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A girl at my door, un film de July Jung

Du style de vêtements, à la coiffure et la musique, en passant par les séries TV et le cinéma, la « vague coréenne », comme les Chinois l’appellent quand ils parlent des influences venues du « Pays du matin calme », a submergé la Chine et nombre de pays asiatiques depuis la fin des années 90. Tout le monde se souvient de l’incroyable succès du feuilleton « Dae Jang-geum » - « le grand Jiang-geum » en 2003, sous la direction de Lee Byung Hoon, avec Lee Young Ae qui racontait l’épopée tirée de l’histoire vraie d’une orpheline devenue le premier médecin féminin de la dynastie Joseon. Diffusé en Chine à l’automne 2005 sous le titre Da Changjin, le feuilleton rencontra un vif succès, non seulement en Chine et dans toute l’Asie, mais également en Afrique, au Moyen Orient, en Amérique Latine, au Canada et aux États-Unis.

La popularité de la culture coréenne en Chine s’enracine d’abord dans le chevauchement des histoires. La civilisation Han et le Confucianisme ont profondément influencé la langue, les valeurs morales, les rites, les coutumes et la structure de la société coréenne. Ces similitudes héritées de l’histoire commune ont facilité la compréhension par le public chinois des films coréens au moment où la Chine souffrait elle-même d’un manque de références à sa propre culture traditionnelle.

Novembre sera l’occasion de prendre contact avec le cinéma coréen avec la présence à Paris de la réalisatrice July Jung (Joo-Ri Jung) nouvelle venue dans le paysage du long métrage. Elle réalise le film « A girl at my door », où se croisent de manière touchante et avec un parti pris esthétique marqué, la sensibilité féminine et l’homosexualité sur fond d’intrigue policière.

Synopsis

« Young-Nam, jeune commissaire de Séoul, est mutée d’office dans un village de Corée. Elle se retrouve confrontée au monde rural avec ses habitudes, ses préjugés et ses secrets. Elle croise une jeune fille, Dohee dont le comportement singulier et solitaire l’intrigue. Une nuit, celle-ci se réfugie chez elle... »

En Corée où les différences sont encore mal acceptées, c’était un défi d’imaginer le personnage principal d’un policier, métier de pouvoir très hiérarchisé, incarné par une femme homosexuelle dont l’image véhicule encore de nombreux préjugés à l’opposé de ceux qui entourent la figure toujours très machiste du policier.

Dans le rôle principal l’excellente Bae Doona, dont l’expérience cinématographique est déjà longue avec notamment une nomination pour la palme d’or à Cannes en 2009 pour le film Air doll du Japonais Hirokazu Kore-eda. En 2012 elle a fait ses débuts à Hollywood dans Cloud Atlas de Andy et Lana Wachowsky, dans des rôles de composition étonnants aux côtés de Tom Hanks, Halle Berry et Hugh Grant.


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