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Si la Corée du nord a brusquement assoupli sa position fin octobre dans la question nucléaire, il y a peu de doute que c’était sous la pression des sanctions financières américaines et, encore plus, des sanctions économiques chinoises.
Pyong Yang a en effet accepté le 30/10 de revenir aux pourparlers à six de Pékin dans un proche avenir. Or les chiffres publiés par les douanes chinoises révèlent, sans autre commentaire ni déclaration, l’absence de livraisons chinoises de brut au mois de septembre. Les chiffres d’octobre ne sont pas encore connus.
Ces fournitures seraient de l’ordre de 50.000 tonnes par mois et représenteraient environ 90% des importations nord-coréennes de pétrole brut.
La diplomatie japonaise, la première, a marqué ses réticences à revenir ainsi à la table de négociation à l’initiative de Pyong Yang, en entérinant peut-être l’essai nucléaire du 9 octobre. En effet, particulièrement retorse dans la négociation, la Corée du nord peut encore user de manoeuvres, si les sanctions étaient levées sans autres conditions.