›› Politique intérieure
Devant une réunion plénière de la commission centrale Inspection et Discipline du parti, le président HU Jintao s’en est pris à nouveau avec force à la corruption, le 11 janvier, et il a annnoncé un plan à moyen terme pour l’éliminer. “La capacité du parti à lutter contre la corruption et à construire un gouvernement honnête est une part importante de la capacité du parti à gouverner”, a dit M. HU selon la télévision centrale. Il s’agit d’une tâche “vitale”. La corruption est le danger majeur d’affaiblissement de la base du parti, minant sa capacité de gouvernance et ébranlant son statut dominant. Le président a évoqué un “système” de prévention, de sanction et d’éducation, “en application stricte de la règlementation et de la supervision”. “L’établissement d’un tel système est une décision stratégique majeure basée sur l’expérience historique et l’analyse scientifique de la situation actuelle” (Xinhua).
On reste sceptique malgré l’emphase de ces propos et le lancement effectif de ce “système”. Depuis qu’il est devenu SG du parti communiste, il y a plus de deux ans, HU Jintao a martelé plusieurs fois sa détermination à réduire les abus de la bureaucratie qui provoquent un large ressentiment dans la population. Mais il n’a jamais voulu s’écarter du monopole absolu de pouvoir du parti et n’a guère mieux réussi que ses prédécesseurs à éliminer les abus qui en découlent.