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›› Chine - monde

Une vue cavalière du conflit global sino-américain

C’est un lieu commun de dire que les controverses commerciales sino-américaines se sont dilatées en une rivalité globale. Les discordes concentrent aussi bien les différends sur les restrictions non tarifaires brimant les investissements étrangers en Chine, les captations de technologies, les divergences politiques sur le mode de gouvernance, ponctuées par les critiques des ONG des droits fustigeant la mise en fiches de la population chinoise et le traitement carcéral réservé aux Ouïghour au Xinjiang.

S’y ajoutent l’aversion grandissante de Pékin pour la présence des alliances militaires américaines à ses portes, les tensions en mer de Chine du Sud et à propos de Taïwan où s’affrontent les « caractéristiques chinoises » articulées à la culture et à l’histoire opposées au droit international, le poids de la démocratie ignoré par Pékin ;

Sans oublier qu’en dépit des affirmations récurrentes rappelant la coopération sino-américaine sur la question nord-coréenne et celle de la dénucléarisation de la péninsule, le Parti Communiste chinois qui fut l’allié de Pyongyang durant la guerre de Corée, déploie toute son énergie pour conserver son influence auprès de Kim Jong-un, y compris par des initiatives brouillant la stratégie de la Maison Blanche.

Corée du nord, Pékin joue l’ambiguïté.

Avec Moscou, le Parti laissa flotter de manière ambiguë la proposition d’un allégement immédiat des sanctions contre Pyongyang, après le dégel de la réunion de Singapour, ou/et en cautionnant le discours nord-coréen faisant de la signature rapide d’un traité de paix garantissant la sécurité internationale du régime de Kim Jong-un, la condition des progrès de la dénucléarisation.

Au passage, notons que l’opportunisme de Pékin appuyant sans le dire la rhétorique de Pyongyang pour un allégement des sanctions et la garantie de sécurité d’un traité de paix, conforte les critiques qui, aux États-Unis, accusent D. Trump d’avoir brouillé les priorités stratégiques de Washington en privilégiant un apaisement de façade contre la question centrale de l’abandon par Pyongyang de son arsenal nucléaire.

Lire : Le brouillard stratégique de la relation Tokyo – Pékin – Washington. et Xi Jinping, D. Trump, Kim Jong-un, brutal retour aux réalités.

Venu en train blindé depuis Pyongyang avec son épouse Ri Sol-ju, Kim Jong-un était à Pékin et en Chine du 7 au 10 janvier à l’occasion de son 35e anniversaire. Alors qu’il n’avait jamais été invité par le régime depuis 2012, sa visite était la 4e depuis mars 2018, en seulement 9 mois.

Le contenu exact des 3 réunions au sommet a été tenu secret. Tout au plus la visite a-t-elle été entourée d’éléments de langage des porte-paroles du Waijiaobu et du Global Times à propos de l’importance cruciale de la proximité Pékin-Pyongyang en appui de l’objectif de dénucléarisation.

En réalité, alors que la rencontre coïncidait avec la préparation de la 2e rencontre au sommet entre Kim et Trump, la présence de Pékin dans le processus permet à Xi Jinping qui, comme ses prédécesseurs ambitionne d’aider l’économie nord-coréenne à sortir de ses ornières étatiques centralisées, de rester, à ses portes, dans un jeu dont aucun dirigeant chinois, quel qu’il soit, accepterait d’être tenu à l’écart.

Elle donne aussi à Kim Jong-un l’assurance d’une marge de manœuvre face à ce que Pyongyang considère comme l’exigence excessive, d’un démantèlement de son arsenal nucléaire sans contrepartie préalable des États-Unis.

Au cours de son discours de nouvel an, Kim tout en répétant son intention de « dénucléariser » avait d’ailleurs fait savoir que dans le cas de pressions trop insistantes de Washington, comme par exemple celle exigeant de révéler tout de suite plus de détails de son arsenal nucléaire, il pourrait choisir d’emprunter une voie divergente de celle consistant à négocier avec D. Trump.

L’efficacité de la menace est cependant bridée par le fait qu’au-delà de toute autre considération, c’est Washington agissant durant la guerre comme nation pilote au nom des NU, contre l’invasion de la Corée du Nord par Pyongyang soutenue par la Chine qui détient la clé d’un traité de paix.

Le sommet sinocoréen à Pékin se déroulait au moment même où avait lieu au ministère du commerce chinois à quelques encablures de la rencontre entre Kim et Xi Jinping, une session de négociation à la recherche d’un difficile compromis commercial, à 45 jours de la fin de l’armistice concédé par la Maison Blanche dans sa féroce offensive fiscale contre les abus commerciaux chinois.

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Tentative de conciliation commerciale à Pékin.

La réunion commerciale dans la capitale venait trois semaines après que la Banque Mondiale, soucieuse d’une bonne manière pour attester de l’efficacité des réformes, ait haussé la Chine de plus de 140 places dans le classement global 2019 de l’environnement des affaires où elle se situe maintenant au 46e rang. En même temps, l’œil sur les tensions entre Pékin et Washington, la Banque a conseillé à la Chine de répondre aux soucis de ses partenaires sur les transferts illégaux de technologies et l’absence de réciprocité dans les conditions d’investissements en Chine.

En réponse, le ministère du commerce publiait à la fin décembre un projet de loi à examiner par l’ANP qui devrait le voter en mars, visant à garantir une égalité de traitement aux investissements étrangers et à lutter contre les exigences des provinces obligeant les étrangers à transférer leurs technologies. La proposition de loi, à l’évidence publiée pour préparer le terrain de la réunion de Pékin, était accompagnée par une nouvelle liste des secteurs protégés où la présence étrangère restait interdite dont le nombre a été réduit de 63 à 48 et par un effort pour concentrer en un seul décideur les responsables en charge de la liste.

Celle-ci est éclatée en « domaines où les investissements étrangers sont encouragés » - notamment tous les secteurs de la haute technologies -, opposés à ceux où ils sont contrôlés et à ceux où ils sont interdits. Parmi ces derniers notons les technologies des cellules souches et de la génétique, l’information, la publication, l’audiovisuel culturel par le net à quoi s’ajoutent – mais la liste n’est pas exhaustive – la production de films, les télécoms à l’exception du commerce en ligne où les investissements étrangers sont cependant soumis à un plafond.

Enfin s’il est vrai que nombre de restrictions ont été levées ou allégées non seulement dans la banque, les assurances et les sociétés de courtage où le plafond des investissements étrangers a été porté à 51%, mais également dans l’agriculture, notamment la production de graines (sauf le blé et le maïs), les mines, les constructions navales et aéronautiques, la construction automobile, la production d’armes, à quoi s’ajoutent les réseaux de distribution électrique, et les fournisseurs d’accès, la plupart des observateurs font remarquer que des problèmes demeurent créés par le maquis des procédures administratives et à la rémanence des restrictions liées à la sécurité nationale.

Résultat, à l’ouverture du dialogue, du côté américain, l’ambiance était encore aux doutes et à la méfiance tandis qu’à l’évidence par la présence du Vice-ministre Liu He, la partie chinoise exprimait sa bonne volonté. Mais s’il est vrai que nombre de déclarations font état des efforts chinois, la suspicion s’est encore traduite par le fait qu’après les 3 jours de dialogue, les deux n’ont pas rédigé de déclaration commune, exprimant chacun sa vision de la rencontre, tout en promettant de rester en contact.

La partie américaine (lire : Statement on the United States Trade Delegation’s Meetings in Beijing) restée sèche et factuelle a répété ses objectifs : imposer à la Chine des réformes structurelles pour mieux protéger la propriété intellectuelle, éradiquer les captations illégales de technologies, les vols de secrets industriels par les cyber-intrusions et les barrières non tarifaires. Tout en notant que les pourparlers ont porté sur l’achat par la Chine aux États-Unis de produits agricoles et manufacturés ainsi que des services, la délégation américaine a insisté sur la mise en place d’un mécanisme destiné à suivre la mise en œuvre des accords.

Tranchant avec la raideur du communiqué américain, mais sans donner de précisions, la déclaration chinoise a noté « l’enthousiasme 积极 » avec lequel les deux délégations ont travaillé pour résoudre en commun 共同关注, en profondeur 深入 et minutieusement 细致 les problèmes commerciaux et structurels de la relation. Lire : 商务部:中美双方团队将按原计划推进磋商工作

Le 7 janvier, le porte-parole du Waijiaobu avait donné le ton en affirmant que l’intention de la Chine était de résoudre sincèrement 真诚地 les différends commerciaux sur la base du respect mutuel 相互尊重, de l’égalité et de la réciprocité 平等互利. Il n’a cependant pas confirmé la rumeur selon laquelle la Chine serait représentée à Davos du 22 au 25 janvier prochains par le vice-président Wang Qishan.

Compte tenu de la personnalité de Wang Qishan et de ses liens particuliers avec Xi Jinping, la confirmation de la nouvelle sera une indication supplémentaire de l’intérêt que la haute direction du régime porte à la relation américaine et à la solution des différends commerciaux. Ayant eu en charge la lourde tâche de lancer la bataille contre les corrompus à la tête de la Commission centrale de discipline de 2012 à 2017, Wang, membre du premier cercle, est vice-président depuis mars 2018.

Après les conflits commerciaux et les ambiguïtés de la question coréenne agitée par les initiatives de D. Trump avec lesquelles Pékin tente de rester en phase tout en protégeant ses intérêts stratégiques, les deux autres points durs et potentiellement explosifs de la relation sino-américaine, renvoyant aux conceptions particulières de la marche du monde par la Chine, articulées à l’histoire et à la culture plutôt qu’au Droit, sont la mer de Chine du sud et Taïwan.

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En mer de Chine du Sud, les enchères montent.

Coïncidence ou volonté américaine de lier tous les conflits en un seul affrontement de valeurs, le 8 janvier alors que se déroulait à Pékin les négociations commerciales, le destroyer lance-missiles USS McCampbell effectuait une intrusion à l’intérieur des 12 nautiques autour des îles Paracel réclamées par la Chine comme ses eaux territoriales.

Le signal n’était pas anodin si on se souvient que l’archipel qui fut âprement disputé dans l’histoire [1] situé à équidistance d’environ 170 nautiques du Vietnam et de l’île de Hainan, compte l’Îlot Woody - 永兴岛 yongxin dao - abritant une garnison de 1000 hommes où la Chine a construit une des pistes d’aviation capable d’accueillir des chasseurs de combat. Lire : Mer de Chine. La tentation de la force. et, Chine, Russie, États-Unis : Une ambiance de guerre froide.

Comme à son habitude la Chine a protesté que la manœuvre américaine « violait gravement la souveraineté chinoise » ajoutant que « l’APL avait été mise en alerte maximum pour défendre la sécurité et la souveraineté nationales. »

Mais cette première intrusion américaine de 2019 était conduite dans un contexte particulier de raidissement de l’Amérique face aux prétentions chinoises.

La mission était en effet la première après l’adoption de « l’Asia Reassurance Initiative Act » ou « ARIA » par le Congrès appelant le Président à « développer une stratégie diplomatique avec les alliés et les partenaires des États-Unis en vue de conduire des entraînements conjoints dans la zone Indo-Pacifique, y compris en mers de Chine de l’Est et du Sud, destinés à réaffirmer le droit international ».

Trois jours après la mission du destroyer USS McCampbel autour des Paracel, la situation sortant des habituelles joutes verbales, tournait à l’aigre, s’approchant d’une menace stratégique. Après une mise en garde du porte-parole Lu Kang, le Global Times et la télévision nationale annoncèrent le déploiement des missiles DF-26 (pour DF : 東風 – Dong Feng, vent d’Est).

D’une portée de 5400 km qui place l’île de Guam à portée de tir, le DF-26 est un missile mobile de portée intermédiaire en service dans la 2e artillerie depuis 2015, dont la précision est mal connue, mais que la Chine inclut dans la catégorie de missiles balistiques anti-navires.

S’il est vrai qu’annoncer le « déploiement » d’un missile mobile en théorie toujours prêt procède plus de la gesticulation peut-être à usage interne, il n’empêche que l’évocation d’une riposte balistique depuis le Continent fait entrer la situation dans des eaux mal balisées de l’incertitude stratégique.

D’autant que, compte tenu des enjeux, il est peu probable que l’US Navy cesse ses missions dans les eaux contestées qui, jusqu’à présent, eurent lieu au rythme d’une tous les deux mois, Washington pouvant aussi compter sur l’appui de ses alliés occidentaux et du Japon pour contester par des intrusions navales militaires équivalentes les prétentions chinoises.

Dans le collimateur, Taïwan renâcle.

L’Île de Taïwan, récemment mise sur le devant de l’actualité par le discours de Xi Jinping du 2 janvier fait également l’objet d’une obligation de droit interne américaine – « le Taïwan relation act » (1979) - obligeant la Maison Blanche à « procurer à l’Île des armes défensives et à maintenir les capacités des États-Unis leur permettant de résister à toute forme de coercition mettant en danger la sécurité ou le système socio-économique du peuple taïwanais »

Là aussi, Washington est sorti de la routine, créant une inquiétude à Pékin quand, à la dernière réunion de l’APEC à Port Moresby, le vice-président Pence a rencontré en marge du sommet – une première depuis de longues années – Morris Chang, le représentant taïwanais. La rencontre que Pékin n’a pas commentée, venait après la signature en mars dernier du « Taiwan Travel Act » autorisant la venue dans l’Île de personnalités officielles américaines que Pékin a toujours tenté de prohiber.

Jusqu’à présent les Américains avaient joué ce jeu des contacts discrets « profil bas » pour ménager les susceptibilités de Pékin. Avec Trump le « vandale diplomatique » faisant feu de tous bois, cette délicatesse est terminée.

Sur ce terrain la Maison Blanche peut compter sur l’appui des parlementaires du lobby taïwanais qui, répondant à l’appel à l’aide de Tsai Ying-wen sévèrement harcelée par Pékin, l’ont assurée de leur soutien. Lire : « Quand Pékin harcèle Taïwan, Washington lui ouvre les bras. ».

*

Une 5e controverse en voie de très sévère crispation, renvoyant elle aussi à un conflit de valeurs avec l’Occident se doublant d’une rivalité acerbe avec Washington dont les pratiques judiciaires impérialistes ne heurtent pas seulement la Chine, est celle de l’arrestation, le 1er décembre dernier à Vancouver, de Meng Wanzhou, directrice financière et fille du PDG de Huawei (lire Meng Wanzhou, symbole de la rivalité globale avec Washington.).

Émotions et rancune chinoises à Ottawa.

C’est peu dire que la Chine est ulcérée par l’arrestation de la fille du PDG du plus beau fleuron technologique chinois. Relâchée contre une caution de 7,5 millions de $, assignée à résidence avec un bracelet électronique à la cheville, Meng qui attend un jugement d’extradition vers les États-Unis, est au centre d’une dispute où reviennent à la surface sans aucune retenue diplomatique les vieilles rancœurs anti-occidentales par le truchement d’une violente diatribe contre les États-Unis et le Canada, accusés par Lu Shaye (photo) l’ambassadeur chinois à Ottawa d’exprimer « le nombrilisme occidental et la suprématie blanche ».

Le 9 janvier Lu Shaye réagissait aux efforts d’Ottawa pour recruter des soutiens diplomatiques en vue de libérer les Canadiens Michael Kovrig et Michael Spavor interpellés en Chine en riposte à l’arrestation de Meng.

Quand Berlin, Paris, Londres, Bruxelles et Canberra exprimèrent leur soutien, Lu a renchéri en s’interrogeant sur leur capacité à représenter la communauté internationale et accusé en bloc les « pays occidentaux » d’arrogance et d’employer « un double standard » pour juger la Chine, retournant contre eux l’accusation faite à Pékin de « piétiner l’État de droit ».

Mais une autre mèche explosive est allumée en la personne du canadien Robert Schellenberg, condamné en novembre 2018 à 15 ans de prison pour trafic d’amphétamine dont l’appel a non seulement été rejeté, mais que la cour a renvoyé au tribunal pour un nouveau jugement. Compte tenu des actuelles tensions exacerbées entre Pékin et Ottawa que Pékin accuse d’être à la solde de Washington, Schellenberg risque la peine de mort.

Note(s) :

[1Officiellement revendiqués par les Qing en 1816 – mai aujourd’hui Pékin fait remonter son histoire dans l’archipel à la dynastie Han, 2 siècles av. JC -, les Paracel furent, en dépit des protestations de la Chine, administrés de 1885 à 1939 par la France coloniale occupant le Vietnam.

En 1935, la République de Chine de Tchang Kai-chek publiait une première version de sa ligne en 9 traits incluant les Paracel et les Spratlys. 4 ans plus tard, la marine japonaise délogea les Français. Revenus après la défaite japonaise ces derniers cédèrent l’archipel au Vietnam en 1950.

Présente depuis 1945 sur les îles de l’Amphitrite à l’ouest (du nom de la frégate française Amphitrite qui emportait vers la Chine des missionnaires Jésuites), la Chine de Tchang Kai-chek s’installa sur Woody Island en 1947 et, la même année, publiait la 2e version de sa ligne en 9 traits, plaçant l’archipel sous la juridiction de Hainan.

En 1974, en pleine guerre Vietnam, la Chine communiste s’emparait de force des îles du Croissant à l’ouest de l’archipel et de la totalité de l’archipel. La bataille qui dura du 16 au 19 janvier, impliquant 8 navires de guerre (4 vietnamiens et 4 chinois) et des avions d’attaque au sol chinois basés à Hainan, laissa officiellement – mais le bilan n’est pas fiable - 53 marins vietnamiens et 16 chinois tués.

Mais le 25 février 1992, Pékin publiait une nouvelle version de sa ligne de base en 9 traits en mer de Chine du sud et sa loi sur les eaux territoriales et les zones adjacentes par laquelle elle s’appropriait officiellement l’îlot Senkaku (130 nautiques au Nord-est de Taïwan, aussi revendiqué par le Japon), tous les archipels des Pratas (240 nautiques au Sud-est de Hong-Kong), des Paracel des Spratlys, et des Pescadores (ou Penhgu, 30 nautiques à l’ouest de Taïwan). Enfin, depuis 1976, arrière-plan explosif des actuelles querelles entre Hanoï et Pékin, la toute nouvelle République du Vietnam créée après la défaite américaine, réclame les Paracel et l’ensemble des Spratleys.

 

 

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