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›› Lectures et opinions

Le triangle Chine – Japon – Etats-Unis entre raison et émotion. Quelle sortie de crise ?

Dans la querelle en cours entre la Chine et le Japon, réplique de celles de 2010 pour les mêmes raisons, ou encore des années 2004 - 2006, sur d’autres sujets, mais avec des symptômes irrationnels identiques de part et d’autre, deux points, au moins, méritent attention.

Le premier renvoie au niveau d’absurdité tel qu’au XXIe siècle, et en dépit des leçons de l’histoire, deux grandes nations voisines, dont les élites politiques se laissent submerger par l’émotion, flirtent avec l’idée de la guerre.

Se nourrissant de calculs politiques internes, de manipulation des foules, de sentiments de haines accumulées, de positions arc-boutées et de déclarations à l’emporte pièce, le Japon et la Chine se crispent l’un contre l’autre pour la possession de petits îlots à la souveraineté incertaine. Alors même que des négociations menées dans le calme et avec une dose minimale de raison, pourraient aboutir à des solutions civilisées de partage de souveraineté et de ressources, ainsi qu’à leur exploitation conjointe.

Si on écoute les déclarations de part et d’autre, dans une situation où, officiellement du moins, aucune des deux parties n’a l’intention de céder, et encore moins de faire marche arrière, force est de constater que l’ornière dans laquelle Tokyo et Pékin sont conjointement embourbés, est à la fois plus profonde et plus dangereuse que par le passé.

Le Japon ne semble en effet pas en mesure de revenir sur la provocation de rachat des 3 îles par le gouvernement, que les Chinois assimilent à une rupture du statu quo d’apaisement en vigueur depuis Zhou Enlai. La crise pourrait durer, relancée par le gouverneur de Tokyo, Shintaro Ishihara, qui en fut le déclencheur. Nationaliste virulent, lui-même à l’origine de la controverse en cours, auteur en 1999 du livre « Le Japon peut dire non », où il recommandait l’émancipation par rapport aux Etats-Unis, Ishihara vient de rendre public un projet de construction d’infrastructures légères sur les îlots. La montée des tensions est d’autant plus probable que les amis d’Ishihara sont sur le point de revenir au pouvoir à Tokyo.

L’autre aspect des choses concerne les non dits de la présence des Etats-Unis, de leur marine, instrument de leur rôle stratégique dans la zone, irrémédiablement conforté par les effervescences irrationnelles entre les deux acteurs majeurs de ce théâtre. Incapables de s’extraire du schéma de leurs rivalités pour le magistère en Asie, qui s’ajoute aux contentieux de l’histoire, ils s’en remettent, toujours, quoi qu’ils en disent, et souvent contre leur gré, à l’entremise de la Maison Blanche pour éteindre les mèches allumées par la somme de leurs déraisons.

Craignant par-dessus tout la montée aux extrêmes, où Tokyo exigerait qu’il prenne partie, le pouvoir américain s’empresse en effet de calmer chaque effervescence du mieux qu’il peut. A cet effet, il dispose de la puissance inégalée de sa marine, venant s’ajouter à sa légitimité historique enracinée dans ses victoires contre le Japon et l’intervention militaire contre Kim Il Sung sur la péninsule coréenne - les deux principales matrices de la situation stratégique du théâtre -.

Dans ce contexte, même les chercheurs à Pékin, qui, pourtant, accusent de plus en plus Washington d’être un facteur de trouble plutôt que d’apaisement, reconnaissent la vertu, certes irritante, mais pour l’instant irremplaçable, de la présence américaine. Mais sur ce théâtre instable, les rapports de force évoluent.

Encore incontestable il y a dix ans, la puissance stabilisatrice des Etats-Unis n’a plus la même crédibilité. Elle est en effet la cible des nationalistes chinois et de la surenchère lancée par la droite radicale japonaise. Belliqueuse et peu disposée au compromis, cette dernière réduit d’autant plus fortement la marge de manœuvre de la Maison Blanche, que Tokyo et Washington font partie d’une même alliance de sécurité.

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La force extravagante des émotions. Un artiste dénonce l’absurde.

Comme souvent, les Chinois ont vivement réagi aux provocations japonaises. Plus ou moins justifiées par le pouvoir à Pékin, des protestations encadrées et contrôlées par le Parti ont éclaté dans toute la Chine. Des personnes ont été attaquées, soit parce qu’elles étaient japonaises, soit parce qu’elles possédaient des voitures japonaises. Des sites internet japonais ont été victimes d’intrusions, probablement depuis la Chine, le ministre de la défense Liang Guanglie a évoqué des actions de représailles, tandis que des garde-côtes chinois pénétraient dans les eaux territoriales japonaises, provoquant une réaction en retour des unités de surveillance côtière japonaises.

Compte tenu de la sensibilité nationaliste de l’affaire, peu de voix se sont élevées en Chine ou au Japon contre les dérapages de la déraison menaçant à la fois la sécurité de la zone, les affaires commerciales et industrielles ainsi que les échanges culturels. Ce silence apeuré a été rompu le 28 septembre par le célèbre écrivain Haruki Murakami, un des plus sérieux prétendants au prix Nobel de littérature 2012, en même temps que – clin d’œil étrange et ironique du destin – le Chinois Mo Yan, lui aussi parmi les favoris. (Lire l’article Novelist Murakami Weighs In on Japan Territorial Rows sur le site Japanrealtime).

L’article publié en première page de l’Asahi Shimbun interpelle la raison et la responsabilité des hommes politiques, qu’il compare à des ivrognes inconscients et en appelle à la sagesse populaire. « En temps qu’écrivain à la fois asiatique et japonais, je crains que les efforts consentis depuis des décennies pour mieux comprendre nos voisins asiatiques ne soient compromis ».

Mais bien que choqué par le boycott des livres japonais par les libraires chinois, il a exhorté ses compatriotes à ne pas riposter, expliquant que l’effet des vengeances se retournerait contre eux, regrettant que les sentiments nationalistes fassent à ses compatriotes comme aux Chinois l’effet d’un mauvais alcool. « C’est comme s’enivrer avec du saké bon marché. A peine une petite coupe et le sang leur monte à la tête. Les gens se mettent à parler plus fort, deviennent violents et créent de bruyants désordres. Le lendemain matin il ne reste qu’un mauvais mal de tête ».

Agacé par les attitudes des responsables au pouvoir, il continue, incitant la société civile japonaise à rester circonspecte : « si les politiques et ceux qui « tapent dans les gamelles » s’agitent, le peuple, au moins, doit rester calme ». Auteur surréaliste, il rappelle un passage de son livre « Chronique de l’oiseau à ressort » (Le Seuil 2001, Belefond 2012), qui met en scène une bataille sanglante entre des soldats japonais et des unités russes renforcées de mongols, pour la maîtrise d’une bande de terre aride dans le désert de Mongolie : « Au milieu du désert, jonché de douilles, je me demandais pourquoi tant de vies avaient été sacrifiées pour cette bande de terre inhabitée et stérile ».

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Chine – Etats-Unis – Japon : Une relation inconfortable et ambigüe.

C’est peu dire que la relation avec Washington est cruciale pour la Chine.

Partenaire commercial sourcilleux, parfois vindicatif, régulièrement séduit en période électorale par le populisme du « China bashing », puissance militaire omniprésente et intrusive, seul soutien international de Taïwan, toujours tentée par les démonstrations de forces ; accusés par Pékin, à la fois de vouloir freiner la montée en puissance de la Chine et de rallier derrière eux l’Asie anti chinoise, et, selon Pékin, plus un facteur de troubles que d’apaisement, les Etats-Unis sont aussi pour la Chine un modèle, un marché, un partenaire financier, économique, commercial et stratégique incontournable, autant qu’un rival.

Dans ce contexte, où le fond des choses ne correspond pas toujours aux apparences deux exemples du pragmatisme chinois, parmi d’autres méritent attention. En dépit de multiples déclarations de Pékin exprimant sa volonté de se libérer du piège du dollar, la Chine, dont l’économie dépend de ses exportations vers l’Amérique du nord et vers l’UE, reste toujours le premier détenteur, devant le Japon, de la dette extérieure américaine, avec, en août 2012, 1500 Mds de $.

Au passage signalons que ce chiffre représente 20% de la dette extérieure américaine et seulement 7% de la dette totale. Ce qui relativise les discours sur la vulnérabilité américaine aux manœuvres financières de Pékin. Les autorités chinoises y voient un moyen de contrôler à la baisse la valeur du RMB, tout en mettant à l’abri leur excédent commercial avec les Etats-Unis, en attendant qu’un substitut au Dollar finisse par s’imposer dans le jeu financier mondial.

Plus encore, depuis juin 2011, la Banque de Chine qui utilisait l’entremise de Wall Street pour acheter la dette américaine, le fait désormais directement auprès du trésor américain. L’intiative donne aux opérations financières sino-américaines une image à la fois plus officielle et plus confidentielle, impliquant directement les deux appareils d’état.

Une autre occurrence concerne les questions de sécurité, où l’on voit les chefs militaires et les ministres de la défense se rendre de régulières visites réciproques, souvent au milieu de crises graves. S’il est clair que chacune des parties a constamment en tête que l’autre est l’ennemi potentiel, il est aussi évident que la répétition des visites exprime de bonnes intentions contre les risques d’une montée incontrôlée aux extrêmes, dans un environnement économique et social déprimé, où, aux Etats-Unis comme en Chine, le nationalisme et le populisme nourrissent les risques de conflit.

Une autre réalité, oblitérée par la violence des excès nationalistes chinois, entretenus et canalisés par Pékin, à la suite des provocations du Japon, où la mouvance conservatrice dure du parti libéral démocrate est en passe de revenir au pouvoir, touche à l’espoir de Pékin que le système de défense américain parviendra à calmer les velléités d’émancipation stratégique de la droite japonaise, avec en fond de tableau le spectre insupportable d’un Japon tenté par l’arme nucléaire.

Pour l’heure, et si l’on en croit les appels à la modération venus des responsables japonais et chinois, il semble qu’à la mi-septembre 2012, lors de sa visite à Pékin et à Tokyo, le Secrétaire d’Etat à la défense Léon Panetta, qui a également visité le PC de la flotte de l’Est à Qingdao, se soit appliqué à jouer ce rôle.

Vu de Chine, et même si les élites chinoises s’enflamment officiellement contre la présence de l’US Navy, les projets de boucliers anti-missiles et les accords de défense Tokyo – Washington qui incluent Taïwan, l’avenir politique très incertain du Japon plaide pour le maintien dans la région des forces américaines, que la Chine considère pour l’instant, comme le paravent ultime à un aventurisme stratégique japonais. Une évidence non dite qui tranche avec les discours anti-américains repris par les médias chinois.

Aujourd’hui pourtant, la Maison Blanche s’inquiète de la résurgence des projets de puissance au Japon, nourris par la mouvance nationaliste, décidée à ne faire aucun compromis, ni avec la Chine, ni avec les Etats-Unis. Du coup, Pékin et Washington sont en présence d’une situation contrastant fortement avec la modération entretenue par l’actuelle administration japonaise autour du consensus en vigueur depuis des lustres, d’une mise sous le boisseau de l’irritant explosif des Senkaku. Même lors des incidents de 2010 (lire notre article Pékin « teste » le Japon), ce statu quo n’avait pas été remis en question.

La Chine l’a à l’évidence mal interprété, mais il est important de souligner que le rachat des îles décidé par l’actuel pouvoir au Japon avait d’abord pour but de contrôler tout dérapage nationaliste, en coupant l’herbe sous le pied aux initiatives du gouverneur de Tokyo Shintaro Ishihara de construire des infrastructures sur les îles. Dans l’état actuel de la controverse, où la réaction de Pékin fut de publier des lignes de base territoriales englobant les Senkaku, qui, selon les juristes chinois, confortent la souveraineté chinoise sur les îlots et légitimerait une riposte, le retour au pouvoir des amis d’Ishihara ouvrirait une très dangereuse boîte noire.

Agé de 80 ans, le vieux bretteur de la droite japonaise vient en effet de déclarer qu’il lèverait quand même des fonds pour construire, sur les îlots, des abris destinés aux bateaux de pêche, ainsi que des logements pour des fonctionnaires de l’état. Shinzo Abo, ancien premier ministre de la mouvance nationaliste qui le soutient, explique qu’il s’agirait « de renforcer le contrôle du Japon sur les Senkaku ». Si ce projet était mené à bien, il constituerait une rupture radicale par rapport au statu quo, déjà bien écorné, qui prohibait toute installation d’infrastructure sur l’archipel.

Enfin, il n’est pas anodin de rappeler que la réputation et les ascendances familiales de Shinzo Abe, petit fils de Nobosuke Kishi, ministre de l’industrie et du commerce de l’Amiral Tojo, véhiculent en Chine de très néfastes réminiscences historiques.

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Quelle sortie de crise ?

Alors que les chiffres indiquent une forte récession des affaires japonaises en Chine, notamment dans l’automobile, où la baisse des ventes de Toyota, Mazda, Nissan oscille entre 30 et 40%, et que la capacité de médiation des Etats-Unis est fortement compromise par les initiatives nationalistes de la droite radicale dont les chances de revenir au pouvoir augmentent, le plus grave est peut-être qu’aucune stratégie claire de sortie de crise n’a été mise en avant par aucune des parties.

Alors que le statu quo ante de la mise sous le boisseau des affaires de souveraineté est en train de voler en éclats, que Pékin, dont la stratégie est probablement plus rationnelle qu’on le dit, réfléchit à la meilleure riposte possible, dans un contexte où il est probable que ses revendications soient fondées, tandis que Tokyo nie jusqu’à l’évidence du problème, répétant que les Senkaku sont territoire japonais et qu’il n’y a donc pas lieu à débat, les perspectives envisageables à court terme sont toutes pessimistes, encore aggravées par la possibilité d’un retour au pouvoir de la mouvance radicale à Tokyo.

Dans une note datée du 4 octobre, Jeffrey Hornung, professeur associé de l’Asia Pacific Center et membre du bureau des Affaires japonaises du Centre des Etudes Internationales et Stratégiques de Washington (CSIS), propose un chemin de sortie de crise.

De son point de vue, la balle est clairement dans le camp du Japon, responsable des provocations et de la rupture du statu quo. Il avance, qu’après avoir reconnu la réalité des faits et l’existence de la querelle territoriale, la meilleure initiative possible pour Tokyo serait de porter l’affaire devant la Cour de Justice Internationale. Sans préjuger de la réussite de la démarche, qui suppose que Pékin accepte la procédure, elle aurait au moins l’avantage de crédibiliser la volonté du Japon d’une solution pacifique et définitive de la querelle.

Constituant un acte courageux sans précédent de la part d’un gouvernement responsable, l’initiative aurait pour première conséquence de corriger l’impression d’hypocrisie qui entoure les attitudes japonaises vis-à-vis de l’autre querelle territoriale opposant Tokyo et Seoul à propos de l’îlot Tokdo/Takeshima. Sur cette question, le Japon est en effet dans la position exactement inverse, contestant à la Corée du sud une souveraineté sur un territoire, alors que Seoul, comme Tokyo dans le cas des Senkaku, nie jusqu’à l’existence même du problème.

La saisine de la CIJ sur ces deux questions par le Japon aurait également l’avantage d’opposer une perspective rationnelle juridique à la dangereuse déraison des émotions nationalistes, tout aussi explosives dans la querelle sino-coréenne que dans celle de Senkaku / Diaoyutai. Elle contribuerait aussi à placer Pékin et Séoul devant leurs responsabilités.

Evidemment, cette stratégie de sortie de crise supposerait d’abord un accord des trois parties pour cesser les surenchères nationalistes et, ensuite, suffisamment de sens des responsabilités, non seulement pour laisser la place aux juristes et aux juges, mais également et surtout pour accepter leurs conclusions. Une hypothèse qui, aujourd’hui, tient de la chimère.

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Notes de contexte.

Les Senkaku et l’alliance militaire Tokyo – Washington.

Il est vrai que, récemment, les Etats-Unis ont, à plusieurs reprises, rappelé que la zone des Senkaku se trouvait dans le scope des accords de sécurité avec le Japon, obligeant le Pentagone à intervenir en cas d’agression extérieure contre le territoire nippon.

Outre le fait que ce traité date de 1952 et que sa mise en œuvre au XXIe siècle pourrait, pour les Etats-Unis, être plus complexe qu’au sortir de la guerre, il est évident que son application serait bien plus problématique à propos d’un îlot inhabité, que s’il était question de réagir à une attaque contre le cœur du territoire japonais ou contre Okinawa, où sont stationnées les forces américaines.

Le dilemme américain, au demeurant tout à fait théorique car la Chine ne fera pas l’erreur d’attaquer militairement les Senkaku, est d’autant plus embarrassant que la position japonaise sur les îlots est juridiquement mal assurée. Cette appréciation de la situation, qui ne fait pas l’affaire de Tokyo, a récemment été reconnue aux Etats-Unis même par le New-York Times et le Los Angeles Times qui, faisant tous deux appel à des experts chinois et japonais, ont mis à jour la probabilité d’une appartenance chinoise de l’archipel contesté.

Faiblesses des positions japonaises.

Dans un article d’Asia Times du 28 septembre, Peter Lee met à jour les contradictions et la faiblesse des revendications japonaises, comparées à celles sur les îles Kouriles et Tokdo.

Les arguments japonais sur les Diaoyutai / Senkaku se réclament d’abord de la logique des « prises de guerre ». Placées avec Taïwan et les îles Ryukyu sous juridiction japonaise après la victoire contre les Qing en 1895, les îles Senkaku n’ont pas été rendues à la Chine dans le tumulte de l’après-guerre. D’après le Japon, l’affaire doit en rester là.

Mais ce raisonnement contredit la position de Tokyo à propos des îles Kouriles, précisément sous contrôle russe, à la suite de ce que Tokyo considère comme une « prise de guerre soviétique illicite », également favorisée par une imprécision du traité de Shimonoseki (1895), qui ne faisait pas plus mention des Senkaku que des Kouriles.

L’autre argument utilisé par le Japon pour revendiquer les Senkaku, en dehors de ceux déjà faibles liés à l’histoire ou à la force des « prises de guerre », qu’il réfute pourtant à propos des Kouriles, est celui de la légitimité conférée par le contrôle administratif de l’archipel qu’il exerce depuis 1972.

Mais dans ce cas, la dialectique contredit la position du Japon sur l’îlot Tokdo / Takeshima, où, précisément, Tokyo reproche à Seoul d’appuyer sa revendication de souveraineté sur l’occupation de fait par une famille de pêcheurs de poulpes, qui y a construit diverses installations de pêche, à quoi s’ajoutent un phare et des logements pour des garde côtes.

On le voit, l’inconsistance des positions japonaises est flagrante. Un des effets collatéraux de cette incohérence est qu’elle n’encourage pas les Etats-Unis à risquer une conflagration avec la Chine.

 

 

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