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›› Société

Avis de tempête sociale, dommage collatéral des réformes

Le 5 janvier à Yinchuan (Ningxia) un ouvrier à qui son entreprise de construction devait 45 000 € de salaires impayés a incendié un bus provoquant la mort de 17 personnes.

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Pour se rendre compte des affres socio-économiques rencontrées par la Chine dans cette phase de transition lourde entamée en 2012, il faut examiner la situation dans les fiefs de l’ancien schéma de développement, principalement centrés autour des industries lourdes du nord-est et l’augmentation des mouvements de grève dans tout le pays.

Vus de haut, les développements heurtés observés en Chine expriment des frictions à l’œuvre dans toute la planète. Dans ce qui fut le creuset de la puissance industrielle chinoise à l’époque maoïste, ponctuée de slogans communistes entraînant des foules d’ouvriers qui furent les artisans du miracle économique et dont la pesanteur rémanente s’est perpétuée jusqu’au milieu des années 90, la situation sociale est beaucoup plus tendue que dans d’autres régions.

Les conflits mettent en présence d’une part les idées de la prévalence du marché, de la libre circulation des biens et des personnes sur fond de mondialisation et, d’autre part, les conséquences sociales de l’ouverture qui laissent sur le carreau des pans entiers de la main d’œuvre traditionnelle. Face à ces dilemmes, l’attitude de la direction politique du régime navigue entre les exigences contraires de ses obligations sociales et celles de la réforme pour plus d’efficacité dont un des leviers, mais il n’est pas le seul, est l’ajustement au marché du vieil appareil industriel sensé améliorer par la saine compétition, l’innovation, la qualité de la production, la transparence et la rigueur de la gestion.

Cette dichotomie des attitudes tiraillées entre le social et l’efficacité productive s’est encore une fois manifestée lors de la récente session annuelle de l’Assemblée Nationale Populaire. Comme dans nombre de pays européens, le rappel par le Président et le premier ministre du choix par la Chine de la politique de l’offre, moteur des ajustements réformistes, a été assorti de l’annonce de fortes mesures sociales d’accompagnement, telles que compensations financières, politiques de formation et reclassements de la main d’œuvre dans des entités plus larges.

Au passage, la naissance de ces nouveaux monstres étatiques refuges des victimes des faillites et dont la motivation est aussi teintée de nationalisme, contredit les intentions d’ouverture vers plus de souplesse [1].

A mesure que se précisent les perspectives de licenciements [2], effets collatéraux de la réforme, la vigilance et l’inquiétude du pouvoir augmentent face aux mouvements sociaux. Mais les précautions sociales de l’exécutif qui tempèrent l’efficacité des réformes en créant des nouveaux géants industriels, sont parfois prises à contrepied par des groupes publics qui tentent de retarder l’élan réformiste. Souvent la manœuvre se fait sur le dos des migrants et par des retards de salaires, principaux ferments des protestations sociales.

Enfin, face aux risques de désordres le pouvoir donne des signes de nervosité et semble tourner le dos à la bénévolence sociale qui avait présidé au mandat de Hu Jintao et Wen Jiabao. La fébrilité se traduit par un durcissement du Conseil des Affaires d’État qui rend autorités locales comptables des troubles à l’ordre public. Par contagion hiérarchique la décision installe une psychose de contrôle dont sont victimes les protestataires.

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Épidémies de protestations et durcissement politique.

Symbole exacerbé des risques de dérapage social, le 5 janvier à Yinchuan (Ningxia) un ouvrier de 34 ans qui réclamait 336 000 Yuan (45 000 €) d’impayés mettait le feu à un bus avec 40 passagers à bord dont 17 furent tués et 32 autres blessés. Réagissant au drame, le 17 janvier, le Conseil des Affaires d’État reconnaissait dans un document interne que les salaires impayés aux migrants portaient le risque de troubles sociaux et promettait d’installer d’ici 2020 des gardes fous obligeant les usines en manque de cash à payer leurs ouvriers.

Dans la seule province du Ningxia, à la veille du nouvel an, 10 000 ouvriers (statistiques de la province) n’avaient pas touché leurs salaires dus par des sociétés en défaut de paiement. Toujours selon la province, la, situation s’aggrave avec, pour l’année 2015 une augmentation de plus de 20% du nombre de cas d’impayés par rapport à 2014, ce qui représente un total de 1,5 Mds de Yuan impayés soit 200 millions d’€.

L’augmentation du nombre de conflits du travail dans le pays est confirmée par les observateurs du China Labour Bulletin – 中国劳工連 讯 - qui souligne qu’en 2015 les mouvements de grèves (2700) avaient été 2 fois plus nombreux qu’en 2014. Récemment la tendance s’est accélérée avec 500 grèves pour le seul mois de janvier.

Presque tous les mouvements ont été déclenchés en dehors de toute revendication politique, pour des différends concernant la sécurité du travail ou des impayés. Signe que le gouvernement porte une attention nouvelle aux migrants, un travailleur migrant a récemment été nommé n°2 du syndicat national, une manière comme une autre de faire pression sur le patronat pour qu’il prenne mieux en compte leurs droits.

Autre évolution, les réactions du pouvoir ont systématiquement été plus fermes que par le passé, ponctuées par des arrestations et l’interdiction des organisations non officielles de défense des droits du travail, tolérées par l’équipe précédente. Dans le même temps, les angoisses de la bascule industrielle potentiellement menaçante pour la paix sociale se traduisent politiquement sur le terrain par des décisions ou des réactions anachroniques des autorités locales peu rompues à la souplesse et tentées de revenir aux vieilles méthodes maoïstes de ralliement des masses.

Trois exemples récents illustrent ces dérapages qui traduisent à la fois la nervosité des cadres locaux, la tendance du Centre à resserrer le contrôle sur la situation et les administrations provinciales sur fond d’effritement de la confiance entre Pékin et les provinces les plus touchées par les mesures de réajustement de la machine industrielle.

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Tensions sociales, dérapages et reprise en main.

Le 16 mars le tribunal de Langzhong au Sichuan et la police ont fait parader 8 ouvriers coupables d’avoir violemment manifesté en août 2015 pour le paiement de leurs arriérés de salaires. L’initiative qui rappelait les humiliations publiques infligées aux déviants lors de la révolution culturelle a mal été appréciée par l’opinion et les intellectuels.

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Le 16 mars dernier, à Langzhong dans le Sichuan, 8 ouvriers du bâtiment ont, au nom du tribunal local, été exhibés devant une petite foule de quelques centaines de personnes pour avoir, en août 2015, violemment manifesté contre leur patron qui n’avait pas payé leurs salaires. Tête baissée dans une attitude de contrition, ils écoutèrent la sentence de 6 à 8 mois de prison pour avoir « entravé le fonctionnement normal des affaires ».

Les humiliations inspirées de la révolution culturelle mises en scène au cours d’exhibitions publiques avaient déjà été utilisées par le passé, mais chaque fois il s’agissait de criminels. Langzhong a inauguré une première judiciaire en faisant parader des manifestants réclamant leurs salaires impayés. Sur place, la foule qui ne s’y est pas trompée, a manifesté sa colère, tandis que des intellectuels exprimèrent leur désapprobation sur internet, mettant en garde contre « les affronts faits aux sentiments populaires. »

En même temps, début mars, à Shuangyashan, à 350 km au nord-est de Harbin, des centaines de mineurs du groupe d’État Longmay Mining – 黑龙江 龙媒 矿业 控股 集团 有限 公司 -le plus gros groupe charbonier du Heilongjiang, engagé un plan de déflation de 100 000 ouvriers [3], organisaient une manifestation à forte connotation politique, où ils dénoncèrent la responsabilité de Lu Hao, gouverneur de la province également dans une affaire de salaires impayés.

Le 19 mars, alors qu’aucun média national n’avait rendu compte des protestations, Lu Hao a, sous la pression et en pleine session de l’ANP, été contraint d’admettre qu’il avait gravement sous estimé la situation quand, quelques mois plutôt, édulcorant les problèmes, il avait présenté les plans sociaux de la province comme un exemple apaisé des réformes.

Puis, cédant à un réflexe d’irresponsabilité bureaucratique, il a publiquement blamé ses subordonnés. Quant au groupe lui-même, mettant une fois de plus le président en première ligne, il s’est abrité derrière les directives de réformes venant du bureau politique et du Secrétaire Général : « les employés du groupe Longmei étudient à fond l’esprit des discours de Xi Jinping : - 龙媒 广大员工 深入 学习 习近平 书记 讲话 精神 - » [4]

Menaces contre les cadres locaux.

Enfin, dernière évolution qui mérite attention, le 23 mars, une note solennelle conjointe du Comité Central et du Conseil des Affaires d’État rendue publique en pleine session de l’ANP faisait allusion à des sanctions appliquées à ceux des cadres locaux qui se montreraient incapables de gérer les troubles de l’ordre public. La note exprimait à la fois un déficit de confiance à l’égard des autorités provinciales et la détermination du pouvoir de ne pas se laisser déborder par les mouvements sociaux parfois provoqués par les fausses manœuvres des cadres de contact, dont l’affaire de Shuangyashan a fourni un exemple extrême.

Le but de la note explicité dans l’article 1 et destiné à tous les échelons du Parti, législatifs, judiciaires, administratifs et cadres industriels, est de promouvoir le sens de la responsabilité des dirigeants dans la gestion « compréhensive » (ndlr : lire « en tenant compte de tous les facteurs économiques, sociaux et politiques ») de la stabilité sociale et la garantie de la permanence de l’État. Le texte comportant 6 chapitres et 31 articles, où les expressions « stabilité sociale » et « responsabilité des cadres » reviennent très souvent avec quelque allusions à la sécurité nationale, est clairement destiné à corriger les dérapages cités plus haut.

Si le chapitre IV prévoit des récompenses décernées à ceux des cadres qui se distingueraient pour leur bonne gestion des tensions sociales, les chapitres V et VI définissent les responsabilités et laisse planer la possibilité de sanctions après enquête de commissions ad-hoc. Seront particulièrement sur la sellette, les régions qui n’auraient pas attaché assez d’importance à la stabilité sociale, celles où le travail politique à l’attention de la base serait insuffisant, celles où se produiraient « dans une période de temps relativement courte » de sérieuses violations de l’ordre public, des crimes ou des accidents de sécurité.

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Tout indique que, face aux vastes défis socio-économiques conséquences de l’obligation de réformer l’ancien schéma de développement essoufflé, le pouvoir fait feu de tous bois pour à la fois forcer les vieilles structures industrielles à se moderniser, sanctionner ceux des cadres qui se mettent en travers des réformes ou provoquent des troubles sociaux par leurs insuffisances, tandis que dans le même temps, il cherche à adoucir les effets sociaux collatéraux des réajustements, tout en veillant à contrôler sévèrement les contestations.

Sous la pression de Pékin, les responsables locaux, toujours jugés à l’aune de la stabilité sociale, priorité ultime du régime, peuvent, à l’occasion, se laisser aller à des dérapages dont les conséquences fragilisent gravement les relations du pouvoir avec sa base. Enfin, à l’étage supérieur plane l’obsession politique de protéger la prééminence du Parti dans le contexte général de la globalisation où ses marges de manœuvre financières, politiques et idéologiques se contractent.

Un des meilleurs indicateurs des inquiétudes du pouvoir est la somme des crédits consacrés à la sécurité intérieure (25,6 Mds de $ en hausse de 5,5%) à laquelle il faut ajouter les budgets mal connus de sécurité des provinces, dont la somme place, selon des observateurs proches du pouvoir chinois, l’ensemble des ressources dédiées au contrôle policier à hauteur du budget de la défense évalué à 133 Mds de $ pour 2016.

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NOTE de CONTEXTE

La carte montre la répartition des mouvements de grève en 2015. En tête, les provinces de Canton - siège de l’usine du monde - (418), du nord-est Liaoning, Jilin, Heilongjiang – où sont concentrés les vieux centres industriels de l’acier et du charbon - (270), du Shandong (234) du Henan (219), du Hebei (196) du Jiangsu (181), du Sichuan (145) et de l’Anhui (116).

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Les informations ci-après proviennent en grande partie du « China Labor Bulletin (CLB) » cité plus haut qui constate la dégradation des relations entre la main d’œuvre et les pouvoirs locaux, dans le contexte général du ralentissement économique et des tensions créées à la fois par les réformes du secteur productif et quelques fausses manœuvres de cadres. Soit que ces derniers soient eux-mêmes réticents à la mise en œuvre des réformes soit qu’ils les conduisent sans discernement, avec parfois des phénomènes gravement régressifs.

Le dernier exemple en date est celui de l’épisode du 16 mars dernier à Langzhong, Sichuan où des ouvriers qui 8 huit mois plus tôt avaient protesté pour toucher leurs salaires impayés ont été humiliés lors d’une parade publique selon un mode politique qui renvoyait aux méthodes de la révolution culturelle.

Augmentation des mouvements de protestation.

Le bilan des mouvements de protestation au fil des années montre une accélération avec 600 mouvements annuels en moyenne durant la période 2011 – 2013, 1300 en 2014 et 2700 en 2015 avec plus d’un mouvement par jour dans la province de Canton, fief industriel de « l’usine du monde. » Les racines des tensions sont presque toujours les manquements des employeurs qui ne respectent pas les droits fondamentaux de la main d’œuvre (paiement des salaires et attribution de primes prévues dans les contrats) à quoi s’ajoute l’incapacité des autorités locales à faire respecter le droit du travail par les entreprises.

Selon les observateurs du CLB, la perspective de licenciement de 1,8 millions d’ouvriers des aciéries et des mines de charbon est probable, laissant présager une aggravation des tensions en dépit des 13,6 Mds d’€ de subventions promises par Li Keqiang lors de l’ANP. Globalement le pouvoir politique chinois jette un voile d’omerta sur la plupart des mouvements de grèves, à l’exception de ceux qui frappent les entreprises étrangères où les troubles font l’objet de nombreux reportages. Il arrive que les protestations soient ponctuées de violences extrêmes comme celles de Yinchuan signalée dans le texte de l’article.

Une attention particulière doit être accordée aux migrants dont les mouvements s’amplifient depuis 2010, date à laquelle Tan Guocheng, un ouvrier migrant de 23 ans de l’usine Honda à Nanhai (100 km au nord de Macao) avait réussi à rallier tous les ouvriers de l’usine et à stopper les chaînes de production en actionnant la commande d’arrêt d’urgence au cri de « n’acceptez plus de travailler pour d’aussi bas salaires. » (Voir l’étude d’Eli Friedman citée par CLB « Insurgency Trap : Labor Politics in post-socialist Chine – Le piège insurrectionnel : les politiques de l’emploi dans la Chine post-socialiste » publiée par l’Université Cornell en 2014).

L’initiative avait déclenché une grève de 19 jours dans un contexte général où le syndicat officiel (All-China Federation of Trade Unions (AFCTU) 中华 全国总工会 créé en 1925 est souvent plus un obstacle qu’une aide aux droits des travailleurs, tandis que les tentatives des ouvriers pour s’organiser en dehors de lui sont réprimées comme des atteintes à la stabilité sociale et à la prévalence du Parti. Toutefois, récemment un travailleur migrant a été nommé vice-président du syndicat national

Perspectives. Difficultés du reclassement. Craintes politiques.

La réforme en cours qui envisage de mettre à pied 1,8 millions travailleurs avec des mesures d’accompagnement diverses n’a certes pas la même ampleur que celle conduite par Zhu Rongji dans les années 90 qui avaient licencié 28 millions de travailleurs et conduit l’État à débourser l’équivalent de 11,2 Mds de $ en indemnités. Pour autant, 20 ans plus tard, la manœuvre s’avère plus complexe, dans un contexte où le reclassement des ouvriers de l’industrie lourde vers celles des nouvelles technologies ou des services créatrices d’emploi sera plus difficile.

Dans le même temps Lou Jiwei, le ministre des finances s’est plaint – dans une formulation homothétique de l’actuel débat français sur la loi du travail -, que les patrons qui considèrent que les lois du travail sont trop protectrices de la main d’œuvre hésiteront à créer des emplois et à investir dans des formations. Plus encore, preuve que la Chine est entrée dans le cercle des économies développées, en février dernier, Yin Weimin, ministre du travail et de la sécurité sociale faisait le commentaire que les lois du travail avaient créé un manque de flexibilité et des coûts de la main d’œuvre prohibitifs.

Enfin, depuis 2012 le pouvoir harcèle les ONG de défense des travailleurs par l’incarcération des activistes accusés d’être à l’origine des troubles. La tendance tranche avec celle à l’œuvre dans les années 2000 où parfois des syndicats officiels acceptaient pour leur formation juridique de coopérer avec des ONG. Aujourd’hui la vigilance du pouvoir s’exerce d’abord pour empêcher que les mouvements de protestation s’unissent en une force politique cohérence capable de contester le pouvoir du Parti.

Note(s) :

[1En dépit des déclarations réformistes, la réalité est que le secteur public a augmenté en importance. Depuis 2008 le nombre de groupes d’État est passé de 110 000 à 160 000 (+ 36%), comptant pour 45% du PIB et bénéficiant de la majorité des investissements publics. Depuis 2013, la tendance au grossissement s’est accélérée avec, en arrière plan, la double intention de créer des champions étatiques puissants et, en même temps, capables d’accueillir une partie de la main d’œuvre licenciée des groupes publics en faillite.

[2La tâche du Parti est complexe : dans le cours du 13e plan quinquennal (2016 -2020) la capacité industrielle encombrée par de vastes surproductions devra être réduite de plusieurs millions de tonnes. Les premières conséquences de ces restructurations seront des tensions sur l’emploi que le pouvoir a promis d’adoucir en évitant les licenciements massifs, en aidant financièrement les ouvriers en difficulté, en proposant des formations et en les reclassant dans d’autres structures.

[3Le plan social de Longmay dévoilé en septembre envisage de licencier 40% des effectifs dans les 42 mines du groupe.

[4Le nord-est n’est pas la seule province en proie aux tensions sociales. Dans la région de la rivière des perles proche de Canton des groupes d’industrie lourde et des usines de l’atelier du monde souffrent également. Pendant tout le mois de janvier presque tous les 1300 employés d’une usine de chaussures de la région de Canton se sont mis en grève. En février, des centaines d’ouvriers de l’aciérie de Angang Lianzhong regroupés et mobilisés grâce à « Wechat » ont également cessé le travail pour protester contre les intentions de la direction de réduire les salaires de 50% et de prolonger la durée journalière du travail jusqu’à 12 heures. La police a brisé la grève, mais la direction a reculé, reportant à plus tard la baisse des salaires.

Si on comptabilise le nombre de grèves en 2015, les régions les plus touchées sont celles de Canton (418), du nord-est Liaoning, Jilin, Heilongjiang (270), du Shandong (234) du Henan (219), du Hebei (196) du Jiangsu (181), du Sichuan (145) et de l’Anhui (116).

 

 

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