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Le rapport de la Banque mondiale du 14 juin sur le développement des transports urbains en Chine sonne comme un avertissement et suggère de nombreuses améliorations. Avec toujours plus d’automobiles sur les routes, dit ce texte, les grandes villes de Chine souffrent de bouchons, de l’air pollué, d’extensions anarchiques et de conversions excessives de terres arables.
Le gouvernement central “doit mieux maîtriser les embouteillages, la pollution étouffante de l’air et les autres problèmes des transports urbains”. Le rapport lui conseille de renforcer son rôle en donnant des directives politiques plus fermes et en récompensant les plans à long terme et les développements durables.
Les Congrès populaires locaux devraient mieux contrôler l’action des autorités municipales touchant la protection de l’environnement, la qualité de vie urbaine et le développement des transports.
Bref, devant les nouveaux défis créés par l’urbanisation et la motorisation rapides, “diverses faiblesses institutionnelles sont au cœur des problèmes de transports urbains”.
Les auteurs du rapport de la BM restent toutefois positifs, en évoquant des “études récentes” selon lesquelles “un ensemble de politiques et de technologies pourraient aider les villes à maîtriser la consommation de carburants et l’émission des gaz à effet de serre” : véhicules économes en énergie, carburants propres, développement compact des villes, amélioration des transports publics et impôts accrus sur les produits pétroliers.