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Une des dimensions de la misère rémanente

A la veille du Nouvel An lunaire, une circulaire du gouvernement central a prescrit aux autorités locales d’accroître les secours aux personnes dans le besoin. En particulier, la subvention mensuelle minimum de survie doit être augmentée de 15 yuans par personne (1,5 euro) dans les zones urbaines et de 10 yuans (1 euro) dans les zones rurales.

Bien que faible, cette subvention existe officiellement dans les zones urbaines de toute la Chine depuis une dizaine d’années et dans les zones rurales depuis l’an dernier. Son montant dépend des régions et vise, en principe, à couvrir les dépenses minimales d’alimentation et d’habillement des personnes sans ressources. En 2007 en moyenne, la subvention mensuelle a été de 182,4 yuans pour les citadins pauvres (18 euros) et de 70 yuans (7 euros) pour les ruraux.

Selon Xinhua, les bénéficiaires ont été évalués en 2007 à près de 23 millions de citadins démunis et à 34,5 millions de ruraux, les deux chiffres étant chacun en hausse annuelle de 20 à 30 %. Il y a donc officiellement en Chine 57 millions de personnes subventionnées pour pauvreté extrême (4,3% de la population).

L’effort est remarquable, mais il convient de se méfier des chiffres. La Banque mondiale maintient son estimation d’environ cent millions de Chinois disposant de moins d’un dollar par jour. Il faut espérer que la subvention mensuelle minimum de survie sera réellement appliquée partout en Chine et qu’elle correspondra mieux aux besoins.


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