Your browser does not support JavaScript!

Repérer l'essentiel de l'information • Chercher le sens de l'événement • Comprendre l'évolution de la Chine

›› Economie

Bras de fer sino-brésilien sur le prix du minerai

Dûment mandatée pour défendre les intérêts de ses professionnels, l’Association chinoise du Fer et de l’Acier (ISA) négocie durement le prix du minerai de fer avec les trois principaux exportateurs mondiaux : le britannique BHP Billiton, l’australien Rio Tinto et le brésilien Companhia Vale do Rio Doc (CVRD), qui est leader.
La Chine aurait importé l’an dernier 275 millions de tonnes de minerai de fer, soit 43% du tonnage maritime transporté dans le monde et 70% des importations en Asie. Elle prévoit de porter ce chiffre à 301 millions de tonnes en 2006 (+10%).
S’appuyant sur l’importance des marchés asiatique et chinois, ainsi que sur la hausse de 71,5% du prix du minerai de fer acceptée en 2005, l’ISA aurait récemment refusé les prétentions des trois producteurs et veut négocier à la baisse. Le prix de l’acier chinois, qui se situerait environ aux deux tiers du prix mondial, est un autre argument avancé par l’ISA.
Plus précisément, les Chinois laisseraient pour le moment sans réponse une proposition écrite de la CVRD brésilienne qui s’appuie sur son accord du 16 mai avec ThyssenKrupp AG pour une hausse de 19% sur le minerai. Pékin veut obtenir un prix plus avantageux pour son immense industrie sidérurgique.


• Commenter cet article

Modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

• À lire dans la même rubrique

Restaurer la confiance des Occidentaux, l’insistante priorité du régime

La reprise est difficile et le chemin du réajustement socio-économique laborieux

Dans l’urgence d’un branle-bas, He Lifeng prend la tête de la Commission Centrale des finances

Freinage. Causes structurelles ou effets de mauvais choix politiques. Doutes sur la stratégie de rupture avec la Chine

Essoufflement de la reprise. Coagulation des vulnérabilités systémiques. Baisse durable de la confiance