en 2007, impliqué dans le transfert au tiers de sa valeur de la centrale électrique de Luneng au Shandong à Zeng Wei, fils de Zeng Qinghong, 78 ans, ancien membre du Comité Permanent et ancien vice-président de la République (2003 – 2008).

Zeng Qinghong, un obstacle politique.

A tort considéré comme le point d’appui essentiel de la faction Jiang Zemin, Zeng Qinghong dont l’arrière plan politique est plus sophistiqué que ne le disent la plupart des analystes, représente en réalité dans le paysage politique chinois une philosophie alternative à la sècheresse répressive de Xi Jinping.

S’il est vrai que, dans les luttes politiques qui s’annoncent, Zeng, ancien grand maître des ressources humaines et de l’organisation du Parti est comme la plupart des oligarques handicapé par le talon d’Achille de ses connections affairistes, la vérité oblige à dire qu’il fut aussi l’homme qui, en 2004, poussa Jiang Zemin à la retraite, ce qui le dédouane d’une allégeance à la « faction de Shanghai ».

Mieux encore. En 2007, quand Chen Liangyu le secrétaire général du Parti de Shanghai était tombé pour corruption, Zeng, alors Vice-président et à la tête de l’Ecole centrale du Parti, s’était démarqué de Jiang Zemin et rangé aux côtés de Hu Jintao.

Surtout, à rebours de la trajectoire de resserrement politique de Xi Jinping, il avait, de 2000 à 2008, développé avec Hu Jintao dont il était le Vice-président, une prudente stratégie d’ouverture, instaurant les candidatures multiples pour les parlementaires locaux, accueillant plus d’intellectuels et hommes d’affaires dans le sérail du Parti, élargissant les échanges avec la société civile et augmentant la transparence du Bureau Politique.

Alors qu’elles sont redevenues secrètes, les études des centres de recherche du régime, même très critiques, étaient publiques, comme l’étaient les échanges entre le centre et les pouvoirs locaux ; la méritocratie avait progressé, articulée non pas à des allégeances politiques, mais à des critères d’évaluation de l’efficacité des cadres ; des limites d’âge ont été mises en place et progressivement respectées, tandis que tous les cadres subissaient des remises à niveau à mi- carrière et ne pouvaient s’éterniser plus de quelques années dans un même poste.

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Tel est l’arrière-plan des luttes de pouvoir en cours en amont du 19e Congrès. Elles dépassent clairement la chasse aux corrompus et cristallisent une discorde autour de la philosophie politique du régime où Zeng Qinghong constitue un symbole inverse de la méthode Xi Jinping dont l’influence autoritaire et répressive s’est fait sentir dès sa promotion au poste de vice président en 2007. Depuis 2009, la plupart des ouvertures initiées par le couple Hu – Zeng (mis à part la formation des cadres) ont été annulées.

A Pékin, l’interrogatoire policier auquel est soumis Xiao Jianhua lié au clan Zeng Qinghong n’est donc pas seulement une péripétie du redressement éthique ; il est aussi l’indice d’une rivalité entre deux conceptions de la marche de la Chine. L’une prudemment ouverte à une réforme politique contrôlée, l’autre plus crispée qui n’entend faire courir aucun risque au Parti.

Guo Wengui dévoile les arcanes du Parti.

Le deuxième milliardaire sur la sellette est Guo Wengui, 郭文贵 50 ans, magnat de l’immobilier à la tête de Beijing Zenith Holding, 73e fortune de Chine. Exilé aux États-Unis depuis 2015, visé par une enquête judiciaire pour trafic d’influence et corruption, il fait l’objet d’une demande d’extradition et d’une recherche Interpol lancée le 19 avril.

En Chine, il est connu depuis 2006 pour avoir, par une vidéo diffusée sur internet, discrédité Liu Zhihua, le vice-maire de Pékin filmé avec des prostituées en représailles de l’obstruction municipale contre son projet de construction de l’hôtel Pangu face au stade olympique, dont le sommet, d’une remarquable laideur, est en forme de torche.

En 2015, Hu Shuli qui dirige Caixin media, avait publié une longue investigation sur le personnage, ses méthodes brutales contre ses rivaux en affaires et ses connexions avec Ma Jian ancien n°2 de la sécurité d’État aujourd’hui en prison. Fidèle à sa stratégie de défense par des attaques brutales, Guo avait répliqué en accusant Hu Shuli de corruption et d’adultère avec Li You, l’ancien PDG egalement en prison de Founder 方正集团- Joint Venture avec le Crédit Suisse (technologies de l’information, pharmacie, finances, immobilier, commerce de matières premières).

Accusé par Pékin d’avoir corrompu Ma Jian cité plus haut, en échange de services allant d’écoutes téléphoniques de ses rivaux, aux intimidations de journalistes et d’hommes d’affaires qui le gênent, Guo contre attaque depuis plusieurs mois, en révélant les fortunes cachées des dirigeants et les luttes de pouvoir au sein de l’appareil de sécurité chinois.

Feu contre la Commmission de discipline et la police.

Depuis les États-Unis où il réside dans le complexe résidentiel de Mars-a-Largo de Donald Trump en Floride, Guo distille à des sites d’information en Chinois écoutés en Occident des informations sensibles sur l’oligarchie du régime. La cible la plus névralgique des accusations de Guo concerne He Guoqiang, 74 ans, à la retraite, ancien président de la Commission de discipline du parti, prédecesseur de Wang Qishan.

Selon Guo, en 2012, He Guoqiang, alors n°8 du régime, faisait partie de la mouvance de Zhou Younkang, ancien chef de la sécurité d’État et aurait du tomber avec lui. Or, il a été épargné, ce qui, selon notre milliardaire bavard, montre les limites politiques de la campagne anti-corruption et la vulnérabilité du système chinois.

Aujourd’hui les charges du milliardaire ciblent le fils de He Guoqiang, He Jintao, un des plus gros actionnaires du groupe Founder dont Guo voulait acheter une part des actions et au sein duquel il est avéré, par une enquête du New-York Times, que la famille He possède de gros intérêts dissimulés sous des compagnies écran et des prête-noms.

Lire L’après Bo Xilai. Protéger le Parti et préparer l’avenir. Un Français dans la tourmente.

L’autre cible de Guo est Fu Zhengua, vice-ministre de la sécurité depuis 2013 que Guo accuse d’avoir torturé sa famille et harcelé Ma Jian en raison de dossiers secrets accumulés par lui sur tous les cadres régime.

Mais l’incident ayant le plus indisposé Pékin est l’interview donné par Guo à Voice Of America, le 19 avril que le gouvernement chinois aurait tenté de stopper où il dévoilait que les harcèlements contre sa famille était un chantage de Fu pour obtenir des informations sur la fortune de Wang Qishan, actuel n°6 du Parti et maître d’œuvre de la lutte anti-corruption.

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Ces incidents rocambolesques dignes d’un roman d’espionnage où l’on voit un milliardaire remettre en cause la lutte contre la corruption ciblant depuis les États-Unis les oligarques intouchables, renvoie à l’une des plus grandes vulnérabilités du régime, que Xi Jinping, lui-même un de ces « fils de prince » assimilés à une caste privilégiée et enrichie de manière trouble, tente de tenir à distance.

Ayant lancé une campagne sans précédent contre les fortunes douteuses pour donner du parti l’image d’une organisation politique sans reproches au service du Peuple (selon la formule de Mao 为人民服务), il mesure à quel point la machine a du mal à couper les liens avec les affaires, tandis que, depuis leur retraite, les anciens, continuent à protéger leurs intérêts acquis.

Formant une nébuleuse de 594 individus, les milliardaires étroitement imbriqués à la machine politique portent un sérieux potentiel de blocage des réformes et dessinent les contours d’une lutte interne où se mêlent à la fois des intérêts d’affaires et une conception du pouvoir moins intransigeante que celle de Xi Jinping.

Lors du 6e plenum en octobre dernier 2016, ces tensions politiques avaient percé la surface cadenassée de la scène politique chinoise par le truchement de deux événements.

1) La publication, le 21 octobre, trois jours avant le plenum par le magazine du Parti Qiu Shi 求事 (Quête de vérité) édité par l’École Centrale du Parti d’un éditorial qui, effleurant le cœur des controverses autour de la campagne de redressement éthique, soulevait la question des effets de la campagne anti-corruption sur l’efficacité de la bureaucratie ;

2) la contre attaque de la tête du régime par la diffusion, immédiatement en amont du plenum d’une série télévisée d’un genre nouveau en noir et blanc intitulée « 永远 在路上 - toujours sur la route - », présentant aux chinois les contritions publiques éplorées d’officiels convaincus de corruption et souvent très lourdement condamnés.

Lire aussi Le 6e Plenum, remise en ordre éthique du Parti et adoubement de Xi Jinping.

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Note de Contexte.

Quelques milliardaires ciblés par le pouvoir.

La chasse aux milliardaires n’est pas nouvelle. S’il est vrai que certains sont d’authentiques escrocs, beaucoup d’autres sont inquiétés uniquement comme témoins dans la vaste opération de nettoyage ethique conduite par Xi Jinping.

Alors que les informations ne sont que parcellaires, on imagine aussi que quelques charges ont des arrière-pensées politiques, tandis que certaines cibles retent protégées, soit parce que leurs connexions avec la tête du régime sont trop étroites, soit parce que leur chute serait politiquement trop sensible.

Enfin, la bourrasque contre les contre fortunes ébranle aussi le monde officiel de la finance.

Lai Changxing

58, ans, symbolise les dérapages des affaires à la fois financières et morales et leurs connexions avec le pouvoir dans les années 90. Réfugié au Canada, il a été extradé en 2011 après 10 ans de bataille juridique entre Pékin et Ottawa. En 2012, il a été condamné à la prison à vie pour corruption aggravée ayant entraîné dans sa chute plus de 60 fonctionnaires dont un n°2 de la sécurité publique, un autre de la lutte contre la contrebande et le vice-maire de Xiamen. Mais d’autres membres haut placés du Bureau Politique avaient été épargnés.

Xu Xiang

Arrêté à la fin 2015, Xu, 40 ans était le gestionnaire d’un des plus lucratifs fonds spéculatifs chinois d’une valeur de 2,9 Mds de $, offrant les retours les plus importants du marché. Après la crise boursière de 2015, il a été condamné à 5 années de prison et à une amende de 11 Mds de Yuan (1,5 Mds d’€) par un cour de Qingdao pour manipulation des cours de la bourse avec 13 sociétés cotées. Dans la foulée le parti avait démis de ses fonctions Yao Gang le président de la Commission de régulation boursière.

Lire :
- Remue-ménage dans la planète finance chinoise.
- Chute d’un bouc émissaire. Xiao Gang patron de la Commision de régulation boursière est relevé de ses fonctions.

Guo Guangchang.

50 ans, PDG de Fosun propriétaire du Club Med depuis 2015, 41e fortune de Chine avec 7,3 Mds de $ avait « disparu », « enlevé » par la police à l’aéroport de Shanghai le 10 décembre 2015. Après sa réapparition, 4 jours plus tard, il a annoncé avoir assisté la police dans une enquête, sans préciser laquelle.

Xu Ming

Fondateur du groupe Dalian Shide group 大连希德集团, proche de Bo Xilai, le n°1 de Chongqing membre du Bureau Politique, démis de ses fonctions durant le 18e Congrès et condamné à la prison à vie, Xu Ming avait été condamné à 4 ans de prison en 2012 pour corruption. Agé de 44 ans, il est mort d’une crise cardiaque le 4 décembre 2015 dans une prison de Wuhan, 4 mois avant la fin de sa peine.

Dans un article du 7 décembre 2015, Brice Pedroletti correspondant en Chine du journal Le Monde, jugeait la mort suspecte dans « un contexte de censure extrême ». Rappelant les connexions de Xu avec GU Kailai, épouse de BO, condamnée à mort avec sursis pour le meurtre du consultant anglais Neil Heywood, l’article rendait compte de la réaction incrédule des internautes chinois soulignant que Xu ne souffrait pas de troubles cardiaques.

Note(s) :

[1La mise en examen de Xiang Junbo survient au milieu d’une mise en alerte du système financier chinois sur la sellette depuis les secousses boursières de juillet 2015. En décembre 2016, lors de la conférence économique centrale, Xi Jinping lui-même avait annoncé un alourdissement des contrôles de la sphère financière.

Plusieurs hauts responsables ont été mis en détention dont Yao Gang et Zhang Yujun membres de la commission de régulation boursière, tandis que des opérations de fusions-acquisitions ont été stoppées et que le pouvoir tentait de réduire le chaos du secteur de l’assurance.

Ce dernier avait été provoqué par Xiang Junbo lui-même qui, en arrivant à la tête du secteur en 2011, avait décidé une régulation qui laissa libre cours aux abus. Résultat, des groupes privés comme Anbang ou Foresea Life ont accumulé de considérables profits, provoquant un explosion des avoirs des compagnies d’assurance qui passèrent de 6000 à 15 000 Mds de Yuan en 5 ans (800 à 2000 Mds d’€). Ces soudaines fortunes furent à la racine de comportements erratiques de groupes chinois à l’étranger.

Lire La nouvelle agressivité des groupes chinois à l’international mise en perspective.

Depuis janvier, suite à l’injonction de Xi Jinping, Xiang Junbo s’appliquait à corriger les dérèglements qu’il avait lui-même initiés. Mais sa marche arrière n’a pas suffi à le protéger.

 

 

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