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Condamnés à cohabiter en Asie Pacifique, Pékin et Washington reprennent le dialogue

Le 21 juin, la Chine et les États-Unis ont conduit à Washington une variante de leurs anciens dialogues dits « stratégiques et économiques ». L’exercice dont l’idée est née lors de la rencontre entre Xi Jinping et Donald Trump en Floride il y a deux mois, prétend, pour plus d’efficacité, aborder la relation par secteurs en hiérarchisant les questions, les différends stratégiques qui ne sont pas minces, étant séparés des autres sujets culturels, économiques, commerciaux, sociaux ou juridiques.

Présenté dans les discours comme une avancée marquée au coin du pragmatisme et de l’efficacité avec, surtout, en arrière pensée, l’idée de parvenir à résoudre la question nord-coréenne en la séparant des autres, le découpage sectoriel voulu par Washington qui, au passage, reconnaît les efforts de la Chine, tout en notant qu’ils sont insuffisants ou avaient échoué, est en réalité une posture dont l’efficacité reste à prouver.

Hiérarchiser les secteurs du dialogue.

La théorie de la sectorisation des échanges télescope d’ailleurs la deuxième phase de la stratégie de la nouvelle Maison Blanche qui, après les agressivités antichinoises de la campagne présidentielle avait, depuis l’investiture de Donald Trump, elle-même lié les sujets entre eux, laissant par exemple clairement entendre que Washington pourrait se montrer accommodant sur les querelles commerciales ou financières si Pékin augmentait ses pressions sur Pyongyang.

Au passage, le découpage sectoriel est aussi une antithèse des modes de pensée chinois où il ne peut exister de situation ou de sujet artificiellement déconnecté du reste.

Le 19 juin, interrogée sur ce thème par Gardner Harris du New-York Times à l’occasion d’un point de presse du Département d’État, la sous-secrétaire d’État pour l’Asie Pacifique Susan Thornton s’est empêtrée dans une explication complexe d’autant moins audible que Donald Trump a clairement réduit la voilure de ses critiques anti-chinoises. Le 21 juin, en visite dans l’Iowa dont le gouverneur Terry Branstad est le nouvel ambassadeur en Chine, le président, abandonnant le ton vindicatif a, une nouvelle fois prié la Pékin d’augmenter ses pressions sur Pyongyang.

Cette contradiction dans le postulat de base de ce dialogue aux objectifs resserrés étant posée, il faut constater que l’exercice d’une seule journée dont il serait illusoire d’attendre un effet concret en un temps aussi bref, a d’abord confirmé la rémanence de l’idée partagée à Pékin et Washington que les deux rivaux doivent se résoudre à coexister en Asie Pacifique.

Une volonté d’apaisement sur fond de divergences.

Après les effervescences de la fin avril ponctuées des démonstrations militaires américaines qui accompagnèrent une sérieuse montée des tensions où s’était enflammée la rhétorique guerrière de Pyongyang, la rencontre qui a donné lieu à un communiqué commun en 9 points, fut un moment d’apaisement où Washington reconnut que la solution au dilemme nord-coréen ne pouvait être que pacifique. Simultanément les 2 ont, dans le point 4 du communiqué final, réaffirmé leur détermination à parvenir à une « dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible » de la péninsule coréenne et à y maintenir la paix et la stabilité.

Pour autant, s’il est vrai que la rencontre témoigne de la bonne volonté réciproque d’abord de tenir à distance un emballement militaire, notamment par la promesse d’échanges entre les appareils de défense, ensuite à poursuivre les réflexions sur les mesures de confiance tout en préparant au mieux les rencontres à venir au plus haut niveau lors du G.20 à Hambourg et à l’occasion de la prochaine venue en Chine de Donald Trum, les divergences de fond n’ont pas disparu.

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L’exercice baptisé par les Américains « Diplomatic and security dialogue » et par les Chinois 中美外交安全对话 (Zhongmei waijiao anquan duihua) réunissait pour la partie chinoise Yang Jiechi, le premier diplomate chinois en charge des Affaires stratégiques, ancien ambassadeur à Washington au rang protocolaire prévalant celui du ministre Wang Yi et le Général *** Fang Fenghui, 方峰晖, n° 4 de la Commission Militaire Centrale, membre du Comité Central depuis 2007 et chef de l’État-major général depuis 2012 [1]. Quant à la partie américaine, elle était représentée aux plus hauts niveaux diplomatique et militaire du moment par Rex Tillerson secrétaire d’État et le Général Mattis, ministre de la Défense.

Alors que la question de Taïwan pourtant au cœur d’une des plus lourdes ambiguïtés stratégiques bilatérales n’a pas été évoquée lors du dialogue dont, à l’évidence l’objet était, dans l’esprit américain, essentiellement le dilemme nord-coréen, d’autres sujets de sécurité furent discutés. En mer de Chine du sud, articulant leurs arguments au Droit international, les Américains qui proposent une suspension de la militarisation des îlots, se heurtent à l’inflexible revendication de souveraineté chinoise articulée non pas au Droit mais à l’histoire et à la culture.

Sur la lutte contre le piratage informatique ou celle contre le terrorisme où, à la lumière des menaces contre la Chine elle-même et dans certaines zones instables des projets des routes de la soie, notamment au Pakistan, Washington souhaite que Pékin s’investisse plus, les informations publiques n’ont pas dépassé le stade des promesses de bonne volonté.

L’insoluble dilemme nord-coréen.

A propos de la péninsule coréenne qui fut le cœur dialogue, la vérité est qu’en dépit de la convergence des idées sur une solution pacifique et la dénucléarisation, les désaccords sur les moyens d’y parvenir restent entiers.

Tandis que Pékin croit toujours à l’efficacité du dialogue et exhorte l’Amérique et la Corée du sud à accepter un moratoire sur leurs manœuvres militaires, Washington balaye la perspective et reste arc-bouté à la nécessité d’augmenter l’efficacité des sanctions en précisant systématiquement et sur tous les tons qu’elles sont en grande partie tributaires d’une meilleure coopération de Pékin.

Lors de la conférence de presse du 19 juin, Susan Thornton s’est conformée à la rhétorique de D. Trump mêlant les encouragements et les reproches. Après avoir rappelé le récent embargo chinois sur le charbon nord-coréen, elle a répété que Washington attendait plus. « Des centaines de compagnies poursuivent leurs affaires par le truchement de la Chine qui reste un “facilitateur“ de l’économie nord-coréenne. »

Prémisses de tensions en Chine et aux États-Unis.

Mais le chemin de « l’amicale persuasion » accompagnée de remontrances publiques menaçant à mots couverts les entreprises chinoises de sanctions pourrait finir par agacer Pékin et manquer sa cible, dans une ambiance où le ton monte à nouveau. Le 20 juin, le Global Times qui a l’oreille du parti, publié par le Quotidien du Peuple, écrivait avec aigreur que la Chine avait fait de grands efforts pour débloquer l’impasse du dilemme du nucléaire nord coréen.

Représentant la faction la plus conservatrice du sérail politique chinois, le journal ajoutait qu’il ne fallait pas compter que le gouvernement chinois et l’opinion acceptent que Pékin se comporte en allié des États-Unis pour faire pression sur Pyongyang.

Pour finir une menace : « Si Washington décidait d’imposer des sanctions contre des entreprises chinoises il en résulterait de graves frictions ». A ce sujet rappelons que jamais une administration américaine n’était allée aussi loin dans la menace de sanctions contre des entreprises chinoises. Au temps d’Obama une seule entreprise avait été sanctionnée par Washington.

Aux États-Unis, suite au décès du jeune américain de 23 ans Otto Warmbier probablement mort de mauvais traitements après un procès expéditif mis en scène par la propagande du régime et un an d’emprisonnement dont il a été libéré à l’agonie, le ton n’est plus à la recherche du dialogue.

Réagissant en même temps que des élus démocrates, John McCain, président de la Commission des armées au sénat exhortait l’exécutif à ne pas rester inerte face aux abus des droits en Corée du nord où 3 citoyens américains sont encore détenus. Rappelant également la menace que faisait peser la prolifération nucléaire et balistique sur toute la région et sur les États-Unis, il a conclu son communiqué par une mise en demeure à la Maison Blanche : « Les États-Unis ne devraient pas tolérer le meurtre des leurs citoyens par des puissances hostiles ».

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Pyongyang de plus en plus rigide.

Ajoutant à la pression pesant sur la Maison Blanche, le 22 juin, Bruce Klingner qui fut n°2 de la CIA pour la Corée du nord, aujourd’hui membre du Think Tank conservateur « Heritage Foundation » et son ancien collègue à la CIA Terry June, devenu consultant, publiaient dans le Washington Post un article intitulé « Nous avons participé à des pourparlers avec des envoyés nord-coréens. Voici ce que nous avons appris ».

Ciblant directement les avocats inconditionnels de l’apaisement avec Pyongyang que même, dit l’article, la mort de l’étudiant américain Otto Warmbier ne décourage pas, les auteurs affirment que le dialogue est une « perte de temps ».

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De leur récente expérience d’une rencontre entre des émissaires de Pyongyang et leur délégation composée d’Américains, de Japonais, de Chinois et de Sud-coréens dont le but était d’explorer la possibilité d’une reprise du dialogue à 6 déserté par Pyongyang en 2009, (Lire à ce sujet : Corée du Nord : Misères du dialogue à six.) les auteurs affirment avoir quitté la table des pourparlers avec un état d’esprit encore plus pessimiste qu’à leur arrivée.

Les Nord-coréens ont clairement fait savoir que rien ne les détournerait d’augmenter leur arsenal nucléaire ou de tester leurs missiles intercontinentaux pouvant frapper les États-Unis et qu’ils n’avaient aucunement l’intention de négocier les modalités pour mettre fin à ces programmes.

Pour eux, la dénucléarisation était définitivement hors de l’éventail d’éventuelles négociations. Il n’y avait aucune raison que « le système d’armes le plus parfait reste la propriété exclusive des États-Unis ». A toutes les tentatives, ajoute l’article, pour ramener le débat sur les traces des anciens accords négociés avec les NU, la réponse fut invariablement négative. Se référant au sort fatal de Saddam Hussein et de Kadhafi, ils répétèrent que l’arme nucléaire était pour eux l’assurance de survie du régime.

Pire, encore, aux offres de négociations de la délégation, les Nord-coréens répondirent par ce qui ressemble à un ultimatum. Aucune négociation pour un traité de paix ne sera possible tant que le statut nucléaire de Pyongyang ne sera pas reconnu. « A ces conditions, nous sommes prêts à tout : soit la négociation, soit la guerre » (…) « Nous n’en serons pas les initiateurs, mais nous nous battrons si on nous provoque ». Par ces déclarations, la délégation confirmait avec, disent les auteurs, une assurance nouvelle confinant à l’arrogance, que l’objectif ultime du régime était un traité de paix à ses conditions, mettant fin à la guerre de Corée.

Vu de Pyongyang, le traité serait le principal catalyseur de l’évacuation des troupes américaines, la délégation n’ayant pas fait mystère que le programme nucléaire était la réponse à l’hostilité des États-Unis contre le régime. Pour Pyongyang, la Corée du sud, marionnette des Américains, est absente du paysage et l’idée de négociations nord-sud ne se posait même pas. Dans ce contexte extraordinairement durci, les auteurs estiment que le nouveau président sud-coréen Moon Jae-in devait se préparer à une grave désillusion s’il pensait relancer la politique d’embellie initiée par Kim Dae-jung en 1998.

Le crève-coeur du Président Moon.

Après ce constat, la fin de l’article est une suite de recommandations à la Maison Blanche à qui les auteurs conseillent implicitement de cesser de naviguer entre des propositions de rencontres directes au sommet et des menaces de guerre. Aucune de ces deux hypothèses n’était réaliste. La seule option restait l’alourdissement des sanctions. Pour l’heure le Département d’État est sur cette ligne qui, on l’a vu, ne satisfait pas Pékin.

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Enfin, dernière occurrence venant à la rescousse des conservateurs pour lesquels « l’option dialogue » est une illusion, confirmant également que le contexte avait considérablement changé depuis 20 ans, le 26 juin, le comité olympique nord-coréen rejetait la récente proposition du président Moon de présenter une seule équipe coréenne aux jeux d’hiver de Pyoeongchang en 2018, au prétexte que la situation actuelle ne s’y prêtait pas. Lire à ce sujet : Moon Jae-in, le nouveau président sud-coréen. Un surgissement à contre courant, entre indocilité et pragmatisme.

Il faudra beaucoup de maîtrise et de hauteur de vue à Pékin et Washington pour tenir à distance de nouvelles crispations bilatérales dont la rigidité nord-coréenne sera sans doute un des plus efficaces ferments.

Note de Contexte.

Les faces cachées du réchauffement sino-américain.

Il est vrai que pour apaiser leur relation, Pékin et Washington ont récemment fait preuve d’une appréciable hauteur de vue dont il faut rappeler qu’en Chine elle est aussi articulée à la nécessité, en amont du Congrès, de présenter à l’opinion l’image d’une puissance sereine discutant de manière apaisée d’égal à égal avec Washington.

Il reste que cherchant activement les chemins d’une détente par des promesses de contacts réguliers, l’activation de mesures de confiance et le rapprochement des appareils militaires au sommet par le truchement, entre autres, d’exercices navals dont des exemples existaient déjà auparavant ; les deux ont, après la rencontre au sommet en Floride du mois d’avril, multiplié les signes d’accommodement stratégique exprimés du côté américain par plusieurs « tweet » de D. Trump faisant un éloge appuyé du président Xi Jinping. Du côté chinois, les compte-rendus par les médias officiels du dernier dialogue stratégique furent tous enrobés d’un optimisme laudateur presque sans nuages. Sur les échanges militaires lire : Entre raison, émotions et rivalités stratégiques, la marine chinoise participe à RIMPAC.

Récemment le Global Times publiait un article signé par Ei Sun Oh, chercheur Singapour exprimant avec mesure l’espoir que les efforts de Pékin et Washington pour réduire les risques de malentendus et d’erreurs de calcul porteraient leurs fruits notamment pour éviter des accidents militaires, améliorer conjointement la sécurité du Tiers Monde et coopérer activement dans la lutte contre les piratages informatiques, l’utilisation par les terroristes d’internet et des circuits de la finance globale.

Dessinant le souhait d’une coopération sans limite des deux rivaux pour faire face aux défis et aux troubles de la planète, l’auteur concluait que leurs dialogues futurs seraient suivis avec attention par tous les observateurs espérant que Pékin et Washington accorderaient leur compréhension et leur coopération sur des sujets d’intérêt général.

Il reste que les braises de la discorde qui sont également celles d’une puissante rivalité stratégique continuent de couver sous la surface. Aux lancinants sujets de discorde de la mer de Chine du sud, de Taïwan et des différends à propos de la Corée du nord, s’ajoutent ceux toujours présents des droits des individus, dont la sensibilité politique ne peut être sous estimée et, en dépit des bonnes paroles sur un partage du marché mondial, de profondes discordes commerciales.

Washington dénonce le trafic d’êtres humains.

Le 27 juin, preuve que les sujets ne sont pas faciles à déconnecter les uns des autres, le département d’État, principal interlocuteur américain du récent dialogue de sécurité, publiait un rapport classant la Chine parmi les pires acteur des trafics d’êtres humains, en compagnie de la Russie, de la Syrie et de l’Iran, faisant partie de 27 pays dont les performances se sont dégradées depuis le dernier rapport.

Expliquant le rapport lors d’une conférence de presse Tillerson précisait que la Chine n’avait pas pris suffisamment de mesures pour mettre fin aux abus. Ce qui, de son point de vue, rendait les autorités chinoises complices du travail et de la mendicité forcés, de l’exploitation sexuelle des femmes étrangères et du travail des enfants.

Le même jour le porte parole du gouvernement chinois Lu Kang exprimait la colère de Pékin en accusant Washington de manquer d’objectivité et de se livrer à des accusations irresponsables. S’il est vrai que les accusations américaines pour violation des droits ne sont pas une nouveauté dénonçant en effet des abus toujours présents en Chine à une vaste échelle, il n’en reste pas moins que la perpétuation du schéma des accusations publiques suivies de virulentes protestations de Pékin ne contribue pas à consolider la confiance.

Persistance des crispations commerciales.

A ces crispations récurrentes sur la question des droits s’ajoute la réalité des exaspérations commerciales récemment masquées par les déclarations conjointes sur l’ouverture réciproque des marchés aux produits chinois et américains dans le cadre d’un plan commercial dit « des 100 jours. » L’accord tranchait avec les réticences américaines qui, au temps d’Obama, avaient tenu la Chine à l’écart du Transpacific Partnership.

Ses prémisses furent arrêtées entre les deux présidents en avril en Floride, mais son succès dépendra de la qualité de sa mise en œuvre. Il concerne, entre autres, l’ouverture du marché chinois aux exportations de bœuf, aux services bancaires et aux biotechnologies américains, en échange de la réduction des droits américains sur les exportations de poulets cuits et de gaz liquéfié chinois. Il reste que la belle image d’une connivence commerciale sino-commerciale est en train de se brouiller.

Le 19 juillet dans une communication au congrès le ministre américain du commerce Robert Lighthizer jetait un froid en rappelant que la reconnaissance par l’Amérique du statut d’économie de marché en Chine aurait des « conséquences cataclysmiques » pour le commerce mondial.

Au passage, il exprimait sa désapprobation à l’égard de la décision de Ford de délocaliser en Chine la production de la « Focus » dont les voitures seraient réexportées aux États-Unis. Lighthizer conclut son exposé en promettant d’accentuer ses contrôles des exportations chinoises aux États-Unis à quoi il ajouta une critique sans nuance des stratégies obligeant les compagnies « high-tech » américaines à livrer aux Chinois leurs secrets de fabrication en échange d’un accès au marché.

Faisant écho aux récents raidissements de Bruxelles qui refusa également le statut d’économie de marché à Pékin, réclamant la réciprocité de traitement pour les compagnies américaines en Chine, il mettait une nouvelle fois en garde contre la volonté chinoise de prendre le contrôle de secteurs sensibles ou de s’approprier à peu de frais des hautes technologies que les chercheurs chinois ne maîtrisent pas.

Note(s) :

[1Il convient de noter que Fang Fenghui (66 ans), est un officier général dont la représentativité est très au-dessous de celle de ses correspondants américains du dialogue.

S’il est vrai qu’avec Yang Jiechi la partie civile de la délégation chinoise était représentée au meilleur niveau, la faible pertinence de Fang dont la fonction a perdu en importance depuis les réformes de la CMC et de l’APL ayant bousculé les structures des armées chinoises où Fang n’est plus qu’un des chefs des 6 départements de la CMC, augure mal de l’importance que Pékin accorde pour l’instant aux échanges militaires partie du dialoge.

 

 

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