Le ministère chinois de la Santé vient de publier un texte réglementant la transplantation d’organes humains à partir du 1^er juillet prochain et condamnant toute opération commerciale dans ce domaine. A la veille de la visite du président HU Jintao aux Etats-Unis, ce texte semble répondre à de récentes critiques d’organisations américaines sur ce point sensible.
Le problème est connu et ancien. Selon le South China Morning Post (28/03), on réaliserait encore la plus grande partie des transplantations de reins en Chine à partir d’organes prélevés sur des prisonniers exécutés. Il y aurait certains trafics d’organes et beaucoup de corruption autour des opérations dans ce domaine. La réglementation est donc bien venue, mais elle ne suffira peut-être pas à éliminer des pratiques anciennes et clandestines par nature.

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