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›› Société

Urbanisation, mutations sociales et défaillances du lien filial

Confucius en serait navré. En ces temps de mutation rapide du monde, les mentalités anciennes, les traditions et les croyances immémoriales entrent en collision avec les effets de la modernité et du développement, surtout quand ces derniers sont aggravés par les conséquences de la politique de l’enfant unique et la survivance du passeport intérieur, porteuse de tensions.

On le sait, la société chinoise dont les ressorts traditionnels sont encore vivaces au milieu d’un mouvement d’urbanisation très rapide, reste encore marquée par la morale des obligations filiales. Mais aujourd’hui les jeunes qui n’y sont en général pas moins sensibles, mais assurément moins nombreux, sont submergés par un entrelacs de difficultés presque insurmontables qui les conduit parfois à négliger les devoirs envers leurs parents.

C’est bien pour tenter de corriger ces tendances que le 1er juillet dernier le gouvernement a promulgué un amendement à la loi qui protège les droits et les intérêts des personnes âgées. La nouvelle disposition, qui avait été adoptée en décembre 2012, est cependant une injonction assez vague, plus morale que légale. Elle stipule que les enfants adultes « « devraient » soutenir leurs parents, non seulement matériellement, mais également psychologiquement et leur rendre visite ou leur donner des nouvelles régulièrement ».

La loi n’est pas plus claire quand elle stipule, avec dans son sillage, un important potentiel de conflits inter-générations, que les parents ayant à se plaindre de leurs enfants peuvent faire appel à un médiateur, ou les assigner en justice. Mais le texte ne précise toutefois pas quel type de condamnation pourrait être appliquée aux contrevenants, dont il sera, dans certains cas plus psychologiques que matériels, difficile de préciser les contours exacts de l’infraction.

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Bouleversements sociaux et traditions.

En réalité l’imprécision de l’amendement, comme ses incidences morales en disent long sur l’ampleur de la révolution sociale en cours et sur l’extrême difficulté d’une synthèse entre modernité et tradition, dans un contexte déjà mis sous tension par la contrainte de l’enfant unique et du Hukou. De plus, nombre de commentaires des internautes et juristes chinois soulignent à la fois l’utilité du texte et la pression juridique et morale placée sur la tête des générations plus jeunes qui se débattent déjà dans de nombreuses difficultés matérielles et pratiques.

D’autres prévoient que l’amendement ne sera pas appliqué, tandis que le poids des anciens se fera de plus en plus lourd. La proportion des plus de 60 ans avait déjà atteint 13,7% en 2011 (elle dépasse déjà 23% en France) ; d’ici 40 ans, les plus de 60 ans seront 480 millions, soit plus de 30 %, une proportion voisine de celle prévue par les démographes en France.

Même si dans certains milieux la vénération affichée des enfants pour les parents a tendance à faiblir, le respect filial reste, avec l’obligation d’assurer une bonne éducation aux enfants, une des épines dorsales de la société chinoise et une vertu confucéenne. Mais l’éclatement des familles entre zones rurales et urbaines, les migrations économiques, le cloisonnement installé par le Hukou, les logements exigus, les contraintes économiques, les horaires de travail tendus, la brièveté des congés, à quoi s’ajoute la politique de l’enfant unique qui ne permet plus de partager la charge entre plusieurs enfants, ont créé des situations où les anciens sont parfois délaissés.

Le problème est connu. Les chinois qui aiment les synthèses chiffrées l’ont baptisé « 4 – 2 – 1 », qui désigne une situation où un enfant adulte est tenu de prendre soin de ses deux parents et de ses quatre grands parents, quand les retraites, aides sociales et foyers pour personnes âgées sont encore très insuffisants. Une première réponse dont les effets ne se feront sentir qu’à terme, avait été apportée en 2007 avec la décision d’autoriser les couples dont les deux membres sont déjà enfants uniques, à avoir eux-mêmes deux enfants.

L’amendement du 1er juillet crée aussi le droit théorique à 20 jours de vacances annuels pour les enfants vivant loin de leurs parents. Une disposition dont le Global Times, qui rapporte des témoignages sceptiques, doute qu’elle sera appliquée par les employeurs privés. En attendant, l’opportunisme affairiste saute sur l’occasion pour créer des offres de services en ligne proposant des accompagnements, célébration d’anniversaires, appels téléphoniques, à des prix allant de 1,30 € la conversation de 10 minutes, à 370 € pour l’accompagnement d’une journée.

La presse chinoise a largement commenté le nouvel amendement. A la fois sur le plan de l’éthique juridique et de son aspect matériel et pratique. Pour Zhou Xiaozheng, sociologue à l’Université du Peuple, la question morale de l’attention matérielle et affective que les enfants portent à leurs parents ne peut pas être règlementée par la loi, qui sera, selon lui, difficile à appliquer.

Un article du China Daily révèle que plus de 50% des 30 000 internautes interrogés par internet n’osent pas exiger de leur employeur les 20 jours de congés auxquels ils ont droit pour visiter leurs parents. La plupart expliquent qu’ils craignent de se heurter à un refus, tandis que 30 % ne connaissaient pas la loi, qui, pour beaucoup n’a des chances d’être appliquée que dans les entreprises publiques et pour les fonctionnaires. Au point que dans le privé, elle apparaît déjà comme une avancée sociale réservée aux agents de l’Etat.

Le 19 juillet le Quotidien du Peuple mettait en ligne un article édifiant, peut-être prémonitoire des querelles de famille à venir. On y racontait comment Li Lanyu, une veuve de 78 ans, avait assigné en justice son fils qui, dit-elle, « l’avait oubliée ». A la Cour, dame Li a réclamé que son fils « qui ne lui manifestait plus aucun sentiment », l’aide matériellement et lui rende visite au moins une fois par mois. Mais sa belle-fille qui défendait son mari au tribunal protesta de sa bonne foi.

La petite-fille de Li, fille de l’accusé, défendit également son père âgé de 60 ans, et dont les revenus étaient très bas, alors que la grand-mère Li bénéficiait en revanche d’une pension. Tout en défendant le principe de la loi, le journal reconnaissait que l’affaire de Madame Li, dont les photos au tribunal ont été publiées dans le Quotidien du Peuple et en ligne sur le site du journal, était d’ordre moral et qu’elle serait difficile à juger.

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BRÈVES (1)

Hausse des loyers. Prix de l’immobilier.

Le 20 juillet le Quotidien du Peuple publiait un long article stigmatisant une hausse des loyers depuis 42 mois consécutifs, atteignant 4,1 % en juin, très au-dessus des taux d’inflation officiels. Quant aux prix de l’immobilier, ils étaient si élevés – près de 8000 $ le m2, près du 3e périphérique Est à Pékin -, qu’un achat dans les grands centres urbains de Pékin, Shanghai, Canton était devenu un luxe hors de portée.

Au point que les locataires, étudiants ou migrants sont contraints de s’entasser à 25 dans des appartements F3 de 80 m2, mal entretenus, le tout dans le contexte mal contrôlé du marché illégal de locations insalubres. La conclusion de l’article mettait en garde les pouvoirs publics contre les risques de conflits sociaux liés à cette situation.

Foires au mariage.

Chaque semaine les parents de jeunes chinois non mariés en quête d’un conjoint se retrouvent dans les parcs des grande villes de Chine, devenus des lieux de rencontres par procuration pour d’éventuels futurs époux. Certains parents y tiennent même des stands permanents où ils exposent les informations sur leur progéniture, notamment l’âge, la taille, le poids, le niveau d’études, le salaire, les biens immobiliers, la situation au regard du Hukou et la présence ou non des parents dans l’appartement.

La presse a amplement relaté une foire d’un type spécial organisée à Jinan le 6 juin dernier où parmi les 1300 jeunes filles prétendant épouser un riche chinois, toutes présentées en groupe à des hommes anonymes cherchant une épouse, seulement 50 avaient été sélectionnées sans avoir jamais vu leur éventuel futur époux en tête à tête. Le processus de sélection comprenait, outre les habituels critères de beauté et d’éducation, des tests psychologiques et de santé.

Après les premières éliminations les candidates retenues devaient accepter de passer un séjour sur une île avec un des prétendants. Les dépenses de tout ce processus où on cherche à limiter au maximum les effets du hasard et à s’épargner la peine et le temps d’une approche sociale et amoureuse classique, sont prises en charge par un club spécialement dédié à la recherche d’épouses pour Chinois fortunés.

Trafics d’êtres humains.

Le 19 juillet à Hangzhou la police des frontières a arrêté 6 hommes membres de deux gangs mafieux impliqués dans le trafic de 180 personnes venant du sud-est asiatique et enrôlés clandestinement dans des ateliers locaux. Les immigrants illégaux seront rapatriés dans leur pays d’origine. Il s’agit là de la très superficielle surface d’une réalité très dérangeante que le pouvoir chinois connaît bien, mais dont la presse chinoise ne fait état que par bribes.

En réalité la Chine est à la fois la source, le lieu de transit et la destination d’un vaste trafic d’hommes, de femmes et d’enfants soumis au travail forcé et à la prostitution. Les organisations internationales de surveillance des trafics d’êtres humains estiment que chaque année 600 000 travailleurs chinois émigrent à l’étranger, attirés par des fausses promesses, puis soumis au travail illégal et à la prostitution forcée.

Les migrations sont organisées par des mafias internationales liées à des gangs chinois. La majorité des migrants illégaux sont des hommes âgés de 17 à 25 ans, mais le ministère de la sécurité public chinois constate que le nombre de femmes s’accroit, de même qu’augmente le nombre d’enfants kidnappés. Selon les comptes-rendus des médias chinois 20 000 enfants chinois disparaissent annuellement pour être mis dans les lucratifs circuits d’adoption.

Les causes des trafics sont multiples, en partie liées au manque de coordination des contrôles, à la corruption et à beaucoup de laxisme des autorités locales, mais l’urbanisation qui réduit les opportunités de travail dans les zones reculées les aggrave.

Le ministère de la sécurité publique constate que la demande pour des filles de 16 à 20 ans travaillant dans le secteur des loisirs est en hausse rapide. Tandis que le déficit de femmes accélère les trafics vers la Chine, venant de la Birmanie, du Laos, de la Mongolie, de la Russie, de la Corée du Nord, de la Roumanie et du Zimbabwe.

En juin 2013 la Chine et la Russie ont réagi à un rapport du Département d’Etat qui les ciblaient, avec l’Ouzbékistan comme l’origine principale des trafics, expliquant que ces pays ne faisaient pas d’efforts significatifs pour prévenir les trafics et sanctionner leurs auteurs » (Lire Trafficking in Persons Report 2013).

Depuis 2010, l’Etat chinois s’est mobilisé pour contrer ce fléau, avec une meilleure coordination interne, la création de numéro de téléphone d’alerte, l’augmentation des contrôles, l’alourdissement des peines, la coopération avec les organismes internationaux de lutte contre les trafics, dont Interpol, la création de foyers d’accueil avec formations professionnelles adaptées.

De gros efforts sont également entrepris pour la prévention par des campagnes nationales sur les grands médias et la télévision d’Etat. Lors de la 12e ANP, au printemps 2013, le gouvernement a adopté un plan (2013 – 2020) de lutte contre les trafics. Mais la tâche est immense.

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BRÈVES (2)

Médecine chinoise frelatée.

Le nouveau bureau de contrôle de la sécurité alimentaire et des produits pharmaceutiques a lancé une vaste opération pour fermer des officines utilisant des produits interdits dans la fabrication de médecines traditionnelles chinoises. Une des premières cibles de la nouvelle campagne se trouve à Bozhou dans l’Anhui où un laboratoire utilisait, malgré les interdictions, du sulfite de mercure et d’autres produits toxiques également à base de mercure.

D’autres procédés illégaux visent à augmenter le poids de substances chères telles que le placenta humain, interdit, mais quand même utilisé pour soigner l’asthme et améliorer la circulation sanguine. En juin, l’association Greenpeace a rendu compte que des tests effectués sur 65 produits phytosanitaires achetés dans des pharmacies de médecine traditionnelle chinoise, 45 avaient révélé la présence de pesticide.

Le laboratoire GSK (Glaxo Smith Kline) dans la tourmente.

Voir l’article du Monde du 18 juillet, Lutte anticorruption en Chine : comment Pékin utilise l’affaire GSK.

A la mi-juillet les médias officiels chinois ont accusé le laboratoire GSK – résultat de la fusion de 2 groupes britanniques Glaxo Wellcome et SmithKlime Beecham - d’être au centre d’un vaste réseau de corruptions avec rétrocommissions et pots de vins payés aux officiels chinois, dont le montant atteindrait 370 millions d’€.

Le 18 juillet on apprenait que le Directeur financier du groupe Steve Nechelput n’était plus autorisé à quitter le territoire chinois depuis la fin juin. Plus de 20 personnes du groupe et d’autres travaillant pour plusieurs agences de voyage agissant en prêtes-noms ont été arrêtées dont les directeurs des opérations, des ressources humaines, des affaires juridiques et de la stratégie de GSK.

L’affaire a d’importantes ramifications qui plongent leurs racines au cœur du système chinois. Les 15 et 16 juillet, la télévision a diffusé les aveux de Lian Hong, Directeur des opérations qui révèle avoir corrompu la Commission Nationale pour la Réforme et Développement ainsi que le ministère du travail et de la sécurité sociale, principaux acteurs avec le ministère de la santé de la réforme du système de santé chinois et du contrôle des prix des médicaments, sujet sensible de la réforme. Lian Hong estime à 30% le surcoût des médicaments du à la corruption.

S’il est vrai comme dit le journal Le Monde que le scandale impliquant un groupe étranger allège le poids politique de la corruption porté par le gouvernement, il n’en reste pas moins que les enquêtes ciblent des réseaux d’officiels chinois de haut rang, premiers instigateurs d’une culture de corruption, passage obligé accepté depuis des lustres par les groupes étrangers à la recherche de marchés en Chine.

Le 15 juillet, le groupe basé au Royaume Uni, utilisant la langue de bois de rigueur dans ce type de situation, a officiellement déclaré être choqué par les pratiques frauduleuses de « certains membres du groupe » et affirmé sa volonté de collaborer avec le gouvernement chinois. Il dit aussi que ses investigations commencées dès le mois de juin n’avaient pas confirmé les dénonciations anonymes accusant les employés du groupe de payer des pots de vin à des médecins, des gestionnaires d’hôpitaux, des associations médicales et des agents de l’Etat chinois

Ce n’est pas la première fois qu’un groupe étranger est directement visé pour corruption en Chine. Voir notre article Procès de Rio Tinto. Coup de projecteur sur le système judiciaire chinois.

La plupart du temps les agences de voyage chinoises agissent en prêtes-noms pour toute une série de prestations gratuites au profit des groupes étrangers et chinois.

Le ciblage des groupes étrangers est aussi un message adressé aux groupes chinois, dans la lutte contre la corruption engagée par Xi Jinping, Wang Qishan et Wang Yang. Mais une mise en cause directe des groupes chinois, dont les conséquences négatives sont difficiles à prévoir, pourrait être beaucoup plus compliquée pour l’équipe au pouvoir.

Le 20 juillet en visite dans les provinces du Shandong et du Jiangxi, Wang Yang vice-premier ministre en charge, entre autres, de la sécurité alimentaire a appelé à l’accélération de la réforme, décidée en mars dernier, de l’administration en charge du contrôle de la sécurité alimentaire et des produits pharmaceutiques. Il appelle aussi à l’informatisation de tous les dossiers, une meilleure coordination des agences de contrôle. Sous le coup de l’affaire GSK, il a aussi indiqué que « la Chine subissait les effets d’influences extérieures néfastes. »

Les policiers municipaux sur la sellette.

Le décès le 17 juillet dernier à Liantang, à 80 km au sud-ouest de Chenzhou, au sud du Hunan, d’un vendeur de rue de 56 ans frappé à mort par un policier municipal relance polémique sur la brutalité des auxiliaires de sécurité dans les villes chinoises, qui s’en prennent souvent à des vendeurs à la sauvette n’ayant pas d’autorisation.

Des milliers de citadins de la ville se rassemblèrent aussitôt pour empêcher la police d’emporter le corps, réclamant une autopsie surveillée par la famille. Le lendemain à l’aube 200 policiers forcèrent le passage dans la foule pour emporter la dépouille. Dans l’échauffourée plusieurs personnes dont des journalistes de la télévision du Hunan furent blessées. Le vendredi un éditorial du Global Times prenait la défense du système des policiers municipaux (Chengguan - 城 管 ) tout en expliquant qu’ils étaient mal formés.

Selon le site Digital Times, le Conseil des Affaires d’Etat donnait en même temps la consigne d’effacer des sites internet toutes les informations sur l’incident, de ne pas le mettre en page d’ouverture ni d’en diffuser des vidéos ou des images (不做专题,不要发视频和图片). Le 20 juillet on apprenait que le district de Linwu avait alloué 897 000 Yuans (111 000 €) à la famille du vendeur assassiné et que 6 policiers municipaux avaient été arrêtés.

Saison des pluies inondations et systèmes de drainages.

La météo chinoise vient de prévoir des pluies torrentielles pour les 3 prochaines semaines. Depuis les inondations de juillet 2012, la municipalité de Pékin a renforcé les mesures de prévention contre les inondations, augmenté le nombre de stations de pompage, dragué les canaux et nettoyé les conduites d’égouts, renforcé les ponts, créé des dérivations vers des réservoirs naturels.

Mais les autorités reculent devant l’énormité de la tâche (et son coût) qui consisterait à rénover le réseau d’égouts datant d’un demi-siècle, dont la capacité n’est plus adaptée à l’afflux des eaux, attribué par certains aux nouvelles conditions climatiques. Le problème n’est pas isolé et concerne toutes les grandes villes.

La semaine dernière le ministère du développement urbain a ordonné aux 36 plus grandes villes de Chine de prendre des mesures de prévention contre les inondations. Le 18 juillet la ville de Kunming a connu une des plus graves montées des eaux de son histoire, paralysant la totalité du réseau de transports urbains.

Déjà le 12 juillet, le cyclone Soulik avait frappé les cotes de Chine et de Taïwan tuant 200 personnes au Fujian et dans le Zhejiang. Au Sichuan 166 personnes ont disparu suite aux inondations. Les provinces du Xinjiang, du Tibet et de la Mongolie intérieure ont également été touchées.

 

 

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