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›› Taiwan

« Quand Pékin harcèle Taïwan, Washington lui ouvre les bras. »

La formule est de Cary Huang qui suit les affaires chinoises pour le South Morning Post depuis un quart de siècle. Elle résume l’actuelle situation de l’Île. 15 jours après l’escale aux États-Unis ayant eu plus de visibilité et de contenu politique qu’aucune autre depuis celle de Chen Shui Bian en 2003, Pékin, imperturbable, vient une fois de plus de jouer de la puissance de ses finances pour séduire la République du Salvador et l’inciter à rompre le 21 août ses relations avec Taipei.

Depuis l’accession à la présidence en 2016 de Tsai Ing-wen dont la base politique liée à une identité de l’Île séparée de celle de la Chine l’empêche d’endosser la « politique d’une seule Chine », c’est le 6e pays qui tourne le dos à Taïwan subjugué par la manne financière chinoise ne reculant devant aucune largesse, même la moins économiquement rentable, pour isoler l’Île de son ancien réseau diplomatique rétréci comme peau de chagrin.

Après l’établissement en mars 2016 des liens de Pékin avec la Gambie [1] et le départ de Sao Tome Principe (décembre 2016), de Panama (juin 2017), du Burkina Faso (mai 2018) et de la République Dominicaine (mai 2018), la défection du Salvador réduit l’empreinte internationale officielle de Taipei à 17 petits pays [2]. Sans faiblir, la Chine poursuit ses pressions. A l’occasion du prochain sommet Chine Afrique à Pékin en septembre, elle a bien l’intention de rallier à sa cause l’ancien Swaziland, dernier survivant en Afrique du réseau diplomatique taïwanais.

Tsai soigne les rescapés de son réseau diplomatique.

A la mi-août, au milieu de la déferlante financière chinoise moins préoccupée de rentabilité économique que d’influence politique, le voyage de Tsai avait précisément pour but de soigner les relations avec deux des survivants de son réseau diplomatique d’Amérique, Belize en Amérique Centrale et le Paraguay, dernier lien d’Amérique Latine resté fidèle à Taipei.

La Présidente accorde une attention particulière à cet ultime bastion sud-américain. C’est en effet son deuxième voyage à Asunción depuis 2016, cette fois pour assister le 15 août à l’investiture de Mario Abdo Benitez récemment élu. En 2017, elle avait déjà reçu son prédécesseur Horacio Cartes à Taipei, à l’occasion du soixantième anniversaire des relations bilatérales.

A Belize, monarchie parlementaire où le Chef de l’État est toujours nommé par la reine d’Angleterre, c’était en revanche sa première visite.

Tsai y a promis des bourses d’étude et une aide financière, forcément moins généreuse que celle de Pékin. Après la défection du Salvador le MAE taïwanais Joseph Wu a révélé que San Salvador avait, malgré le refus de Taipei, plusieurs fois sollicité une aide financière massive pour le développement de la rade de « Puorto de La Union » située à l’extrême sud-est du pays que les experts taïwanais jugeaient économiquement non rentable.

Mais selon un schéma que les Chinois dupliquent partout au risque d’endetter sévèrement les bénéficiaires, Pékin a, en échange du contrôle de la zone portuaire, proposé un prêt astronomique dont l’ampleur n’a pas été rendue publique - et promis de construire une zone économique adjacente à la ville.

Aux États-Unis, deux escales « profil haut ».

Au-delà du marathon diplomatique pour conserver ses alliés, le point d’orgue politique du voyage de Tsai fut cependant le détour par Los Angeles et Houston que Pékin tenta en vain de faire annuler. Peu disposé aux concessions au plus fort de la guerre commerciale avec la Chine, Washington a refusé.

Bien que « non officielles » les deux escales aux États-Unis, la première à l’aller, la deuxième au retour, excitèrent un nerf déjà sensible à Pékin depuis la signature en mars 2017, par D. Trump du « Taïwan Travel Act » autorisant les rencontres entre ministres et officiels de haut rang, à Taïwan ou aux États-Unis.

Tournant le dos aux prudences des administrations précédentes, l’initiative semble s’inscrire dans un projet plus vaste augmentant les pressions géopolitiques de Washington contre Pékin en jouant de la sensibilité particulière de la carte taïwanaise.

Décidée sous l’influence des conservateurs du lobby taïwanais au Congrès et des propositions du « Project 2049 Institute » (lire : Flambée de tensions dans le Détroit sur fond de « bruits de ferraille ». Quel avenir pour Taïwan ?), la manœuvre qui s’est accompagnée par le feu vert de la Maison Blanche pour le transfert à l’Île des technologies de sous-marins, apparaît aussi comme une riposte américaine aux pressions exercées contre Tsai Ing-wen.

Enervé par les affichages diplomatiques pouvant rehausser le profil international de l’Île et conforter son projet d’autonomie, Pékin a, par le porte-parole du Waijiaobu, solennellement mis en garde contre les initiatives diplomatiques de Taipei et rappelé son opposition à tout échange diplomatique officiel avec Taïwan.

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Il reste qu’à Los Angeles, s’il est vrai qu’il n’y avait pas de membre du gouvernement américain pour accueillir Tsai, son passage dans la grande métropole californienne abritant près de 25% des Américains d’origine taïwanaise avait été arrangé comme une visite officielle, le programme très fourni tranchant avec l’habituelle discrétion des escales des présidents taïwanais.

Saluée à bord de son avion par James Moriarty, président de l’Association Américaine de Taïwan, escortée par la police jusqu’à son hôtel décoré de drapeaux taïwanais et américains, Tsai a rencontré le sénateur Gory Gardner, président de la Commission des Affaires étrangères pour l’Asie – Pacifique et trois membres de la Chambre des représentants, dont le président de la Commission des Affaires étrangères Ed Royce.

Avant d’offrir un dîner de 1000 convives aux taïwanais expatriés, elle fut aussi le premier président taïwanais depuis 1979 à visiter les bureaux des représentations économiques et culturelles de l’Île et à assister, le 13 août, à un débat de conclusions après le 2e festival du film Taiwanais – Américain (Taiwanese American Film Festival (TAFF).

Surtout, à la Bibliothèque présidentielle Ronald Reagan, avec en arrière plan une portion du mur de Berlin, elle a prononcé le premier discours public aux États-Unis d’un président taïwanais, 15 ans après Chen Shui-bian en 2003 à New-York, à l’occasion d’une remise de médaille honorant sa contribution à la cause des droits de l’homme.

Bien que brève, l’allocation de Tsai a soulevé la colère de Pékin.

Evoquant l’importance des libertés, de la démocratie et de l’indépendance – contredisant la perception de la Chine que l’Île n’est qu’une partie d’elle-même – la Présidente a martelé que personne ne pourra effacer l’existence de Taïwan. « Je voyage et le monde entier peut voir Taïwan et notre engagement pour la démocratie - » et, paraphrasant le discours d’investiture de R. Reagan, du 20 janvier 1981 : « Tout peut être négocié, sauf notre liberté et notre avenir ».

Au retour, après l’étape du Paraguay, le 19 août, – c’était également une première - la Présidente a fait escale au centre de contrôle de la NASA à Houston. La Chine avec qui les États-Unis ont bloqué toute coopération spatiale pour éviter l’espionnage et les captations de technologies [3] en a pris ombrage, accusant Washington d’encourager l’indépendance de l’Île : « La Chine est formellement opposée aux opportunités offertes aux dirigeants taïwanais qui en profitent pour affirmer leur séparatisme ».

Alors que nombre de commentateurs estiment que le rapprochement diplomatique chinois avec le Salvador était une riposte au voyage présidentiel, à son retour à Taipei, le 21 août, Tsai a répété qu’avec les pays « fidèles aux mêmes valeurs, elle ne cèderait pas aux pressions et combattrait le comportement international de Pékin devenu de plus en plus erratique ».

La déclaration de Tsai recoupait celle de Chris Horton, correspondant du New-York Times à Tapei notant qu’au-delà du réseau diplomatique officiel en lambeaux, la puissance des liens non officiels de l’Île avec le Japon et les États-Unis constituait un contrepoids stratégique de première grandeur.

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Vers la fin du statu quo ?

La critique de Tsai stigmatisant l’emballement irraisonné des pressions chinoises renvoie aux récents reproches directement adressés par le professeur Xu Zhangrun au Président Xi Jinping accusé de hisser trop haut la voile nationaliste, provoquant un face-à-face dangereux avec les États-Unis (lire : Le dangereux face-à-face entre Pékin et Washington.). Le 21 août Amanda Mansour, porte-parole de l’Institut Américain de Taïwan exhortait la Chine à « cesser ses pressions mettant en danger le système socio-économique et la sécurité de l’Île. »

*

Il est vrai que depuis l’élection de la Présidente issue de la mouvance indépendantiste, l’impatience du bureau politique et du Président Xi Jinping ont ravivé les tensions dans le Détroit. Le 1er août 2017, 15 mois après l’élection de Tsai Ing-wen marquant la cuisante défaite du Kuomintang qui, à l’inverse du Minjindang, reconnaît la « politique d’une seule Chine », Xi Jinping avait, à l’occasion de l’anniversaire de l’APL, prononcé une très sévère mise en garde n’excluant pas l’usage de la force.

La fermeté de la formulation énumérant les conditions sans appel d’une réaction chinoise, réveillait la détermination intransigeante de la « loi anti-sécession » promulguée en 2005 en riposte au « Taiwan Relation Act » des Américains alors que l’Île avait élu Chgen Shui-bian premier indépendantiste arrivé au pouvoir à Taipei. Elle stipulait qu’il n’existait « aucune circonstance, aucune forme, aucune appellation » pouvant justifier une déclaration d’indépendance de l’Île et prévenait que, dans cette éventualité, la Chine userait en représailles de « moyens non pacifiques ».

Stricto sensu, la menace d’usage de la force inscrite dans la loi de 2005 n’est donc pas une nouveauté dans l’histoire heurtée des relations dans le Détroit. Mais l’actuelle direction exprime une impatience nouvelle assortie de la date limite de 2049, symbolique centenaire de l’accession du Parti au pouvoir, échéance à laquelle devra être réalisée la réunification « de la mère patrie », tâche historique indispensable à l’accomplissement « du rêve chinois ».

Il reste à savoir si l’impatience nationaliste de Pékin ripostant à la forte rémanence de la pensée séparatiste aujourd’hui aux commandes de l’Île, ne provoquera pas, au contraire de l’effet dissuasif recherché, un resserrement d’orgueil de l’opinion autour de Tsai Ing-wen et le développement encore plus affirmé des idées identitaires, d’autant plus combatives que, sur le Continent, les libertés politiques dont jouissent les Taïwanais n’ont pas cours.

C’est en tous cas le vœu et le pari politique de Tsai Ing-wen : « les pressions chinoises » a t-elle dit, « ne feront que renforcer la cohésion des Taïwanais et leur volonté de participer aux affaires du monde ».

Essai de prospective.

En mai dernier Tsai terminait sa deuxième année de mandat avec un bilan économique bien plus encourageant que celui de son prédécesseur. Tirant profit de la demande globale, la croissance atteignait 2,86% en 2017, tandis que le chômage était à 3,63% en janvier, sur fond d’excellentes performances de la bourse qui, en avril dernier, était en hausse pour le 12e mois consécutif.

S’appuyant sur cette conjoncture positive, Tsai a lancé sa « politique d’ouverture au sud – 新 南 行 政策 - » pour tenter de libérer l’Île de sa forte dépendance au marché chinois. Elle y ajoute des efforts pour attirer des talents taiwanais expatriés, notamment dans les secteurs de la biochimie et des énergies propres.

Enfin, à sa stratégie visant à alléger le poids des pressions économiques du Continent, Tsai a, en fort contraste avec la politique énergétique de Pékin, ajouté la promesse de libérer l’Île de sa dépendance au nucléaire d’ici 2025. (voir notre rubrique Technologies)

L’hypothèque chinoise et les élections locales

Pour autant, les difficiles relations avec Pékin auxquelles s’ajoutent les effets de sa politique de redressement intérieur jugée insuffisante par sa famille politique, tandis que les nouvelles lois travail, le choix anti-nucléaire et la réforme des pensions heurtent les intérêts de ses adversaires, sont à l’origine d’une audience en demi-teinte.

A ces controverses socio-économiques s’ajoute l’angoisse des Taïwanais dont les sentiments identitaires sont balancés par la crainte des tensions dans le Détroit, mécaniquement reliés à la présence au pouvoir d’une pensée politique séparatiste.

C’est dans ce contexte que l’Île se prépare aux élections locales de novembre dont le résultat sera crucial pour la suite du mandat de Tsai. Un nouveau succès électoral du Minjindang inversera la pression et obligera Pékin à revoir sa stratégie sous peine de renforcer encore dangereusement la désaffection des Taïwanais pour le Continent. Un échec en revanche, compliquera sérieusement l’équation de Tsai.

Au-dessus plane comme toujours la « carte sauvage » chinoise. L’inconnue est de nature politique et psychologique.

S’il est vrai que Tsai réfute les injonctions la poussant à renier la base politique de son Parti opposé aux consensus de 1992 « d’une seule Chine », que l’opposition reconnaît, l’augmentation obstinée des pressions de Pékin pourrait fédérer l’opinion autour d’une politique cohérente dans le Détroit.

A cet égard, le Bureau politique Chinois devrait prêter attention à l’évolution récente du KMT qui, lors de son congrès de l’été 2017 avait, sous l’impulsion de son nouveau président W u Den-yih, retiré de la plateforme politique de son Parti la recherche d’un traité de paix avec le Continent en amont d’une éventuelle réunification.

Prise dans la perspective des élections locales de novembre 2018, la décision avait pour but de mieux adapter la plateforme du Parti à l’évolution des sentiments publics à l’égard de la Chine dont les pressions exercées sur l’Île induisent un malaise général dans l’opinion.

Toujours opposé à l’indépendance, le vieux parti de Tchang Kai-chek est en efft revenu à la plateforme de Ma Ying-jeou privilégiant le statuquo « ni indépendance, ni usage de la force » dont tout indique que Pékin, pressé par sa nouvelle obsession ré-unificatrice avant 2049, ne veut plus.

A ce sujet lire l’analyse de QC sur la position de Wu Den-yi : Puissance nationaliste chinoise et désarroi démocratique taïwanais.

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Alors que dans l’Île les partis fourbissent leurs programmes face à Pékin voulant à toutes forces sortir les relations dans le Détroit de l’immobilisme datant de 1949, il faut s’intéresser aux enquêtes d’opinion.

Au-delà des sondages à l’emporte pièce sans signification comme celui d’avril dernier révélant que 70% des jeunes Taïwanais seraient « prêts à mourir pour l’indépendance de l’Île », répondant en miroir aux rodomontades du Parti communiste chinois qui rabâche sans faiblir le mensonge selon lequel tout le peuple chinois voudrait se sacrifier de gaîté de cœur pour l’Île, une réalité s’impose :

A Taïwan la pensée privilégiant une identité séparée du Continent se renforce inexorablement.

S’il est vrai qu’une forte proportion de Taïwanais reste attachée au maintien de la situation telle qu’elle est, les enquêtes révèlent la nette augmentation de la proportion de ceux espérant que le statu quo évolue à terme vers l’indépendance.

*

Selon les archives et un sondage réalisé en juin 2018 par l’Université Nationale Chengchi, publié par le Financial Times donnant l’évolution entre 1994 et 2018, la proportion des opinions en faveur d’un statuquo sans limite de temps est passée de 10 à 25% ; celle favorable au statuquo en attendant une décision ultérieure est passée de 60 à 40% ;

En revanche le statuquo conduisant à terme à l’indépendance qui ne recueillait que 8% des réponses en 1994 en recueille 15% en 2018 ; mais la proportion des réponses en faveur de l’indépendance immédiate reste faible, inférieure à 5%. De même celle en faveur de la réunification est en moyenne restée voisine de 3%.

S’agissant de l’identité, la part de ceux qui se sentent d’abord et uniquement Taïwanais est passée de 18% en 1994 à 58% en 2018, avec un pic à 60% en 2014. Celle de ceux qui se sentent à la fois Taïwanais et Chinois est en recul, passée de 45% à 35%. Quant à la proportion des sondés qui revendiquent l’appartenance culturelle unique à la Chine, elle est tombée de 25% à 5%.

Note(s) :

[1Après s’être rapprochés de Pékin en 1974, les dirigeants gambiens avaient reconnu Taïwan en 1995. Mais en 2013, faisant volte face, Banjul avait rompu avec l’Île dans l’espoir de renouer avec la Chine continentale. Pourtant, Pékin, soucieux de ménager la susceptibilité diplomatique de l’Île pour ne pas gêner le réchauffement des relations commerciales initié par Ma Ying-jeou en 2008, qui lui reconnaissait la « politique d’une seule Chine », n’avait pas donné suite.

L’établissement des liens avec la Gambie en mars 2016, marqua la fin du « cessez-le-feu diplomatique » avec Taiwan et le début du harcèlement systématique et sans esprit de recul contre Tsai Ing-wen. Le délai de grâce accordé à Ma Ying-jeou, prédécesseur de Tsai, dont elle-même n’a pas bénéficié est une preuve s’il en fallait de l’intention de pression géopolitique de Pékin pour amener Tsai à résipiscence.

Les pressions continuèrent par de nouvelles bascules diplomatiques et la rupture de tout contact officiel avec Taipei. En revanche, avec Ma Ying-jeou dont le KMT est lui aussi attaché à l’appartenance de l’Île au Continent (il est vrai selon un projet politique débarrassé du Parti Unique) les contacts avaient été jusqu’à la rencontre entre Xi Jinping et Ma Ying-jeou à Singapour le 7 novembre 2015. Lire : Pour la première fois un président chinois rencontre le chef de l’exécutif taïwanais en exercice.

[2Depuis 2001, date de l’entrée de la Chine dans l’OMC qui marqua l’accélération de « l’hémorragie », 15 pays ont rompu leurs relations avec l’Île. Les « rescapés » du réseau diplomatique taïwanais ayant pour l’heure résisté à l’attrait de la manne financière chinoise sont :
- Dans le Pacifique : les Îles Marshall, les Iles Salomon, Palau, Nauru, Tuvalu et Kiribati ;
- En Afrique : le Swatini (ancien Swaziland) ;
- En Amérique Centrale : Belize, Honduras, Guatemala, Haiti, Saint-Christophe-et-Niéves, Sainte Lucie, Nicaragua, Saint-Vincent et Grenadines ; _ - En Amérique du Sud : le Paraguay ;
- En Europe : Le Vatican.

[3En 2011, le Congrès avait assorti son autorisation budgétaire à la NASA d’une interdiction formelle de coopérer avec la Chine. En 2013, la CIA a fait interdire à des scientifiques chinois l’accès à une conférence sur le programme de télescope spatial. En 2017, enfin, Washington a refusé d’accorder un visa à Yu Guobin, n°2 du programme d’exploration de la lune, pour assister à un séminaire organisé par l’Université Brown du Texas sur les projets chinois vers Mars et la Lune.

 

 

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