›› Politique intérieure

Xu Caihou et Léon Panetta ancien secrétaire d’État américain à la défense, lors d’une visite à Pékin, le 18 septembre 2012. Photo Xinhua.
Depuis le 18e Congrès de novembre 2012, les armées chinoises sont, comme le reste du Parti, sur la sellette de la lutte anti-corruption. Les premiers mois de 2014 furent le théâtre de deux événements largement médiatisés par la presse internationale et partiellement par les organes d’information chinois, toujours étroitement contrôlés par la censure.
Après la destitution et la condamnation à vie de Bo Xilai, porte drapeau sulfureux de la mouvance néo-maoïste, suivie de la mise en résidence surveillée de Zhou Yongkang l’ancien n°9 du régime à la réputation morale trouble, dont les vastes avoirs viennent d’être placés sous contrôle, les épisodes qui sonnent comme des coups de cymbale dans le paysage politique chinois, frappent les généraux Gu Junshan, qui fut vice-directeur de la logistique militaire et surtout Xu Caihou, ancien commissaire politique de l’APL.