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›› Editorial

ANP 2019. Une scénographie sélective

Le 15 mars, le premier ministre a clos la réunion annuelle des deux assemblées par la traditionnelle conférence de presse au grand Palais du Peuple. Durant 2h30, face à 1200 journalistes chinois et étrangers, perpétuant le ton conciliant et pédagogique inauguré par Wen Jiabao en mars 2003, Li Keqiang a, comme lui, tenté de rassurer son auditoire sur l’économie chinoise, le progrès des réformes et la marche de la Chine vers l’ouverture.

En apparence, l’exercice se voulait une transparence et une nouvelle preuve de l’ouverture chinoise aux médias. Réfutant au passage les doutes sur la réalité des statistiques récemment exprimés par Xiang Songzuo (向松祚), professeur d’économie à l’Université du Peuple, Li a longuement exposé la stratégie sociale, économique et financière de son gouvernement et les marges de manœuvre sur lesquelles il compte s’appuyer pour garantir le marché du travail et la stabilité de la société.

Mais si beaucoup de sujets ont été abordés, depuis les tensions stratégiques avec les États-Unis, le rôle de la Chine dans le dialogue Pyongyang-Washington, et la question taïwanaise, jusqu’aux relations devenues compliquées avec l’Europe, en passant par l’état de la société chinoise, le ralentissement de la croissance et les politiques de relance, quelques unes des questions parmi les plus sensibles sont restées dans l’ombre.

La réalité est que depuis les premiers essais d’ouverture du régime aux médias par Wen Jiabao, il y a 15 ans, le contexte chinois et la scène géopolitique ont radicalement changé. Du coup, l’alchimie de la mise en scène médiatique destinée à tranquilliser ceux qui s’inquiètent de la montée en puissance de la Chine ne fonctionne plus aussi bien.

Dénué de pouvoir, Li est à la peine.

Après l’affirmation stratégique des « caractéristiques chinoises » au 19e Congrès qui, non seulement, désignèrent une voie chinoise spécifique à l’écart des « valeurs politiques occidentales », mais, de surcroît se posèrent en modèle de gestion des défis de la planète et en exemple de développement pour l’ancien « Tiers-Monde », il est devenu difficile pour la Chine de « rassurer » ses interlocuteurs.

L’autre contraste majeur avec l’enthousiasme de l’époque Wen Jiabao s’essayant pour la première fois à l’exercice d’une conférence de presse au milieu des éloges des observateurs internationaux mesurant « l’ouverture de la Chine », est que le système politique s’est très sérieusement raidi et que les relations entre le n°1 du Parti, Président devenu omnipotent et le Premier Ministre, ont basculé dans une stricte relation hiérarchique.

Contrairement à Zhu Rongji ou Wen Jiabao, dont l’action avait une vertu d’entraînement, Li Keqiang n’est plus qu’un exécutant ou même seulement le masque réformiste en charge de perpétuer le discours conciliateur sur la marche de la Chine et ses réformes.

Ainsi quand le premier ministre glose sur la promotion du privé, le Président fait l’apologie des grands groupes publics, symboles nationalistes de la puissance globale chinoise et rappelle l’importance du marxisme dont la seule évocation jette dans l’esprit des investisseurs un doute sérieux sur la liberté d’entreprendre.

Une mise en scène édulcorée.

Du coup, l’exercice médiatique, jusque-là cité en exemple d’ouverture, est, plus que jamais apparu comme une mise en scène d’où furent soigneusement évacuées toutes les questions sensibles.

En politique intérieure les voiles ont systématiquement mis sous le boisseau les contestations et le traitement sans nuance des risques islamistes au Xinjiang, en passant par le grignotage du principe des « deux systèmes » à Hong Kong et le renforcement du pouvoir de Xi Jinping devenu en théorie « un président à vie ».

Dans les relations avec le monde, il n’a pas été question des tensions en mer de Chine du sud, ni des sérieuses crispations stratégiques avec Washington, et encore moins du rapprochement politique américain avec Taipei gouvernée par une mouvance de rupture avec le Continent.

Symptômes parmi d’autres du caractère cosmétique de la session, le plan « Made in China 2025 », pilier majeur de la modernisation et objet des méfiances occidentales inquiètes des captations de technologies pirates et l’affaire Huawei, pourtant au cœur de puissantes tensions avec Washington et Ottawa et symbole des rivalités globales autour de l’espionnage technologique et du contrôle des infrastructures internet 5G, ont soigneusement été tenues sous le radar des questions.

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L’ANP toujours plus aux ordres.

L’incidence la plus révélatrice à la fois de la fermeture politique de l’Assemblée Nationale Populaire sommée de voter comme un seul homme et de la difficulté qu’éprouve le régime à rassurer ses partenaires inquiets de l’exaltation nationaliste du régime, fut le vote, le 15 mars de la loi destinée à promouvoir et protéger les investissements étrangers.

Remplaçant les législations sur les coentreprises à investissements partagés et celles sur les entreprises financées en totalité par des capitaux étrangers, la loi qui entrera en vigueur le 1er janvier 2020, est censée augmenter la transparence règlementaire et administrative de l’environnement des affaires et garantir le même accès au marché pour tous, dans un esprit de « concurrence loyale ».

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Chacun sait bien que, dans le système politique vertical d’essence léniniste, l’ANP n’est jamais qu’une chambre d’enregistrement et le lieu où le pouvoir fait valoir par une autopromotion soigneusement calibrée, la vertu du régime gouverné par le Parti unique.

Il reste que depuis une quinzaine d’années les analystes se plaisaient à souligner l’augmentation régulière du nombre de votes contestataires ou des abstentions, diffusant le sentiment que l’Assemblée jouait, au moins à la marge, le rôle de contrepouvoir critique des politiques publiques. La tendance qui allait en augmentant, suffisait à conforter chez les plus optimistes ou les plus naïfs, l’idée que l’appareil chinois se maintenait toujours sur une trajectoire de réformes politiques.

Par le passé, il n’était pas rare que jusqu’à 600 députés rejettent le rapport du Premier Ministre signalant son degré de popularité. En 2013, 378 d’entre eux avaient voté contre le rapport de Li Keqiang. En 2018, les contestataires n’étaient plus que 180. Plus encore, la même année, une intense manœuvre de persuasion menée en amont du Congrès et pendant les sessions avait réduit à néant les critiques opposées à la suppression constitutionnelle de la limitation des mandats présidentiels.

Cette année, le schéma est le même. Aux ordres de son président Li Zhanshu, un des fidèles du premier cercle, l’Assemblée s’est mise au pas et la loi sur les investissements étrangers a recueilli 2945 votes positifs et seulement 3 abstentions.

Plus généralement, une somme considérable de lois et règlements a été adoptée durant la session, sans que le public ait eu connaissance des débats restés à huis clos. Ils concernent notamment la sécurité nationale, l’organisation de la société, l’environnement, la baisse de la TVA, les taxes immobilières, les soins médicaux minimum garantis, y compris pour les migrants, ou l’intégration civilo-militaire instituant la prévalence des armées dans la recherche scientifique. Lire à ce sujet : Inquiétudes au CNRS., tandis que l’examen du projet de nouveau code civil soulevant d’intenses controverses a été repoussé aux sessions de 2020.

Alors que rares furent les interventions critiques des députés ayant transpiré sur ces questions, d’autres propositions de lois ou amendements ont purement et simplement été mises sous le boisseau.

C’est le cas des recommandations de Zhu Zhengfu, effacées d’internet après 24 heures. Vice-président de l’association des juristes, Zhu suggérait de ne pas abuser des confessions télévisées publiques sans preuves et sans la présence d’un avocat.

Dans ce contexte contraint, les intellectuels critiques ont été tenus à distance des deux sessions et leur voix n’a été relayée par aucun média officiel. Par contraste, ce mutisme sévèrement règlementé révèle en creux un malaise politique.

Un arrière-plan des méfiances.

Quant au fond de la loi sur les investissements étrangers, l’arrière-plan de méfiances à l’égard de la Chine est tel qu’en dépit de réelles avancées adoptées pour apaiser Washington, notamment sur le sujet de la propriété intellectuelle, la plupart des réactions restent sceptiques. Nombre de critiques font en effet valoir que le plus important n’est pas l’adoption de lois, mais leur mise en œuvre réelle par la bureaucratie.

A ce sujet, la liste des points d’ombre est encore longue. Elle va des craintes de l’interférence de la bureaucratie dans les entreprises y compris privées et même à capital 100% étranger où le Parti est de plus en plus présent, jusqu’à l’imprécision des textes concernant la sécurité d’État ou le flou de la notion de « bien public » autorisant des expropriations sans recours juridique, en passant par les aides publiques aux entreprises chinoises handicapant les concurrents étrangers sur le marché.

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La direction politique chinoise a conscience du handicap. C’est la raison pour laquelle elle entame cette semaine une tournée en Europe pour tenter de faire pièce au récent raidissement exprimé par Bruxelles par le plan de réaction aux intrusions chinoises dont la teneur, toute de méfiance anti-chinoise, alignerait s’il était adopté, l’Europe sur les États-Unis.

Xi Jinping en mission de déminage en Europe.

Dans la droite ligne des habituelles stratégies obliques, contournant Bruxelles, les 21 et 22 mars, Xi Jinping fera, avant de se rendre à Paris, une première étape à Rome où il devrait signer avec le gouvernement italien une lettre d’intention faisant de l’Italie le 1er pays du G7 à participer aux « nouvelles routes de la soie ».

L’initiative critiquée en Italie même touche des nerfs sensibles à Washington et Bruxelles qui pointent du doigt les intentions d’influence politique de Pékin et les risques de sur-endettement.

Il reste qu’il est facile de prévoir que l’intention chinoise de rattrapage du déficit de confiance incitera le président chinois à accepter des compromis dont Rome tirera profit.

Comme le souligne Bonnie Glaser, directrice du projet « China Power » au centre de recherche pour les études stratégiques à Washington, « si la procédure est transparente et si Pékin n’oblige pas les Italiens à utiliser la main d’œuvre chinoise et les matériaux exclusivement importés de Chine, il n’y a rien à dire à la participation de Rome aux nouvelles routes de la soie. » (Voir la partie Chine - Europe de la note de contexte et le commentaire de la rédaction.)

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Note de Contexte.
Principaux extraits de la conférence de Li Keqiang.

1. Poursuite de l’ouverture.

Accompagnée, dans son versant social, par la suppression de toutes les taxes sur les médicaments, en particulier ceux traitant le cancer, l’ouverture concernera également le secteur des services, même, précise Li Keqiang, contre les intérêts des féodalités financières et les banques publiques, prix à payer pour augmenter leur compétitivité internationale.

Les limites des investissements étrangers en bourse seront élargies pour certains secteurs et dans la production industrielle. Toutes les obligations de transferts de technologies seront levées et la propriété intellectuelle sera mieux protégée.

2. Crise financière et freinage de la croissance.

Les mesures prudentielles imposées aux banques chinoises sont plus rigoureuses que les standards internationaux. Le ratio des réserves obligatoire est de 15%, soit globalement 20 000 Mds de Yuan (3000 Mds de $) tenus disponibles en cas de crise.

Note de FD : Li Keqiang passe sous silence le problème à entrées multiples de la finance grise auquel le pouvoir s’est attaqué mais qui ne sera pas résolu sans réforme systémique. Lire à ce sujet : Le nationalisme économique perpétue les risques de crise financière.

Le gouvernement s’est aussi attaqué aux collectes de fonds illégales par des entités « financières grises. » et continue à mettre en garde contre l’illusion de l’argent facile.

Pour soutenir la croissance, le pouvoir réduira les taxes aux entreprises publiques et privées. Tout en excluant une vaste relance financière qui créerait de nouveaux problèmes, il compte que la nouvelle loi sur les investissements étrangers contribuera à maintenir la croissance à un bon niveau.

Les « trois batailles » contre la pauvreté, la pollution et les risques financiers seront poursuivies. Lire : Le système Xi Jinping. Resserrer le pouvoir, renforcer la capacité de contrôle politique du Parti. Redresser les comportements.

Pour y parvenir le gouvernement a accepté d’augmenter le déficit budgétaire de 0,2%. En même temps, il a entrepris de réduire les dépenses publiques, tandis que les banques et les entreprises publiques bénéficiaires seront encore plus mises à contribution pour abonder le budget public.

3.- La stabilité sociale est un souci.

L’espoir est que plus de 13 millions d’emplois seront crées en 2919, comme ce fut le cas en 2018, pour faire face à la demande de 15 millions de nouveaux arrivants sur le marché du travail (dont 8,34 millions de jeunes diplômés), sans compter les migrants affluant dans les villes. L’accès à l’éducation et aux soins sera également amélioré. Une attention particulière est accordée au 3e âge.

4.- Relations Chine - États-Unis. Parti-pris optimiste.

La guerre commerciale est dommageable pour les deux. Il n’aura pas de gagnant. Sans compter que l’utilisation du mot « guerre » pour des échanges commerciaux est un contresens puisque le commerce et avant tout une négociation.

Li Keqiang espère que les deux parties garderont une attitude rationnelle et que les États-Unis assoupliront leur politique, autorisant l’importation chez eux de produits chinois de haute technologie. Au passage, il a réfuté les accusations américaines selon lesquelles le gouvernement imposait aux sociétés numériques chinoises de dévoiler les secrets de leurs clients.

Prenant de la hauteur pour considérer les 70 ans de l’histoire des relations sino-américaines, Li estime que, malgré les revers et les crises, la trajectoire sino-américaine restait positive et qu’il était impossible de découpler les deux premières économies de la planète.

Note de FD : la remarque est juste et prend le contrepied des théories d’une « nouvelle guerre froide ». Contrairement à la situation qui prévalait durant le « rideau de fer », s’il est vrai que Pékin et Washington sont des rivaux stratégiques véhiculant des idéologies de gouvernance opposées, ils entretiennent aussi de riches relations commerciales et d’interdépendance. L’interconnexion étroite n’élimine pas le risque d’un affrontement, mais elle le tempère beaucoup, d’autant que la situation globale de sécurité est contrainte par l’existence de la dissuasion nucléaire.

5. Corée du Nord. Optimisme et patience.

Après le sommet de Hanoï, Washington et Pyongyang ont tous deux fait savoir qu’ils resteront en contact. C’est mieux que rien, Il faut être patient, a dit Li Keqiang, avant de rappeler que la Chine restait attachée à l’objectif de dénucléarisation de la péninsule.

6. Taïwan.

Fidèle à « la politique d’une seule chine » et au consensus de 1992, la Chine s’oppose à l’indépendance. En revanche, elle est prête à proposer encore plus de mesures préférentielles au profit des compatriotes taïwanais qui bénéficieront d’une égalité de traitement en matière d’investissements, d’accès à l’éducation et dans tous les aspects de la vie courante.

7. Chine - Europe

Après la note de l’UE du 13 mars mettant en garde contre les intentions stratégiques de la Chine, sur laquelle le Conseil Européen devait se prononcer le 21 mars, Li Keqiang a reconnu que les relations entre Bruxelles et Pékin étaient sous tension.

Mais il a tenté d’apaiser les craintes européennes en assurant d’abord qu’un éventuel accord commercial avec les États-Unis ne se ferait pas au détriment de l’EU qui, entre autres, craint pour ses exportations agricoles.

Après avoir évoqué les négociations en cours depuis 2012 avec Bruxelles pour un accord bilatéral sur les investissements qui précisément achoppe sur les questions de réciprocité à propos de l’accès au marché chinois, LI a rappelé que l’Europe était le premier partenaire commercial de la Chine, les 2 étant des pôles essentiels de la multipolarité dont la relation harmonieuse est dans l’intérêt de la planète toute entière.

A l’appui de son discours, Li a précisé qu’il se rendrait en Europe en avril à l’occasion du prochain sommet Chine - UE.

Note de la rédaction.

Sentant venir le risque d’un alignement européen sur la position américaine, Pékin déploie d’importants efforts pour rassurer l’UE sur ses intentions. Le 19 mars, Wang Yi le MAE était à Bruxelles où il a donné avec Federica Mogherini une conférence de presse conjointe où il a rappelé l’importance du partenariat « stratégique global » entre Pékin et l’UE.

Du 21 au 26 mars, Xi Jinping effectuera une visite d’État en Italie à Monaco et en France. A Rome, il doit signer une lettre d’intention pour préparer la participation aux « Nouvelles routes de la soie » de l’Italie qui cherche les financements de la Banque Asiatique pour les infrastructures.

Le 19 mars, ayant conscience que l’initiative s’inscrit à contrecourant de la note de mise en garde de Bruxelles, le premier ministre italien Giuseppe Conte déclarait que les accords commerciaux et économiques avec la Chine n’auront pas de conséquence sur la position géopolitique de l’Italie et son attachement à l’Alliance atlantique.

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Toute la controverse autour de l’augmentation de l’empreinte chinoise en Europe doit être mise en perspective en considérant la formidable accélération depuis dix ans des investissements directs chinois dans l’UE. Multipliés par 50 en seulement 8 ans, ils sont passés de moins de 840 millions de $ en 2008 à 42 Mds de $ (35 Mds d’€) en 2016 (statistiques de Rhodium Group).

Si on y ajoute les Fusions et Acquisitions ayant touché 350 compagnies européennes ces 10 dernières années, le total de la masse financière chinoise investie eu Europe atteint 348 Mds de $.

Quel que soit l’angle de vue, et même si la part des investissements chinois reste faible - elle ne représente que 2,2% des investissements américains - l’accélération impose un examen critique qui ne peut éluder les intérêts chinois et leurs conséquences géopolitiques. Pékin et ses groupes publics visent non seulement le marché européen et les technologies de premier rang, mais également la notoriété des marques et une voie oblique d’accès au marché américain.

Lire à ce sujet notre analyse : Les vents contraires de la relation Chine – Europe.

A noter en particulier, page 2, la manœuvre enveloppante pour prendre le contrôle des chantiers navals italiens et français avec une ouverture sur la construction de navires de combat.

Cette fois l’offensive chinoise en Italie concernera les 4 ports italiens de Trieste et Ravenne sur l’Adriatique, de Gènes à l’Ouest et de Palerme en Sicile dont la gestion sera confiée au groupe chinois de transport maritime CCCC China Communications Construction Company 中国交通建设 - Zhongguo jiaotong jianshe - déjà très investi en Afrique. Lire Infrastructures : le groupe chinois CCCC passe à l’Ouest

Enfin, et il ne s’agit pas de la moindre des angoisses à l’œuvre dans les strates supérieures de l’Union de plus en plus divisée, alors que les turbulences de la planète bouleversée mettent à mal les « valeurs occidentales », certains craignent aussi une contagion antidémocratique des « caractéristiques chinoises. »

En arrière-plan surgit une question taboue : la démocratie participative est-elle bien adaptée aux tempêtes ?

 

 

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