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›› Editorial

Le système Xi Jinping. Resserrer le pouvoir, renforcer la capacité de contrôle politique du Parti. Redresser les comportements

Le 11 mai Xi Jinping a présidé une réunion de la Commission Centrale pour l’approfondissement des réformes à laquelle assistèrent aussi Wang Hunning, l’idéologue du Parti promu au 5e rang du régime lors du 19e Congrès et Han Zheng, n°7 du Comité Permanent, vice-premier ministre, ancien n°1 à Shanghai en charge de la coordination économique à la suite de Zhang Gaoli, dont la trajectoire a navigué sans heurts de Jiang Zemin et Zhu Rongji à Xi Jinping en passant par Hu Jintao.

A la suite du 3e plenum du Comité Central, le 28 février, ayant lui-même précédé la session annuelle de l’Assemblée Nationale Populaire consacrant les réformes institutionnelles modifiant les rapports d’influence en faveur du Parti et au détriment du Conseil des Affaires d’État [1], la réunion a confirmé les objectifs de réforme des pensions, du système de santé et des entreprises d’État (réduction des dettes, transparence et efficacité des Conseils d’administration).

Insistant une fois de plus sur le rôle dirigeant du Parti dans les entreprises, le communiqué final appelait à leur obédience au marché (réduction du soutien de l’État en cas de mauvaise gestion) et à une meilleure sélection de cadres dont le régime souhaite qu’ils soient « à la fois intègres, rigoureux et bienveillants », allusion directe au défi de l’amélioration qualitative de la gouvernance dont la très féroce lutte contre la corruption entreprise par Xi Jinping en 2012 est un des éléments clé.

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Cette note analyse la concentration du pouvoir de contrôle du Parti dans les secteurs essentiels que sont l’économie et la régulation bancaire entrée dans les « radars » du pouvoir depuis les secousses boursières de 2014 et le redressement éthique des agents publics – fonctionnaires centraux, membres des administrations locales, président de groupes publics et privés -.

La puissance resserrée de ce nouveau cadrage institutionnel articulé autour de personnalités dévouées au Président placées aux « carrefours clés » du système économique et financier chinois et de la machine anticorruption devenue le « cerbère » vertueux de la fonction publique donne le sentiment qu’au-delà d’une lutte classique contre la corruption visant les symptômes, l’intention est aussi de modifier les comportements, en particulier la culture du « guanxi », un des principaux terreaux des prévarications. Lire : Guerre contre la corruption : le Parti s’interroge sur lui-même.

L’ordre de bataille économique et financier.

A la tête de la nébuleuse économique et financière du pays se trouve Liu He, économiste réputé du régime, ami d’enfance de Xi Jinping, entré au bureau politique au 19e Congrès et nommé vice-premier ministre en mars dernier.

A la fois diplômé d’administration publique de Harvard, expert en macro-économie et rompu aux arcanes compliqués des réformes chinoises et de leurs obstacles, Liu est un des hommes les plus pertinents du régime pour assister le Président dans son projet de refondation profonde de la Chine au milieu des tensions commerciales et douanières avec Washington.

A cet égard, sa connaissance des États-Unis, sa bonne maîtrise de l’anglais et du fonctionnement de l’économie américaine lui ont probablement permis de jouer un rôle important dans la décision de la Maison Blanche de revenir sur l’interdiction de vendre des composants américains de hautes technologies à l’équipementier de Télécom et fabricant de téléphones portables chinois ZTE basé à Canton, sanctionné pour avoir transgressé l’interdiction de commercer avec l’Iran et la Corée du Nord.

Critiquée par les démocrates mais appréciée par Pékin, la décision fut à l’origine du relâchement des tensions commerciales observé actuellement.

Surtout Liu He fut la main de Li Keqiang pour la réalisation du rapport « China 2030 » écrit en collaboration avec la Banque Mondiale en 2012, cosigné par l’Américain Robert Zoellick alors président de la Banque et Li Wei, à l’époque le supérieur direct de Liu He au Centre de recherche du Conseil d’État.

Le travail avait clairement inspiré la direction politique pour tracer la feuille de route des réformes en cours. « Alors que le développement économique se heurte aux limites de l’acquisition de technologies par l’étranger, dans un contexte où la main d’œuvre se raréfie et devient plus chère, il est nécessaire de réviser le rôle de l’État, de rénover les entreprises publiques (…), de réformer le marché du travail et d’améliorer la productivité ».

Le rapport identifiait même les réactions conservatrices adverses et appelait à la fermeté politique pour les contourner ou les abattre.

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Liu He, l’ami du Président contre les conservateurs.

Page 65, le rapport « China 2030 » pointait du doigt les responsabilités de l’oligarchie affairiste dans le blocage des réformes : « le groupe qui résistera le plus aux réformes sera, sans conteste, celui des intérêts corporatistes, tels que les entreprises en situation de monopole sur leur marché, les groupes, institutions ou personnes qui bénéficient de privilèges particuliers ou de traitements préférentiels rendus possibles par l’actuel fonctionnement du pouvoir et des institutions (…). »,

et plus loin : « Ces groupes, qui profitent de rentes de situations découlant de leurs relations privilégiées avec les décideurs politiques, protègeront résolument leurs intérêts grâce à leur pouvoir, leurs ressources et leurs connexions. Pour surmonter ces obstacles, le gouvernement devra, à son plus haut niveau, faire preuve de courage, de détermination, de clarté dans l’exposé de ses objectifs et d’un grand charisme politique ».

Nouvelles structures pour gagner les « Trois Batailles »

A côté du resserrement administratif regroupant des compétences et réduisant clairement les pouvoirs de la Commission Nationale de la Réforme et Développement (CNRD) connue pour ses résistances conservatrices [2], l’architecture du contrôle macro-économique visant à maintenir l’élan des réformes est relayée vers le bas par deux organes dépendant du Parti :

1) La Commission Centrale d’approfondissement des réformes (中央全面 深化 改革委员会 zhongyang quanmian shanhua gaiga waiyuanhuì). Créée en 2013 est dirigée par Xi Jinping en personne, englobant plusieurs sous-commissions dirigées par des membres du Bureau Politique, sa mission dépasse clairement les aspects techniques et touche non seulement à la restructuration économique mais aussi à la relation politique entre le pouvoir et la société.

2) La Commission Centrale des finances et de l’économie (CCFE - 中央 财经 委员会 zhongyang caijing waiyuanhui), réunie pour la première fois le 2 avril, dont la mission immédiate est de limiter les risques financiers, de réduire progressivement l’ampleur des relances budgétaires et de stabiliser l’économie. Ces objectifs techniques sont cependant indissociables des soucis sociaux et politiques de réduction de la pauvreté et de lutte contre la pollution.

Dans un discours prononcé le 2 avril lors de la première réunion de la CCFE à laquelle assistaient également Li Keqiang, Wang Yang, Wang Hunning et Han Zheng, le Président a associé ces priorités à la fois techniques sociales et politiques en les désignant comme les objectifs de “trois dures batailles” 三场 艰难 的 战役 san chang jiannan de zhanyì).

Aux postes clés de cette organisation centralisée et verticale se trouvent de nouveaux hommes de confiance aux compétences reconnues mais dont la liberté de manœuvre reste étroitement contrôlée par le Parti.

Les « soldats » de la finance.

Le nouveau ministre des finances, Liu Kun, 62 ans, né dans la province de Canton est un expert du budget ayant plus de 30 ans d’expérience à la gestion des finances de sa province natale dont il fut aussi le n°2 du Parti. Avant d’être affecté au contrôle des finances publiques à l’ANP, il a occupé pendant 3 ans (2013 – 2016) le poste de vice-ministre aux côtés de Lou Jiwei.

Moderne et dynamique, ouvert à plus de liberté fiscale accordée aux provinces, à l’investissement des revenus fiscaux dans des sociétés de gestion à “capital risque”, son mandat sera clairement de relancer la réforme fiscale à l’arrêt depuis 2014, de réduire les dettes des administrations locales et de réguler le transfert de ressources de l’État vers les provinces et des provinces riches vers les plus pauvres.

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Pour remplacer Zhou Xiaochuan en poste depuis 17 ans au cœur des finances chinoises à la tête de la Banque Centrale avec la double casquette de Directeur de la Banque et de secrétaire du Parti, on trouve aujourd’hui un attelage de deux hommes.

Yi Gang, 60 ans, technicien d’expérience, formé aux États-Unis où il a obtenu un Doctorat en économie (Université de l’Illinois) et où il a exercé comme professeur associé (Indiana) est le nouveau Directeur. Ouvert au marché ayant plusieurs foi représenté la Chine dans des réunions au FMI ou à la Banque Mondiale, Yi a cependant deux fragilités soulignées par Barry Naughton (CLM n°56) : son audience au sein du Parti est faible puisqu’au 19e Congrès il n’a obtenu qu’une place de suppléant au Comité Central ; surtout sa longue expérience américaine le rend suspect au sein de l’appareil.

La Banque Centrale à « deux têtes ».

Telles sont les raisons probables derrière la nomination, peu de temps après l’affectation de Yi Gang, de Guo Shuqing, 62 ans comme Secrétaire Général du parti de la Banque Centrale et à la tête de Commission de Régulation Bancaire qui, depuis l’ANP de mars, englobe aussi la Commission de régulation des assurances.

La nomination de Guo Shuqing, apparatchik discipliné et sans état d’âme, envoie un signal clair à la nébuleuse de la “finance grise” creuset des dérapages qui viennent de conduire en prison pour 18 ans Wu Xiaohui le PDG des assurances ANBANG dont QC avait suivi de près les extravagances et la chute (lire : La nouvelle agressivité des groupes chinois à l’international mise en perspective. et L’arrestation du PDG des assurances Anbang, pointe émergée du labyrinthe financier et politique chinois.).

Dans ce contexte de remise en ordre et de lutte contre la « finance grise », le mandat de la nouvelle équipe à la tête de la Banque Centrale sera à la fois de maintenir le flot des liquidités disponibles pour éviter un assèchement brutal du crédit, et de contrôler les flux par des mesures de freinage (augmentation les taux d’intérêt, hausse du taux des obligations de entreprises publiques).

En même temps – « rocher de Sisyphe » des finances chinoises -, la Banque Centrale cherchera à enrayer l’engouement pour les fonds de gestion d’actifs (9000 Mds de $ estimés par Bloomberg en 2016), dont 50% recèlent des risques largement sous estimés par le public chinois toujours persuadé que l’État viendrait au secours des fonds en difficultés.

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A côté de l’offensive contre les résistances conservatrices identifiées dès 2012 par Liu He dans le rapport « China 2030 » et des efforts pour « l’approfondissement des réformes – 深化改革- » dans lesquels Xi Jinping s’implique personnellement notamment pour contrôle des dérapages financiers ; à côté de la réduction de la pauvreté et de la lutte contre la pollution devenues des critères de légitimité du pouvoir, le deuxième volet du resserrement politique, fond de tableau remarquable de l’action du n°1 du Parti depuis 2012, est la bataille pour l’éthique et la lutte contre les corrompus.

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L’ordre de bataille pour le redressement éthique.

Les structures et les hommes de ce combat essentiel pour la légitimité populaire du Parti ont progressivement été mis en place depuis 2012.

Au sommet de la pyramide, membre de la garde rapprochée de Xi Jinping, se trouve Wang Qishan, 70 ans. Historien et économiste de formation, devenu expert financier, ancien président de la Commission Centrale de Discipline, depuis 2012, grand maître de la bataille contre les prévarications, il a été nommé vice-président de la république en mars 2018.

Homme d’action capable de décisions rapides et tranchées, cet ancien chercheur à l’Académie des Sciences Sociales est aussi un homme de culture et de réflexion ayant conscience que la lutte contre la corruption dépassant très largement la répression contre les corrompus, doit aussi s’attaquer au fonctionnement même du Parti et à la culture des « guanxi » en partie générée par la cooptation, épine dorsale de la sélection des cadres.

A l’étage opérationnel de ce combat se trouve toujours la Commission Centrale de Discipline (CCD) avec à sa tête Wang Leji, 61 ans, placé à ce poste par le 19e Congrès. Ancien responsable des ressources humaines à la Commission d’organisation, Zhao maîtrise dans le détail les arcanes du pouvoir, mais son empressement appliqué aux ordres de Xi Jinping l’avait par le passé conduit à être à l’origine d’un sérieux cafouillage de la machine politique.

Après avoir, depuis la Commission d’organisation, imaginé que l’ouverture des groupes publics aux capitaux privés devait être accompagnée par une réduction drastique des avantages de leurs PDG dont le statut devait être rabaissé au niveau des hauts fonctionnaires, il avait du opérer une marche-arrière sous la pression de la très conservatrice Commission des actifs de l’État (国务院国有资产监督管理委员会, en abrégé 国资委, signe anglais SASAC).

Le 13 septembre 2015, un communiqué conjoint du Comité Central et du Conseil des Affaires d’État (le Parti et le gouvernement), tous deux inquiets à la fois des réactions politiques internes et des effets sociaux d’une réforme trop radicale des anciens piliers de l’industrie, introduisait plus de souplesse dans le processus de privatisation, laissant entendre que les 111 groupes publics contrôlés par le pouvoir central seraient protégés des effets du marché. Il s’agissait d’une marche arrière politique après une première offensive à la fois brutale et téméraire contre les entrailles conservatrices du régime.

On ne saura jamais si la présence de Wang Qishan à la vice-présidence a pour but de contrôler les trop fortes velléités réformatrices et les témérités de Zhao Leji ou si, au contraire, elle vise à le conforter dans sa lutte contre les prévaricateurs. Le fait est qu’en mars dernier l’architecture anti-corruption a été renforcée par une structure inédite aux pouvoirs considérables dont les rapports hiérarchiques avec la Commission Centrale de Discipline sont, pour l’heure, mal connus.

Placée au-dessus des structures judiciaires du régime à un niveau hiérarchique égal à celui du gouvernement, la nouvelle Commission Nationale de Surveillance (sigle anglais NSC – en Chinois 国家监督委员会 Guojia jiandu weiyuanhui) a été créé en mars 2018.

Sa mission est de détecter les écarts de comportement non seulement au sein des 90 millions de membres du parti, mais également parmi les PDG et les administrations des entreprises publiques ainsi qu’au sein d’une longue suite d’organismes allant des instituts de recherche jusqu’aux administrations locales y compris les plus petites municipalités des villages, en passant par les établissements hospitaliers, les universités, les collèges et les écoles.

Comme la CCD, la CNS aura le pouvoir de détenir des responsables sans jugement durant 6 mois, sans l’assistance d’un avocat et de geler leurs avoirs.

Le premier président nommé à la tête de ce nouveau fer de lance tous azimuts de la lutte anti-corruption est Yang Xiaodu, 65 ans, fidèle apparatchik ayant cumulé les postes de n°2 et dont la carrière se partage entre un long séjour au Tibet de 1986 à 2001 et un autre à Shanghai de 2001 à 2013.

Durant cette période il avait connu Xi Jinping quand avant d’être appelé à Pékin ce dernier avait brièvement été affecté à Shanghai au moment de la destitution de Chen Liangyu.

La culture du Guanxi et la corruption.

Le pouvoir et la vaste ampleur des prérogatives de cette nouvelle structure plongeant loin au sein des racines de la société et des structures administratives du régime donnent le sentiment que son intention dépasse la simple répression, mais qu’elle a aussi été conçue pour modifier les schémas de comportement qui, dans la culture chinoise, fondent le tissu relationnel, armature des réseaux d’affaires et favorisent les promotions par cooptation au sein du Parti.

Il existe une abondante littérature reliant la culture du Guanxi à la corruption, mais récemment, une série télévisée chinoise à succès « Au nom du peuple » diffusée au printemps 2017 et mettant en scène la lutte contre les prévarications de fonctionnaires a, sans manichéisme, montré les enchaînements entre la corruption et les réseaux de « guanxi ».

C’est sur eux que reposent en Chine « l’autorité dans les cercles familiaux, dans les relations maître élève, les amis d’école ou les groupes d’influence » qui, de fil en aiguille et selon les termes de Xi Jinping lui-même accaparent les ressources du pays « On ne peut pas laisser les cliques et les factions se transformer en ressources politiques - 不 能 让 搞团 团伙 伙 成为政治资源 » (discours de Xi Jinping à Tianjin, le 9 avril 2017) (Asialyst. Léo de Boisgisson, 31 mai 2017).

Note(s) :

[1Le 5 mars, un communiqué de Xinhua faisait le bilan des réformes concentrant le pouvoir aux mains du secrétaire général et du Parti tout en insistant sur les lacunes résiduelles à corriger, notamment dans les fonctions de contrôle et de coordination destinées à améliorer la capacité d’action du pouvoir dans tous les domaines, allant de l’état de droit, aux Affaires étrangères, à l’armée et à la sécurité nationale, en passant par l’économie, l’agriculture, la discipline, l’éthique et le comportement, la propagande, la culture et les minorités ethniques.

Tout au long du communiqué était répétée avec insistance la nécessité d’augmenter le pouvoir de supervision et de contrôle du Parti. En même temps, le texte exprimait le souci d’améliorer le pragmatisme et la réactivité des cadres intermédiaires et locaux. La nuance traduisait la volonté de lutter contre les rigidités bureaucratiques et le risque d’asphyxie du système précisément générés par l’augmentation de la centralisation normative insufflée par le Secrétaire Général.

[2Renforcement des compétences du Ministère des ressources naturelles 自然 资源部 (ziran ziyuanbu) désormais également en charge des ressources hydriques, englobant aussi les responsabilités du ministère des ressources foncières, une partie de celles de la Commission de la Réforme et Développement (CNRD) et celles Ministère de l’agriculture liées à l’aménagement du territoire à quoi s’ajoutent les anciennes prérogatives du ministère de la construction liées à l’aménagement urbain.

La CNRD cède aussi ses compétences sur le climat au Ministère de l’environnement et de l’écologie (环境 与 生态 部 Huanjìng yu shengtai bu). Quant au Ministère des Sciences et des Technologies (科技部 kejibu), il prend le contrôle de la Fondation des Sciences Naturelles et du Bureau des Experts étrangers.

Enfin l’organe gouvernemental de régulation du marché (市场 监管 国家 管理局 shichang jianguan guojia guanli ju) prend sous sa coupe le contrôle de la qualité de l’alimentation et des produits pharmaceutiques, la régulation des prix (jusqu’ici aux mains de la CNRD) et la lutte contre les monopoles auparavant éclaté entre la CNRD, le ministère du commerce et une commission ad-hoc. (Barry Naughton. China Leadership Monitor n°56)

 

 

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