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›› Editorial

En route vers le Congrès

A moins de deux semaines de l’ouverture du 19e Congrès, les spéculations se multiplient sur la composition du futur pouvoir chinois (Comité Permanent, Bureau politique et Comité Central) et sur l’ampleur de la prévalence du clan Xi Jinping, à quoi s’ajoutent les interrogations sur la tendance du n°1 à tourner le dos aux préceptes de consensus érigés par Deng Xiaoping il y a plus de 30 ans.

Resserrant la direction du pays autour de lui, tirant avec habileté profit des idées populaires de renaissance nationale - 中国复兴 et du rêve chinois 中国梦- connectées aux grands projets économiques des nouvelles routes de la soie et de Xiongan [1], tenant à distance l’influence des anciens et bousculant le mécanisme de succession politique par lequel les retraités du Parti exprimaient encore leur autorité en plaçant, 10 années à l’avance, sur la trajectoire vers le sommet, un homme issu des luttes de pouvoir en coulisse, Xi Jinping a installé un style de gouvernance en rupture avec les anciennes prudences collégiales, alimentant les références politiques à Mao Zedong.
Lire à ce sujet notre éditorial de l’été 2015 : Feu sur les retraités du Parti et remises en question en série.

Il est vrai que l’hypothèse de mimétisme maoïste se nourrit de la force de la propagande frisant le culte de la personnalité des campagnes de mobilisation des masses, le tout appuyé par une sévère censure politique et par les discours récurrents de Xi Jinping rejetant les critiques contre le « Grand Timonier » et réfutant la rupture historique prônée par les adeptes de la « démaoïsation » aujourd’hui réduits au silence. Mais la comparaison s’arrête dès lors qu’on aborde le terrain de l’idéologie.

Depuis longtemps abandonnée par la Chine moderne nourrie à l’aune d’un retour au Confucianisme férocement combattu par Mao et articulée à ses performances socio-économiques à quoi s’ajoutent ses aspirations à l’indépendance technologique matérialisées par le projet « Produit en Chine 2025 – 中国制造 », la pensée du « Grand Timonier » ne subsiste plus que dans l’apparence des discours prônant l’adaptation du Marxisme « aux caractéristiques chinoises ».

Devenu un artifice rhétorique destiné à tenir à distance toutes les influences occidentales dont la Chine rejette la portée universelle, depuis les règles du droit commercial ou international jusqu’aux « valeurs démocratiques », le concept des « caractéristiques chinoises » alimente en réalité, sous couvert de différence culturelle, un puissant nationalisme.

En Chine, sa promotion politique est facilitée par le sentiment assez partagé que l’idéal démocratique est aujourd’hui corrompu par l’irruption des nouvelles technologies de l’information et la force des réseaux sociaux permettant l’intrusion dans les jeux de pouvoir d’une liberté de parole à ce point débridée qu’elle trouble le principe même d’autorité légitime dont Tocqueville disait qu’il était indispensable au bon fonctionnement de la démocratie.

Même l’ombre portée de Pékin en mer de Chine du Sud ne se réclame plus de la révolution, mais de l’histoire impériale convoquée par Pékin pour nier les règles de souveraineté édictées par la convention du droit de la mer. Quant à la question de Taïwan, le Parti refuse depuis 1949 de la considérer autrement que par le biais de l’appartenance culturelle et historique de l’Île au Continent, la variable démocratique des Taïwanais n’ayant pour lui aucune pertinence.

Offensives contre les rivaux.

Les calculs des analystes observant les luttes de clans, ont redoublé après la nouvelle, tombée le 29 septembre, de l’expulsion du Parti de Sun Zhengcai ancien n°1 à Chongqing et membre du Bureau Politique. Favori pour le Comité Permanent, brutalement déchu en juillet, Sun fait aujourd’hui l’objet d’une enquête criminelle.

D’autres informations font état d’une attaque en règle de Xi Jiping contre la Ligue de la jeunesse, vivier politique du clan Hu Jintao dont l’influence n’est pas évanouie et dont les plus jeunes recrues entrées au Parti il y a une vingtaine d’années arrivent aujourd’hui dans les parages immédiats du pouvoir central. Dans un récent article d’Asialyst paru le 15 septembre Alexandre Payette passe ainsi en revue une dizaine de jeunes « quadra » certains recrutés par Xi Jinping, d’autres encore fidèles à Hu Jintao ou à Jiang Zemin dont l’allégeance n’est pas forcément acquise au Secrétaire Général.

Le 7 septembre, un article du South China Morning Post, glosait sur l’absence de Qin Yizhi [2], l’ancien président de la Ligue de la jeunesse des listes des délégations au 19e Congrès et sa relégation à un poste subalterne. Il rappelait les critiques adressées depuis 2013 par le président qui dénonçait la dérive bureaucratique de la Ligue, base politique du premier ministre Li Keqiang, son entre soi et son arrogance, à mille lieues de sa mission initiale de formation de jeunes cadres animés de la mystique de service.

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La Ligue de la jeunesse dans le collimateur.

Au sein du mouvement de la jeunesse, les attaques du Président ont des conséquences ravageuses : « la Ligue n’est plus un guide pour les jeunes ; elle est en réalité à leur remorque ; comment dans ce cas peut-elle remplir son rôle de cohésion » (…) « Ne parlant ni son langage et ne partageant pas ses intérêts, elle a raté sa relation avec la jeunesse » (…) « Ses discours, bureaucratiques et stéréotypés, ponctués de slogans vides de sens, ignorent la science, les arts, la littérature et les questions sociales ».

Considérant cette brutale charge politique, les intellectuels chinois reconnaissent la nécessité de toiletter le mouvement, tout en notant les arrières pensées politiques de Xi Jinping. Pour Wu Qiang, ancien professeur de sciences politiques à Qinghua, les critiques du président reflètent sa volonté de débarrasser la Ligue des « scories » bureaucratiques pour la mettre en mesure de mieux mobiliser les « masses », dans un schéma, dit-il, proches des campagnes maoïstes. Mais il ajoute qu’en se débarrassant des têtes pensantes du mouvement de la Jeunesse, Xi ouvre la voie à la promotion rapide de ses propres soutiens politiques.

La charge contre les jeunesses communistes, base politique de Li Keqiang, ajoutée au fait que le Président s’est progressivement approprié les responsabilités de la réforme financière incombant au premier ministre a suffi à alimenter les rumeurs d’une possible mutation du n°2 du Parti vers la présidence de l’Assemblée nationale. Il reste que la rumeur de la relève du premier ministre qui constituerait un craquement sans précédent dans l’histoire récente de la Chine depuis la destitution de Hu Yaobang et Zhao Ziyang il y a 30 ans, était elle-même démentie par d’autres échos tout aussi argumentés.

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Jessika Blake, ancienne de la section recherches du Département d’État, américain, diplômée d’études asiatiques à Stanford note avec raison dans un récent article de China Leadership Monitor que ces analyses et observations souvent articulées à des informations ayant fuité par Hong Kong ou par le canal des Huaqiao ne donnent qu’une vue imprécise sur ce que sera le pouvoir chinois et ses grandes orientations politiques et stratégiques après le Congrès.

Citant les erreurs d’appréciation du passé à propos du libéralisme de Hu Jintao ou de Xi Jinping, rappelant l’opacité du système, la faiblesse des analyses articulées aux luttes de personnes plutôt qu’aux idées, ainsi que la multitude des variables en jeu pouvant au dernier moment modifier les rapports de forces, elle suggère de plutôt s’intéresser aux invariants du régime.

Les invariants du régime.

Au nombre de trois, les constantes politiques découlent du truisme qu’à la tête de la Chine, le Parti ne souhaite partager son pouvoir avec personne. Ce qui suppose non seulement de conserver intacte, mais encore d’améliorer sa capacité à diriger le pays sans secousses graves ; de tenir à distance toute option politique pouvant menacer son magistère ; et, enfin, de prévenir une contagion du mécontentement de l’opinion susceptible de fédérer une opposition nationale surgie de la base.

S’il est vrai que ces prédicats n’ont pas changé depuis l’ouverture internationale du régime et ses réformes économiques à la fin des années 80, leurs conditions ont en revanche sérieusement évolué. Certaines évolutions comme les progrès socio-économiques internes et l’augmentation de la puissance de la Chine vecteur de son audience internationale, tous deux largement plébiscités par l’opinion, favorisent le pouvoir du parti et son audience.

A cet égard, un sondage du Pew Research Center datant d’il y a un an montrait que 70% des Chinois étaient satisfaits du rôle international de la Chine et que 60% se félicitaient de son importance croissante dans l’économie de la planète. En même temps, tout à fait en phase avec « les caractéristiques chinoises », 70% considéraient que le pays devait se protéger des influences étrangères.

En revanche, plus de 55%, jugeant que le pouvoir devrait plus se focaliser sur les problèmes internes du pays, craignaient que les querelles avec les voisins ne dégénèrent en conflit.

Les nouvelles conditions du pouvoir.

A l’intérieur encore, l’explosion de la classe moyenne dont les préoccupations sont relayées par Internet crée une demande accrue pour un meilleur accomplissement individuel, encore plus de libertés à l’écart du parti et de plus grandes exigences sur les questions de sécurité alimentaire et de pollution.

Plus encore, ayant conscience des écarts de conditions et de revenus en hausse, l’opinion accepte de moins en moins les vastes corruptions qui rongent des pans entiers de la bureaucratie et des milieux d’affaires. Au printemps 2011, à Pékin et dans les 12 plus grandes villes de Chine, les exigences publiques nouvelles de responsabilité et de transparence inexistantes dans le système du parti unique ont produit la « révolution de jasmin » attisée par la réactivité et l’ubiquité d’internet.

Sur les nouvelles exigences de la classe moyenne et le contrôle du pays, lire nos articles de 2011 et 2016 qui montrent l’évolution de la classe moyenne.

Les extraordinaires défis de la classe moyenne.

L’éveil de la classe moyenne. 225 millions de Chinois, objets des attentions du régime.

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Xi Jinping : une réponse centralisée et autoritaire.

A cette situation dont on voit bien qu’elle exprime quelques vulnérabilités internes, le régime répond par l’investissement personnel du chef de l’État sur un mode autoritaire et centralisé autour de trois modes d’action :

1) Un discours de promotion du « rêve chinois » appuyé par la propagande reliant Xi Jinping à la répression des dérapages financiers des grands groupes [3] et à deux projets emblématiques du mandat devenus les références obligées de toute intervention politique publique.

Le premier est la projection extérieure des savoir-faire chinois d’infrastructure par le truchement des « nouvelles routes de la soie – 一带 一路 » ;

Le deuxième, baptisé « Xiongan » est un vaste plan d’aménagement urbain de la plaine centrale recélant un longue série d’intentions vertueuses allant de la dépollution du sols et des rivières à la création de centres d’innovation en passant par le désengorgement de la capitale et la solution du stress hydrique.

2) Un alourdissement de la censure du net, de la presse, des réseaux sociaux, des universités et des institutions académiques destiné à tenir à distance les influences étrangères jugées toxiques pour le régime et pour la stabilité sociale. A quoi s’ajoute la répression des critiques qui, quand elle frappe ceux qui contestent la légitimité du Parti, devient suppressive, par le moyen de lourdes peines de prison.

3) Une vaste campagne anticorruption frappant tous les centre de pouvoir politiques, militaires, administratifs, législatifs et industriels, réaction à la prise de conscience par Xi Jinping lui-même en 2011, quand, n’étant encore que vice-président, il avait identifié l’ampleur des prévarications comme un des plus sérieux talons d’Achille du régime.

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Comme l’écrit Barry Naughton de la Brookings, « en imprimant sa marque sur les décisions économiques et financières au jour le jour, sur les équipes de contrôle de l’environnement et jusque sur les gouvernements locaux ; en faisant peser directement son pouvoir sur les grands projets du mandat que sont les nouvelles routes de la soie et l’aménagement de la plaine centrale, Xi Jinping fait de sa politique un instrument de pouvoir personnel ».

Naughton ajoute : « ayant saisi l’initiative dans de nombreux domaines, le président s’est placé largement en tête de ses rivaux potentiels du 19e Congrès. »

Sa palette d’action est vaste : « il peut sanctionner les opposants au motif de corruption, d’irrégularités financières ou de violation des règles environnementales » ; sans véritable contrepoids, « il a le loisir de récompenser ses appuis par des promotions personnelles et par l’allocation de ressources aux pouvoirs locaux qui le soutiennent (…). Non seulement aucun membre de l’oligarchie n’est en mesure de concurrencer Xi pour la course en tête, mais encore est-il aujourd’hui devenu clair que le défier politiquement pourrait coûter très cher ».

La manœuvre est d’autant plus efficace politiquement que toutes les décisions de régulations financières, de mise en œuvre du grands projets et de répressions contre les pollueurs et les corrompus ont un écho favorable dans l’opinion, « apparaissant comme une succession de promesses tenues. »

En appui de cette vaste opération de centralisation politique, la machine de propagande du régime relayée par les médias officiels aux ordres - Xi Jinping avait exigé leur absolue obéissance au Parti lors d’une tournée en 2016 - tourne à plein régime. Elle est secondée par la censure qui met au pas les réseaux sociaux et la société civile par le truchement des lois sur les ONG et la cyber sécurité à quoi s’ajoutent des nouvelles règles d’utilisation des VPN de contournement des blocages du net, interdits à partir de 2018.

Pour Xiao Qiang qui travaille sur la censure en Chine à l’Université de Berkeley, la longue liste des blocages traduit une lutte de pouvoir en amont du Congrès, où le clan de Xi Jinping tente d’étouffer la parole des opposants. La mise au pas touche aussi directement les cabinets d’avocats, par le biais d’une injonction officielle du ministre de la justice Zhang Jun qui, lors d’une réunion publique de 70 avocats le 29 août dernier à Pékin, leur a fait savoir que la notion occidentale d’indépendance de la Justice n’était pas adaptée à la Chine.

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Après l’instrumentalisation politique des réformes et des grands projets, accompagnée par un alourdissement de la censure et la répression des critiques, le dernier volet de la manœuvre politique entreprise par Xi Jinping pour protéger le Parti d’un accident interne et asseoir son pouvoir est la féroce lutte tous azimuts contre la corruption. Toujours très populaire, la campagne menée par le Parti contre lui-même, attisée par des délations en cascade, porte cependant le risque d’une dérive vers une lutte de clans dès lors que la justice reste un instrument aux ordres du pouvoir.

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Après plusieurs décennies de progrès socio-économiques suivant les catastrophes maoïstes, Xi Jinping a bien compris que la Chine est une nouvelle fois à la croisée des chemins. Le pays cherche un nouvel élan au-delà de l’idéal minimum d’une « société modérément prospère 小康社会 » de l’époque Jiang Zemin et Hu Jintao. La voie choisie est celle de la rénovation éthique de l’appareil, des assemblées, de l’armée et des milieux d’affaires, partie du « rêve chinois » et d’une renaissance nationaliste sans complexe s’exprimant à l’extérieur comme à l’intérieur.

Une majorité de satisfaits.

Certes, des dissensions internes existent, mais la machine politique les gère, éventuellement par des marches arrière tactiques calculées. A Shanghai, en juin dernier des centaines de manifestants propriétaires de logements récemment achetés étaient descendus dans la rue pour protester contre les mesures visant la spéculation immobilière ayant indûment transformé des immeubles de bureaux permettant aux opérateurs de réaliser d’importantes plus-values de loyer.

Impressionnée par la force des protestations de propriétaires floués par les mesures de « rectification » imposées aux opérateurs réduisant la valeur de leur bien, la mairie a reculé.

Au demeurant, note Jessica Batke, alors que les observateurs extérieurs focalisent souvent sur la fraction des mécontents, la vérité oblige à dire qu’une majorité de Chinois se satisfait du cours des choses. Si le Parti et Xi Jinping parvenaient à maintenir ce niveau d’approbation populaire, la pérennité du régime serait pour l’heure assurée et le président dont il faut rappeler qu’il est le premier de l’après maoïsme à ne pas avoir été adoubé par Deng Xiaoping, pourrait poursuivre sa stratégie centralisée et autoritaire, à contre courant des préceptes de consensus du « Petit Timonier ».

Pour autant, Barry Naughton observe qu’à plus long terme l’excès de centralisation verticale personnalisée augmentera la vulnérabilité de l’appareil en cas d’échec. Ajoutons que l’affirmation nationaliste qui sous tend toute l’action du pouvoir, recèle des risques d’emballement aux conséquences imprévisibles en mer de Chine du sud, et pour les relations avec le Japon, les États-Unis ainsi qu’avec Taïwan.

Note(s) :

[2A 52 ans, membre suppléant du Comité Central et aujourd’hui président de l’Université des jeunes pour les sciences politiques créée par le mouvement en 1985, Qin Yizhi était jusqu’en 2013 à la tête de la ligue de la Jeunesse. Il vient d’être nommé au poste sans influence de n°2 de l’administration de supervision de la qualité.

Fort de 87,5 millions de membres, à l’effectif équivalent à celui du Parti, appuyé par un vaste réseau de comités populaires au nombre de 3,8 millions, le mouvement des jeunes communistes est sans aucun doute une force politique dont le Président devra tenir compte, même s’il a déjà tenté de l’affaiblir par une offensive de la Commission de discipline l’ayant en 2016 accusée de créer une « oligarchie aristocratique de la jeunesse. »

Pour être complet, il faut ajouter que le mouvement fut lui-même gravement mis en porte à faux par l’affaire Ling Jihua, ancien chef de cabinet de Hu Jintao, et ancien président des Jeunesses communistes tombé pour corruption et condamné à la prison à vie en juillet 2016, après le scandale de son fils Ling Gu mort au volant d’une Ferrari en octobre 2012.

Pour l’ambiance politique du nettoyage éthique autour de l’affaire Ling Jihua, lire notre article : Xi Jinping rénove le Parti, recentre son pouvoir et s’organise pour durer.

[3Depuis la fin de 2016, les acquisitions à l’étranger des groupes Anbang, Wanda, Hainan Airlines et Fosun ont été placées sous l’étroite surveillance des régulateurs financiers. A plusieurs reprises, note Barry Naughton (Brookings), « Xi Jinping s’est exprimé au nom du Parti, pour exiger la probité financière, imprimant sa marque sur la répression financière ».

Son investissement personnel dans ces polémiques touchant aux fortunes excessives de l’oligarchie connectée au pouvoir est de nature à rehausser la popularité du président, dans un contexte général où la ploutocratie au pouvoir est toujours l’objet du ressentiment de l’opinion.

 

 

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