Your browser does not support JavaScript!

Repérer l'essentiel de l'information • Chercher le sens de l'événement • Comprendre l'évolution de la Chine

 Cliquez ici pour générer le PDF de cet article :

›› Economie

Contrôler la croissance, restructurer l’économie. La difficile quête de la qualité

Les brèves ci-après proposent une radiographie de l’économie chinoise à la veille de la Grand Messe annuelle de l’Assemblée Nationale Populaire. Elles révèlent que la succession de mesures adoptées pour contrôler l’inflation ont commencé à ralentir la production de la machine industrielle, tandis que les rapports avec la main d’œuvre dans le bassin d’emploi de la Rivière des Perles est en train de se modifier dans les entreprises à faible valeur ajoutée.

Dans un contexte où le gouvernement peine à restructurer le secteur industriel (acier, charbon, terres rares, énergies renouvelables) et celui de l’énergie, et où la réorientation de l’économie vers plus de consommation intérieure et d’investissements sociaux est handicapée par de nombreux obstacles structurels, le pouvoir a fixé l’objectif moyen de la croissance à 7% dans les 5 années qui viennent. Cette réduction des objectifs qui a peu de chance d’être respectée, témoigne cependant de la volonté du Régime de privilégier la croissance qualitative, et les investissements sociaux, une priorité déjà définie en 2002 et 2007.

Les achats d’actifs dans le secteur des énergies fossiles en Amérique du Nord et en Europe (1er pas de CNPC sur le Vieux Continent) confirment les priorités et les besoins de la Chine en énergie, dont la consommation augmente de 15% par an. Dans un avenir prévisible, cette dernière continuera à reposer sur les ressources fossiles qui seront l’un des secteurs prioritaires de la R&D au cours du 12e Plan. Les objectifs de porter la part des énergies renouvelables à 15% sont confirmés.

Les tensions avec les pays occidentaux et notamment les Etats-Unis sur la question de la captation des technologies sensibles ne se relâchent pas et se traduisent par le blocage des investissements du géant des télécom Huawei aux Etats-Unis et, en réponse, la création en Chine d’une commission de contrôle des investissements étrangers aux attributions larges, dont les critères dépassent la sécurité défense et s’élargissent à la sécurité économique. Ces raidissements handicaperont la Chine, toujours en partie dépendante des hautes technologies importées, clés d’un développement de meilleure qualité.

++++

Promesse de ralentissement de la croissance. Une fois de plus la direction politique du pays fixe une moyenne de croissance pour les 5 années, très en-deçà des performances moyennes de l’économie chinoise. En 2007, elle avait été fixée à 7,5%. Cette fois le pouvoir entend la limiter à 7%.

L’annonce d’un ralentissement, qui ne se traduit cependant pas dans les faits, est à la fois une indication des priorités du pouvoir et des difficultés qu’il éprouve à les mettre en œuvre. La volonté de ralentissement affichée depuis 10 ans, traduit la volonté de réorienter le moteur du développement de la Chine vers la consommation intérieure et l’amélioration de l’environnement social, tout en réduisant la dépendance de l’économie à l’export et aux investissements internes.

Mais la structure de l’économie reste encore globalement articulée autour des grands groupes industriels connectés au pouvoir et gourmands en capitaux, tandis qu’en province, la majorité des cadres locaux ont toujours une culture quantitative de la croissance. Pour corriger cette approche, le Parti est en train de mettre au point une grille d’appréciation de performances des cadres focalisant plus sur la qualité du développement, les performances sociales et la protection de l’environnement.

Ces préoccupations ont été résumées par le Premier Ministre, en amont de la réunion annuelle de l’ANP, commencée le 5 mars : « l’expansion aveugle de l’économie produira des surcapacités, et portera atteinte à l’environnement. Le développement économique quantitatif n’est pas durable. Le monde parle de l’émergence de la Chine. De mon point de vue, cette émergence devrait être celle de son système éducatif et de ses talents ». Dans un autre déclaration Wen Jiabao a également promis la construction de 36 millions de logements à loyers modérés et réaffirmé la volonté du pouvoir de freiner l’inflation et la spéculation.

++++

Ralentissement de la production. Inflation. La production de l’usine du monde s’est ralentie en décembre et janvier après la succession de mesures de freinage adoptées par la Banque de Chine (dernière hausse des taux d’intérêts le 8 février - et le 18 février, 2e relèvement des réserves obligatoires des banques depuis le début de l’année).

S’il est vrai que ces indices en recul inquiètent les investisseurs et la bourse (en baisse de 12% depuis novembre), ils sont aussi le signe que la politique de resserrement décidée par les autorités pour contenir l’inflation et désamorcer les risques posés par les spéculations immobilières (fortes contraintes pour l’achat d’un deuxième bien immobilier, taxes à la propriété) commence à produire des effets.

Le gouvernement reste cependant prudent, puisque le 30 janvier il annonçait que les flux de capitaux et la tendance générale à la hausse des salaires continueraient à alimenter l’inflation. En janvier la hausse des prix était de 4,9% tirée vers le haut par les prix des denrées alimentaires en hausse de 10%.

Contrôle des prix. Le 20 février, le gouvernement a annoncé qu’il contrôlerait les prix des produits agricoles en limitant les exportations, en mettant sur le marché une partie de ses réserves et en organisant directement les importations si nécessaire.

Une déclaration mise en ligne sur le site du Conseil des Affaires d’Etat promettait également de contrôler la constitution des stocks par les particuliers et de limiter les effets inflationnistes des circuits de distribution et des spéculations, notamment sur la viande, les légumes, le sucre et les produits laitiers. En mars la Commission Nationale pour la Recherche et Développement effectuera une inspection dans tout le pays pour vérifier le niveau des prix et de la production.

++++

Pénurie de main d’œuvre dans le delta de la Rivière des Perles L’environnement industriel et ouvrier est en train de changer dans la région de Shenzhen. Les usines à forte intensité de main d’œuvre éprouvent des difficultés à conserver leur main d’œuvre qui continue à faire pression pour des augmentations de salaires.

En janvier, 30 ouvriers d’une usine de vêtements de Shenzhen sont montés sur le toit d’un hangar et ont menacé de sauter tous ensemble. Selon le directeur de l’usine, les salaires mensuels de ses ouvriers étaient déjà plus de 2 fois supérieurs au salaire minimum (280 euros au lieu de 120 euros). Certains patrons multiplient les efforts pour garder leurs ouvriers migrants (paiement des voyages aller-retour, ou gratifications en fin d’année, voyages d’entreprises, amélioration du cadre de vie et de travail). Pour les secteurs à faible valeur ajoutée (jouets, chaussures, vêtements, textiles), la question commence à se poser du maintien de leur activité en Chine.

La pénurie de main d’œuvre s’accentuera dans le futur. En 2025, le nombre de jeunes de 15 à 24 ans, tranche d’âge de la majorité des migrants et de la main d’œuvre dans le Delta, sera de 150 millions, alors qu’elle était de 220 millions en 2005.

Recherche et développement. Priorité à l’énergie et aux énergies fossiles. Selon le ministère des Sciences et de la Technologie, c’est le secteur de l’énergie qui bénéficiera de la majorité des fonds alloués à la R&D au cours du 12e plan. S’il est vrai que 12 projets seront consacrés aux énergies propres et à la coopération avec les Etats-Unis, ce sont encore les énergies fossiles qui rafleront la majeure partie des crédits évalués à 10 Mds de $, notamment pour l’exploration profonde terrestre et sous-marine.

Le nucléaire sera la 2e priorité avec des recherches sur le retraitement et les réacteurs à neutrons rapides, dont la mise au point ne sera cependant pas terminée avant 2050, selon les experts chinois eux-mêmes. C’est pourquoi, une partie importante des crédits alloués au nucléaire sera consacrée aux achats de technologies à l’étranger, notamment en France.

++++

Sècheresse : Début février le gouvernement chinois annonçait que plus d’1/3 des récoltes de céréales seraient menacé par la sècheresse et, le 8 février, l’agence Xinhua déclarait que la sècheresse en cours dans la province du Shandong était la pire depuis 2 siècles. Le 28 février le China Daily confirmait que plus de 6 millions d’hectares de terres céréalières étaient en grave déficit hydrique dans les provinces centrales (soit 35% des cultures et 21% des terres cultivables) et qu’au Shandong 12 millions de personnes et plus de 8 millions de têtes de bétail souffraient du manque d’eau potable.

Selon le journal, cette sècheresse inhabituelle se prolongerait dans le sud-ouest de la Chine. Le manque de pluie induit une augmentation du prix des céréales du 8% entre janvier et février et de 16% par rapport à la même période 2010. La Chine a accumulé 53 millions de tonnes de réserves de céréales. En 2010, elle en avait mis une partie sur le marché mondial. Cette année, elles serviront à alléger la pression sur les prix en Chine.

Investissements des sociétés d’hydrocarbures : Petrochina, le n°1 chinois des hydrocarbures, filiale de CNPC cotée à New-York, fait une offre de 5,4 Mds de $ pour acheter 50% des parts d’un gisement de gaz de schiste en Colombie britannique, appartenant à la compagnie ENCANA. C’est le plus important projet d’investissements chinois dans ce secteur. L’acquisition est encore soumise à l’approbation du gouvernement canadien. Les experts considèrent que l’opération très profitable pour ENCANA aura lieu.

En 6 mois, c’est le 3e projet chinois d’investissements dans les gaz de schistes. Les 2 autres ont été conclus entre CNOOC, un autre géant chinois des hydrocarbures et la compagnie américaine Chesepeake Energy Corp. En 2010, Petrochina avait, en coopération avec Shell, offert d’acheter la compagnie australienne d’exploration gazière Arrow Energy pour un montant de 3,1 Mds de $. SINOPEC, la 3e compagnie chinoise du secteur avait déjà fait l’acquisition des parts de CONOCO Philips dans la compagnie canadienne d’exploration d’hydrocarbure Syncrude (Alberta).

La quête de ressources énergétiques et de matières premières reste l’un des premiers objectifs des engagements extérieurs de la Chine.

Le 1er février, Petrochina a fait ses premiers pas en Europe par une offre de 1.015 Mds de $ au britannique INEOS pour acquérir 50,1% de la raffinerie de Grangemouth en Ecosse et 49,9% de celle de Lavera en France. L’offre est soumise à l’accord des autorités de la concurrence.

Début mars la Commission pour la réforme et développement approuvait un projet de JV 50/50 entre le Koweit et Sinopec, évalué à 9 Mds de $ pour la construction d’une raffinerie à Zhanjiang (l’ancien Fort Bayard des Français, dans la province de Canton). Le Koweit était en 2010 le 9e fournisseur en pétrole de la Chine avec 223 000 barils/jour. Il envisage de doubler ce chiffre, ce qui le placera au 3e rang, juste derrière l’Angola, l’Arabie Saoudite et l’Iran.

++++

Contrôle du secteur des terres rares : En mai prochain, la Chine mettra en place une structure de contrôle des terres rares. Cette dernière supervisera la remise en ordre du secteur, les regroupements ordonnés par l’Etat, le processus d’extraction, de raffinage et l’export. Les déclarations officielles qui entourent ce projet expliquent qu’il s’agit de « rééquilibrer les marchés intérieur et extérieur, d’interdire les exploitations illégales et de réduire les dommages écologiques ». L’ambition du gouvernement est de diminuer notablement les exportations de matière brute pour les remplacer par des produits manufacturés à forte valeur ajoutée.

S’agissant des exportations, le ministère affirme que « le quota fixé par l’Etat tiendra compte des ressources de la Chine et de la situation du marché international ». En 2010, les exportations de terres rares ont atteint 39 800 tonnes, en baisse de 9% par rapport à 2009, mais ont encore largement excédé les quotas prévus. Aucune explication n’a été donnée pour expliquer ces dépassements.

La communication du gouvernement sur les quotas, qui alterne entre les déclarations rassurantes et l’expression d’une volonté de remise en ordre du secteur reste floue. En novembre 2010, le message officiel était que « les exportations de terres rares ne baisseraient pas de manière significative » ; en janvier le bruit courait que le quota d’exports pour 2011 serait de 14 400 tonnes, soit une diminution de 63%.

Le durcissement de la position de Pékin a incité les Etats-Unis et l’Australie à remettre en service les anciennes mines abandonnées, que la faiblesse des prix chinois avaient rendu non rentables. Le Japon va s’engager massivement dans la voie du recyclage, en coopération avec d’autres pays d’Asie dont le Vietnam et la Mongolie.

Contrôle des investissements étrangers dans les secteurs sensibles. A la mi-février, le gouvernement chinois a indiqué qu’il allait mettre en place un organisme chargé de vérifier l’impact sur la sécurité de la Chine des fusions acquisitions étrangères dans les secteurs de la défense nationale, de l’agriculture, l’énergie, des ressources naturelles, des infrastructures, des transport, des technologie et des équipements manufacturiers.

Les critères d’examen seront : « l’impact sur la stabilité socio-économique de la Chine, la disposition des sociétés étrangères à faciliter la R&D en Chine sur les technologies sensibles ». La mesure est une mise en œuvre durcie de la « loi anti-monopole » adoptée en 2008. Cette fois le concept de « Sécurité Nationale » a en effet été étendu à celui de « Sécurité économique ». La structure de contrôle est la réplique de la Commission d’examen des investissements étrangers aux Etats-Unis qui vise à prévenir les risques de transferts de technologies sensibles vers la Chine.

++++

Huawei bloqué aux Etats-Unis. Le 24 février dernier, l’équipementier de télécom Huawei publiait une déclaration invitant les autorités américaines à effectuer une enquête de sécurité au sein de ses installations aux Etats-Unis et sollicitait l’arbitrage du Président Obama. L’initiative insolite venait après que le Pentagone avait, le 11 février 2011, recommandé l’annulation de l’achat pour 2 millions de $ par Huawei en mai 2010 des logiciels haute performance utilisés dans la recherche scientifique produits par la société 3 Leaf Systems, alors en difficulté financière.

La décision d’annulation, rejetée par Huawei, venait alors que la Maison Blanche s’efforçait de calmer les tensions commerciales avec la Chine et que le champion chinois des télécom, n°2 mondial derrière Ericsson, aux revenus de 28 Mds de $ en 2010, s’efforçait de prendre pied sur le marché américain, dans une constante ambiance de suspicion liée aux connections de Huawei avec l’armée chinoise.

Le 10 février, le Secrétaire d’Etat au commerce Gary Locke, d’origine chinoise, et 5 députés (4 républicains et 1 démocrate) écrivaient au Secrétaire d’Etat au Trésor Geithner que l’acquisition par Huawei des logiciels de 3 Leaf Systems comportait le risque que des technologies sensibles pour la sécurité du pays soient directement transférées à l’APL. La lettre invoquait les liens étroits de la société avec l’état chinois et l’APL, dont le fondateur de la société Ren Zhengfei était issu.

Pour Huawei, la connexion avec l’APL de la société n’avait jamais été établie et les liens du Président Ren avec l’APL dataient 1983. En 2008, Huawei et son partenaire américain Bain Capital avait déjà du renoncer à l’achat d’une autre société de logiciels américaine. Mais pour l’affaire liée à la société 3 Leaf system, Huawei n’avait pas demandé l’autorisation de la Commission, mais avait directement acheté la technologie et engagé des employés rémunérés pour accompagner le transfert de la technologie.

Le 17 février, le porte parole du gouvernement chinois répétait que les questions de sécurité étaient un prétexte pour freiner les investissements chinois aux Etats-Unis. Il est un fait que la part de marché aux Etats-Unis de Huawei, dont le poids mondial a doublé entre 2008 et 2010, est très en retard par rapport aux autres marchés. Alors que globalement elle est de 33%, elle n’est que 12% sur le continent Nord-américain.

++++

Difficile restructuration du secteur de l’acier. Alors que les grands aciéristes mondiaux tels les Japonais Nippon Steel et Sumitomo Metal Industries se regroupent pour tenter de faire baisser les prix du minerai de fer contrôlés par Rio Tinto, BHP Billiton et Vale, la Chine peine à restructurer son secteur de l’acier, toujours handicapé par une profusion de petites aciérées, en partie responsables de l’échec des négociations de prix du minerai de fer en 2009.

Le plan de fusions acquisitions prévoyait qu’en 2015, 60% de la production d’acier serait assurée par une dizaine de consortiums regroupant la majorité des aciéristes derrière les 10 géants du secteur. Selon les spécialistes chinois, peu de progrès ont été réalisés. La plupart des regroupements ne sont que des agrégats des chiffres de production et se traduisent rarement par des économies d’échelle résultats de la mise en commun et de la modernisation des installations.

Dans ce contexte la production d’acier de qualité aléatoire, continue d’augmenter à un rythme rapide (en décembre 2010 elle atteignait le chiffre record de 625 millions de tonnes, soit une augmentation de plus de 50% par rapport à 2007).

Explosion des importations de voitures. En 2010, la Chine a importé 813 000 véhicules, soit presque deux fois plus qu’en 2009, avec une majorité de voitures allemandes et japonaises. Dans le même temps les exportations chinoises d’autobus, de camions et d’ensembles de pièces à monter dans des usines délocalisées a augmenté de 40%.

La majorité des voitures circulant en Chine sont toujours fabriquées par des constructeurs chinois. En 2010, 13,7 millions de voitures particulières ont été vendues sur le marché intérieur. Les experts s’attendent à une contraction des ventes d’ici quelques années qui mettra en évidence les surcapacités de l’industrie automobile.

++++

L’intensité énergétique reste élevée. Alors qu’elle avait décliné de 14% en 2009, en 2010, la baisse de l’intensité énergétique n’a été que de 4%. Selon le bureau national des statistiques, la consommation de charbon est en hausse de 5,3%, celle du pétrole de 12,9% et celle d’électricité de 13,1%.

D’importants efforts ont été consentis pour améliorer l’efficacité énergétique du pays. 2000 usines polluantes et trop gourmandes sont en cours de fermeture. L’objectif de réduction de l’intensité énergétique sur les 5 années qui viennent est de 17 %. Le pays avait également promis de réduire de 40 à 45% l’intensité carbone d’ici 2020, sur la base de 2005.

Enfin, il espère faire passer la part des énergies renouvelables à 15% (objectif déjà fixé en janvier 2010). Selon l’Agence Internationale de l’Energie, la consommation d’énergie en Chine augmente de 15% par an et la demande explosera d’ici à 2020. On estime que, pour la satisfaire, la Chine devra multiplier sa production par 8.

Les priorités du 12e Plan pour l’énergie concernent d’abord les énergies fossiles et visent à 1) restructurer les mines de charbon autour de grands centres miniers, dont la sécurité serait améliorée, 2) stabiliser la production intérieure de pétrole à 200 millions de tonnes/an et de gaz à 100 Mds de m3 de gaz et 3) à poursuivre la constitution des réserves stratégiques de pétrole.

Réserves de change et bonds du trésor américain. Alors qu’en novembre 2010, le département du trésor américain estimait que la masse chinoise des dollars d’emprunt avait diminué de 11,2 Mds de $ par rapport au mois précédent, une nouvelle estimation les comptaient au contraire en augmentation de 30%, pour les situer fin décembre à 1,16 Mds de $. Cette évolution indique que Pékin éprouve des difficultés à diversifier ses réserves et que l’imbrication des économies chinoise et américaine ne s’est pas relâchée.

Le Japon, avec un peu moins de 800 Mds de $ et le Royaume Uni avec 540 Mds de $ sont les deux autres plus gros détenteurs de la dette extérieure américaine. A la même période les réserves de change chinoises se situaient à 2847 Mds de $, en augmentation de 200 millions en trois mois.

 

 

Restaurer la confiance des Occidentaux, l’insistante priorité du régime

[5 avril 2024] • François Danjou

La reprise est difficile et le chemin du réajustement socio-économique laborieux

[23 février 2024] • François Danjou

Dans l’urgence d’un branle-bas, He Lifeng prend la tête de la Commission Centrale des finances

[8 novembre 2023] • Jean-Paul Yacine

Freinage. Causes structurelles ou effets de mauvais choix politiques. Doutes sur la stratégie de rupture avec la Chine

[19 octobre 2023] • François Danjou

Essoufflement de la reprise. Coagulation des vulnérabilités systémiques. Baisse durable de la confiance

[13 août 2023] • François Danjou