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Les dépenses pour l’acquisition des capacités liées à la mise en oeuvre de cette stratégie du faible au fort vont des R&D dans les domaines de la guerre électronique, de la précision et de la portée des missiles balistiques et de croisière, des techniques d’armes laser anti-satellites, aux développements ou aux achats d’équipements navals et aéronavals (chasseurs Sukhoi russes, chasseur J10 de fabrication chinoise, sous-marins Kilo ou croiseurs lance-missiles de fabrication russes Sovremenny, équipés de missiles de croisières anti-navires ultra-rapides).
Ces analyses débouchent naturellement sur une liste des améliorations que les Américains devraient apporter à leur dispositif et à leurs équipements pour contrer ces menaces : « durcir » les systèmes informatiques, multplier les défenses anti-missiles à tous les niveaux et autour des objectifs et des bases sensibles, améliorer les capacités anti-aériennes et anti-sous marines des groupes de porte-avions, diversifier les déploiements, « durcir » et multiplier les satellites, améliorer les capacités d’alerte et de détection avancée etc.
Faciles à imaginer, mais difficiles et très coûteuses à mettre en oeuvre, ces mesures induiront fatalement une course aux armements dans la région, et -si personne ne se décide à inverser la tendance- à une utilisation accrue de l’espace à des fins militaires.
Par Gabri Le 10/04/2007 à 10h50
> Course aux armements en Asie du Nord-Est.
Etats-Unis, Chine et l’armement de l’espace : article, livre