Your browser does not support JavaScript!

Repérer l'essentiel de l'information • Chercher le sens de l'événement • Comprendre l'évolution de la Chine

›› Politique intérieure

L’intégration du Xinjiang dans l’ensemble chinois : Développement, colonisation démographique, vulnérabilité et sécurité

Centralisme et développement paramilitaire.

Le statut de région autonome fut accordé le 1er octobre 1955. Les autorités centrales refusèrent cependant, malgré les demandes des chefs des minorités, la formation d’un « Ouïghouristan ».

Cette entité aurait disposé, à l’image des républiques soviétiques d’Asie centrale, d’une autonomie plus grande que celle (toute relative d’ailleurs) que Pékin tolérait, ce qui aurait été en contradiction avec la tradition centralisatrice du pouvoir chinois.

La Région autonome du Xinjiang fut longtemps dirigée par de fortes personnalités proches ou membres du pouvoir central (Wang Zhen et Wang Enmao), ce qui renforçait ses liens avec le reste de la Chine. L’attribution du statut de région autonome avait été précédée en octobre 1954 de la création du « Corps de production et de construction du Xinjiang ou Bingtuan » (cf. supra), une unité paramilitaire dans la tradition des soldats agriculteurs des frontières, qui accueillait les démobilisés des troupes nationalistes de la région, mais qui, au fil des années, se révéla comme l’ossature de la présence Han au Xinjiang (cf. infra).

Les autres transformations, le développement des transports et des communications, l’industrialisation, ont également contribué à renforcer les liens avec l’ensemble chinois. Ces mesures de nature économique ont, à partir de 1961, rapidement comblé, les effets de l’éloignement géographique. L’ouverture de la voie ferrée jusqu’à Urumqi a permis des transferts de population plus massifs et le désenclavement du Xinjiang jusque-là surtout tourné vers l’URSS.

La rivalité sino-soviétique, les incidents de mai 1962 dans la vallée de l’Ili, la fermeture des frontières et des consulats soviétiques dans la Région autonome, ont finalement permis d’éliminer des influences soviétiques, de rompre des liens inter-ethniques de part et d’autre de la frontière sino-soviétique, et d’accélérer la sinisation du Xinjiang.

Pour renforcer la sécurité, les minoritaires (Kazakhs, Ouïghours principalement) qui peuplaient les zones frontalières furent déplacés et remplacés par des unités (de Han et de Hui) du Corps de production et de construction.

Pendant la révolution culturelle, les incidents survenus au Xinjiang entre Han ont clairement montré l’étroite connexion politique avec le reste de la Chine. Quand la Région autonome s’est de nouveau ouverte au voisinage centre-asiatique, au milieu des années 1980, à la veille de l’éclatement de l’URSS, sa sinisation était déjà bien avancée.

Inégalités économiques et augmentation de la présence Han.

Les effets de la politique d’ouverture et de développement économique décidée à partir de 1978 ont tardé à se faire sentir au Xinjiang. Jusqu’en 1985 les relations sino-soviétiques restaient, sinon tendues, du moins dans l’attente d’une normalisation.

Après deux décennies de tensions, la Région autonome était toujours enclavée. Jusqu’en 1991, malgré une nette amélioration des rapports entre Chine et URSS, les échanges entre les deux États, notamment en Asie centrale, demeuraient limités.

L’éclatement de l’Union soviétique et la politique de coopération lancée dès 1992 par Pékin avec les nouvelles républiques d’Asie centrale ont permis une réelle ouverture du Xinjiang, donnant une nouvelle impulsion au développement. En même temps, la Région autonome devenait le tremplin politique et économique de la Chine vers son voisinage centre-asiatique.

Mais, semblable en cela à la plupart des autres provinces chinoises de l’intérieur et de l’ouest, le Xinjiang n’a pas connu un développement économique aussi rapide que les régions côtières. Les différences avec les provinces les plus riches se sont accentuées. En 1995, la Région autonome ne couvrait elle-même que 55,7% de ses besoins financiers (contre 45,6% en 1990) [8].

Simultanément, la libéralisation économique appliquée depuis 1978 eut pour effet de marquer et de souligner localement des différences économiques inter-ethniques. Ces différences se sont révélées et accentuées tandis que les membres des nationalités non-Han montraient dans leur ensemble une moins grande capacité d’adaptation que les Han aux nouvelles règles de la vie économique.

Dans le secteur rural, les Han ont pour la plupart intensifié et diversifié leurs activités agricoles ou semi-industrielles. Les membres des unités des Bingtuan, bien que ne disposant que de revenus faibles, ont pu s’appuyer sur l’encadrement et les structures du « Corps ». A l’inverse, les ruraux des autres nationalités ont rarement diversifié leurs activités agricoles, s’en tenant à des activités traditionnelles, moins rentables [9].

Le développement du secteur industriel a surtout bénéficié aux Han. Dans le secteur commercial, les Ouïghours, par exemple, sont restés fidèles à leurs habitudes de gestion traditionnelles et familiales, tandis que les Han étendaient leurs échanges par le biais de réseaux inter-provinciaux dans la tradition des anciennes guildes.

Marginalisation des non Han.

Quelques réussites personnelles parmi les minoritaires ne peuvent cacher une stagnation voire une régression, due à la concurrence.


Entre 1990 et 1996 les revenus des trois secteurs d’activités se sont répartis dans les proportions suivantes :

% 1990 1995 1996
Secteur primaire 37,6 28,1 28,3
Secteur secondaire 33,1 39,3 36,5
Secteur tertiaire 29,3 32 35,1

A l’intérieur du Xinjiang les écarts se sont creusés, les zones les plus arriérées étant pour la plupart peuplées d’ethnies non-Han. Les plus instables sont celles qui sont restées à l’écart du développement économique et celles où les rivalités économiques inter-ethniques se sont renforcées.

Au sein d’une même nationalité, les clivages se sont accentués entre populations urbaines entrainées par les transformations politiques et économiques et populations rurales maintenues dans leur cadre traditionnel. Le sud du Xinjiang, le bassin du Tarim, est demeuré à l’écart des transformations et de l’avancée Han jusqu’à une période récente (années 1970), au point de conserver dans ses zones rurales les structures sociales et religieuses établies depuis des siècles.

Cadre de vie et activités traditionnels sont restés des éléments identitaires de nombreux minoritaires des zones rurales et pastorales, particulièrement sur les franges sud. Ces populations se sont marginalisées, au point d’être à l’écart de l’information, et de perdre tout pouvoir.

Elles sont devenues encore plus différentes des Chinois, plus hostiles, plus accessibles aux courants nationalistes et religieux clandestins. L’atomisation de la société de la région, qui a facilité l’expansion du pouvoir chinois, a également permis le maintien de poches résiduelles, oubliées, refuges de valeurs traditionnelles de minoritaires.

Ainsi, les franges rurales de l’est, du sud et de l’ouest du Taklamakan, peuplées majoritairement de Ouïghours, furent parmi les plus délaissées économiquement [10] et les plus hostiles aux autorités politiques.

Le parti communiste reconnait avoir perdu pied dans ces régions [11] et s’est fixé comme objectif d’occuper un terrain jusqu’ici négligé.

Quand des cadres, des membres du parti, des activistes sont présents, ils sont souvent l’objet d’agressions. « Des localités sont devenues des villages fortifiés, creuset du séparatisme et bases d’activités religieuses illégales » [12].

D’où une série de directives pour reprendre le contrôle de ces régions en marge : l’élimination du pouvoir religieux et, au niveau des villages, la mise en place de cadres du parti [13] dans les branches rurales, le renforcement du réseau de la police par l’ouverture de sous-stations, la réactivation des milices et l’implantation de détachements de la sécurité publique armée.

Les actions du parti et de l’appareil policier doivent être complétées par un travail d’éducation (c’est-à-dire de propagande) en mobilisant la radio, la télévision, la presse, mais surtout en contrôlant fermement les écoles et tout particulièrement les enseignants [14].

Les zones frontalières sont particulièrement visées. La fracture entre Han et non-Han apparaît encore à travers d’autres directives destinées à remplir un véritable vide entre nationalités, notamment par la mise en place d’un personnel bilingue, ou « de cadres Han aimant le Xinjiang aux côtés de cadres des minorités qui s’opposent au séparatisme » .

Les zones rurales pauvres n’ont pas l’exclusivité de ces tensions. Dans les zones urbaines les plus dynamiques (Urumqi, Aksu, Kurla, Yining), où les Han sont nombreux, souvent majoritaires, l’organisation sociale et économique de ces derniers se révèle plus efficace, au point de menacer les activités traditionnelles des autres nationalités.

La vallée de l’Ili est une région particulièrement instable. Ouverte naturellement sur le Kazakhstan, peuplée de minoritaires informés et très sensibles aux transformations régionales, c’est une vallée au passé agité où est entretenue une tradition d’opposition à la présence chinoise [15].

Or, la vallée de l’Ili et ses principales agglomérations, Yining, Korgas, ont vu en peu d’années un accroissement spectaculaire du nombre des Han. Rien d’étonnant donc à ce que les principaux incidents aient eu lieu dans cette vallée en février 1997.

En se rabattant vers des actions illicites (trafics en tout genre avec les États voisins, dont celui de la drogue avec des réseaux internationaux très actifs) ou le banditisme, des membres des nationalités aggravèrent encore leur marginalisation et entraînèrent leur mise hors-la-loi.

Il est courant de relever des amalgames de condamnations pour banditisme, trafic de drogue et séparatisme. Comme les zones urbaines sont les lieux de cohabitation des nationalités minoritaires et des Han, elles sont aussi les plus sujettes aux incidents. Les inégalités économiques sont d’autant plus sensibles qu’elles s’accompagnent d’un accroissement de la population Han, laquelle, dans sa majorité, semble bénéficier de conditions économiques et sociales relativement meilleures.

Les réformes rurales et la liberté de circulation ont déclenché depuis 1978 un vaste mouvement de population sur tout le territoire chinois. Vers l’ouest, le Xinjiang est devenu une destination de prédilection pour une partie des ruraux issus des parties pauvres du centre et de l’ouest, Gansu, Shaanxi, Sichuan, etc.

Entreprenants et frugaux, les Han viennent défricher les terres du bassin du Tarim et planter du coton [16]. Une politique d’information et de recrutement de personnels qualifiés, lancée depuis 1984, a contribué à favoriser l’arrivée de personnels Han venant des provinces de l’est ou de l’intérieur avec des cadres expérimentés et des diplômés, des techniciens dans les zones rurales, alors que des Ouïghours déploraient simultanément l’insuffisance de cadres techniques formés parmi les minoritaires.

Le développement de secteurs miniers et industriels, notamment du pétrole et du gaz, a eu des effets considérables sur l’industrialisation de la région, avec pour conséquence l’arrivée de très nombreux cadres Han et de leurs familles.

Depuis la fin des années 1980, des villes pétrolières nouvelles ont été créées pour eux, près de Kurla, Fukang, Shanshan, Hami. Le Corps de production et de construction du Xinjiang s’est étoffé. Les populations Han et à un moindre degré Hui, continuent de bénéficier de l’encadrement et de l’accueil de ses unités [17], le tout constituant toujours une structure particulièrement fiable et efficace de contrôle et de mise en valeur de la région [18].

Au cours des différentes réunions tenues depuis le début de 1996 par les autorités régionales, l’importance du Corps pour le développement et la défense des régions frontalières a été réaffirmée [19].

Depuis plusieurs années, les unités du Corps ont reçu des directives pour étendre leurs activités agricoles, industrielles [20] et de soutien logistique (transport, commerce, etc.), en particulier dans le bassin du Tarim, afin d’accompagner le développement des activités industrielles, notamment pétrolières. Les nouveaux défrichements, assurés par les « divisions » agricoles du sud Xinjiang, ont accueilli en quelques années des renforts de main-d’œuvre de plusieurs centaines de milliers d’hommes, surtout des Han.

Les unités des Bingtuan comptent environ 2,5 millions de personnes [21] (y compris les familles). Ceci représente près de 40% de la population Han du Xinjiang si on s’en tient aux chiffres officiels, moins si cette population est, comme on le pense, plus nombreuse. Ce pourcentage traduit l’importance des Bingtuan dans l’organisation et la cohésion de la population Han de la région.

Note(s) :

[1Xinjiang ribao du 5.3.1997. Pour situer le Xinjiang et le problème historique de la région voir René Cagnat et Michel Jan, Le Milieu des Empires, Paris, Robert Laffont, 1990.

[2Sur cette question voir M. Jan, « Les structures politiques dans le Xinjiang », Nouveaux Mondes, n°5, été 1994, pp. 159-177

[3Yusuf Aisha, vice-président de l’association islamique du Xinjiang, déclarait en août 1997 : « Les autorités religieuses, les séparatistes nationalistes et les fanatiques religieux qui créent des disputes entre sectes religieuses, créent le chaos à l’intérieur des cercles religieux. Elles vont jusqu’à utiliser des moyens terroristes violents pour persécuter des personnalités religieuses patriotiques, et doivent être arrêtés".

[4Il en est de même pour celles qui traitent des questions des nationalités.

[5En 1990, les Hui étaient environ 7 millions sur l’ensemble du territoire chinois, et 670 000 au Xinjiang.

[6Lors du recensement de 1982, ces 4 régions autonomes ou provinces totalisaient environ 38 millions d’habitants.

[7Liu Zheng, Song Jian, and others, China’s population Problems and prospects, Beijing, 1981

[8Il en est ainsi malgré un accroissement du PNB (en 1995 +12,3% ; +9% en 1996). Cette situation financière difficile se traduit au niveau de certaines unités par de longs retards de paiement - un thème qu’exploitent les séparatistes.

[9La reconnaissance officielle de ce phénomène apparaît souvent sous la forme d’histoires édifiantes sur l’amitié entre nationalités locales et Han. Par exemple, l’aide apportée par des Han à des Ouïgours, cultivateurs de melons, de la région de Turfan (Xinhua du 14février 1995).

[10En 1996, 1,43 million d’habitants (sur 17 millions), soit près de 9% de la population, vivaient avec un revenu inférieur à 530 RMB par an. 30 districts de la RA étaient en dessous du seuil de pauvreté. Un sixième de la population rurale ne pouvait être nourrie convenablement.

[11Xinjiang Ribao du 22.5.1996.

[12Xinjiang Ribao du 22.5.1996.

[13En 1996, le PCC comptait 266 000 membres dans la région autonome, un chiffre qui révèle une proportion particulièrement faible par rapport à la population si on le compare à la moyenne nationale 1,4% au Xinjiang contre 4,5% au niveau national.

[14Y compris par des limogeages, par exemple à Nilka, dans la vallée de l’Ili.

[15Dans la vallée de l’Ili, séparatistes ouïghour et personnalités favorables au pouvoir se disputent le culte d’Ahmedjan Kasimi, qui fut, pour les uns, un des fondateurs de la « République du Turkestan Oriental » et, pour les autres, un héros pro-chinois leader de la « Révolution des trois régions », entre 1945 et 1949, jusqu’à sa disparition dans un accident d’avion.

Dans le Xinjiang ribao du 23.8.97, Amudun Niyaz, le président de l’assemblée populaire régionale, dénonçait l’interprétation des séparatistes, ce qui prouve la perpétuation de cette querelle. Voir aussi M. Jan, « Les structures politiques dans le Xinjiang », op. cit.

[16Dépêche Xinhua du 19.5.97.

[17Le Corps est passé en quelques années de 10 à 13 divisions agricoles.

[18Pour une présentation de ce corps et de son histoire nous renvoyons à notre ouvrage Le Milieu des Empires, R. Laffont, 1990, 2e édition, pp. 212-214 et 316-319.

[19Le Corps de construction et de production du Xinjiang est une force sûre et importante pour sauvegarder la stabilité et la construction du Xinjiang et pour protéger la frontière. Dans la nouvelle période historique, ses importantes tâches sont encore de combiner le travail et l’entrainement militaire, de défricher les terres et de couvrir les frontières...

Les comités du parti et les gouvernements à tous les niveaux attacheront la plus grande importance au travail du corps et soutiendront vigoureusement son développement et son extension.« (Xinjiang ribaodu 7.5.96) – « Un obstacle insurmontable au forces internationales hostiles » (Xinjiang ribao du 30.5.1996).- « Le Corps a appliqué sérieusement les importantes instructions des autorités centrales pour le maintien de la stabilité au Xinjiang, poursuivi son travail d’implantations de nouvelles troupes sur les terres à défricher et sur les frontières à garder.. etc. » (Xinjiang Ribao du 1.2.97).

[20Dans le domaine industriel le « Corps » est un investisseur important pour les projets liés au secteur agricole, ainsi il est le principal investisseur de l’usine d’engrais ammoniaqués de Kucha (production de 2,88 millions de tonnes prévue pour 1999)

[21Les effectifs des Bingtuan sont passés de 200 000 environ en 1954, à 500 000 en 1960, à 2 millions en 1988.

[22Ce sont également les Bingtuan qui sont chargés de la construction des voies ferrées en direction du sud.

[23Selon Amudun Niyaz, cité par Xinhua (3 mars 1997). Mais dans ce cas, avec une population globale de 16,91 millions d’habitants, il y aurait 6,97 millions de Ouïghours dans la RA. Or il y en avait déjà 7,195 millions en 1990 (chiffres officiels). D’après le recensement national en 2010, le chiffre de la population du Xinjiang était de 21 815 815 habitants, contre 18 459 510 en 2000 et 15 156 880 en 1990. En 2006 les Ouïghour comptaient pour 45,6% de la population contre 40,1% de Han. A Urumqi en revanche le même recensement comptait 75% de Han. Les 25% restant se répartissant entre Ouïghours, Musulmans Hui et Kazakhs.

[24Les diverses informations parues dans la presse sont contradictoires : fin 1994 la population était estimée à 16,327 millions d’habitants, avec un taux de croissance naturelle pour l’année écoulée estimé à 1,339%. En 1995 seul un taux de croissance était publié 1,145%. A la fin de l’année 1996 le taux de croissance était passé à 1,55%. L’objectif pour 1997 était de maintenir le taux de croissance naturelle en dessous de 1,7% (Xinjiang Ribao du 1.2.97).

[25Un enfant pour les familles Han, deux enfants pour les minorités ethniques dans les villes, quatre enfants pour les minorités ethniques dans les campagnes (Xinhua du 1.10.1995).

[26Avec des implications pour la sécurité interne de la région depuis quelques années, les avions des compagnies civiles sont réquisitionnés pour les relèves d’unités militaires entre Urumqi et les villes du sud par exemple.

[27En 1996 le montant des investissements a été d’environ 8 milliards de FF, dont 60 à 70% fournis par le gouvernement central.

[28Pingkuo Ribao (Hong-Kong) du 19.4.97.

[29Des accords sur la délimitation de la frontière ont été également signés entre la Chine et les quatre pays voisins. Le marquage fait l’objet d’accords complémentaires et le travail sur le terrain est en cours (1997). Il reste encore plusieurs litiges à régler, certains portant sur des superficies importantes (Tadjikistan).

[30Accord de février 1995 avec le Kazakhstan, du 4 juillet 1996 avec le Kirghizistan.

[31Accord sino-kirghiz de novembre 1996.

[32Xinjiang ribao du 3/11/97.

[33ll y a environ 1,2 millions de Kazakhs en Chine, la presque totalité vivant au Xinjiang.

[34Chien Shao n° 67 ,1.8.96 cité par SWB FE/2720 du 18.9.96.

[35Amudun Niyaz, président de l’Assemblée populaire régionale - Xinjiang ribao du 23.8.97.

[36Pingkuo ribao (Hong-Kong) du 19.4.97.


• Commenter cet article

Modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

• À lire dans la même rubrique

L’appareil fait l’impasse du 3e plénum. Décryptage

A Hong-Kong, l’obsession de mise au pas

Pour l’appareil, « Noël » est une fête occidentale dont la célébration est à proscrire

Décès de Li Keqiang. Disparition d’un réformateur compètent et discret, marginalisé par Xi Jinping

Xi Jinping, l’APL et la trace rémanente des « Immortels » du Parti