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›› Editorial

Congrès populaires locaux : des élections “aux caractéristiques chinoises”

Selon les médias officiels, l’élection d’environ deux millions de députés aux Congrès populaires locaux (cantons et bourgs) va bon train et doit être terminée avant décembre 2007. Des centaines de ces circonscriptions locales auraient déjà achevé ce processus dans une douzaine de provinces, régions ou municipalités autonomes. Dans cinq de celles-ci, les Congrès locaux ont même déjà désignés les dirigeants et gouvernements du même niveau. Les mandats sont maintenant de cinq ans.

L’importance de ces élections vient de ce que les assemblées locales sont les seules où la population elle-même vote directement, “selon les modalités de la Constitution et de la Loi électorale”. Le parti communiste contrôle de près les candidats, qui sont désormais toujours un peu plus nombreux que les postes à pourvoir. Il cherche en même temps, plutôt timidement, à améliorer son image à l’intérieur comme à l’extérieur.

Les candidats aux deux niveaux locaux “sont soit recommandés par des partis politiques, organisations, soit nommés par les électeurs de façon conjointe” (Xinhua, 04/01), voire présentés dans des meetings publics.

La phrase ci-dessus, où tous les mots comptent, reste très ambigue dans un régime politique fondé formellement sur la “direction” absolue du parti, seul à faire campagne. Recommandés ou nommés, les candidats sont choisis en fonction d’une certaine représentativité sociologique, ainsi que de leur comportement moral et civique et de la confiance des cadres locaux du PCC.

Le parti est ainsi le maître tout en tentant de rester en phase avec la population. Mais le système tend aussi à perpétuer, à l’échelon local, ses privilèges, ses habitudes et son discours. Le PCC a, en outre, ses élections internes de Comités, locaux, provinciaux et central, qui sont les vrais dépositaires d’un pouvoir dont ils tiennent tous les leviers.

 

 

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