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›› Technologies - Energie

Succès et déboires de la modernisation de l’APL

A Zhuhai, misère des avions commerciaux chinois.

Lors de l’ouverture du salon, la Chine a fait état de 50 commandes pour le C919 (168–190 places), de la COMAC, concurrent du B 737 et de l’Airbus A 320, et motorisé par CFM International - JV entre l’Américain General Electric Aviation et le Français SNECMA.

Les nouvelles promesses d’acquisition par les compagnies chinoises Hebei Aviation et Joy Air (20 pour chacune) et par GECAS, la société de leasing de General Electric, partie du projet C919 et seule compagnie non chinoise ayant placé des commandes fermes, ajoutant ainsi 10 appareils aux 10 commandés en 2010, portent le total des commandes à 380. Selon COMAC, d’autres compagnies « low-cost », comme Ryanair et IVAG.L de British Airways ont montré un intérêt pour l’appareil.

Mais l’examen de l’origine des commandes montre que la commercialisation de l’appareil ne sera pas facile. Sur les 380 commandes fermes, 180 ont en effet été placées par 5 banques d’état chinoises – et 20 par une société de leasing basée à Hong Kong. Les autres commandes émanent toutes de la GECAS et des compagnies d’aviation chinoises, pressées par le pouvoir politique, à raison de 20 appareils par compagnie.

La construction de l’appareil a commencé en 2009 avec un premier vol planifié pour 2014 et les premières livraisons envisagées en 2016. Selon les estimations d’Airbus, la concurrence du C 919 sur le marché international ne se fera pas sentir avant 2020.

Le deuxième appareil de la COMAC, l’ARJ-21-700, bimoteur de queue copié du MD-90, moyen courrier de 70–90 places, présenté en vol au salon, a connu de nombreux retards de mise au point depuis la mise en chantier de l’appareil en 2002. Alors que le vol inaugural a eu lieu en 2008, en 2010, des tests en soufflerie mettaient en évidence une faiblesse sur une aile.

En juin 2012, un responsable de la COMAC annonçait que l’appareil n’obtiendrait pas de certification avant 2013, soit avec 5 années de retard sur la planification initialement envisagée. Les principales défectuosités rencontrées sont des fêlures apparues sur les ailes et des défauts du système de commandes électroniques.

Selon la COMAC, la flotte commerciale mondiale allait doubler d’ici 20 ans, avec un accroissement du nombre d’appareils au rythme annuel de 7,2%. En 2031, globalement il y aurait 31 739 unités pour une valeur totale de 3900 Mds de $. A elles seules, les compagnies chinoises mettront en œuvre entre 4000 et 5000 appareils.


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