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Contrôler la croissance, restructurer l’économie. La difficile quête de la qualité

Sècheresse : Début février le gouvernement chinois annonçait que plus d’1/3 des récoltes de céréales seraient menacé par la sècheresse et, le 8 février, l’agence Xinhua déclarait que la sècheresse en cours dans la province du Shandong était la pire depuis 2 siècles. Le 28 février le China Daily confirmait que plus de 6 millions d’hectares de terres céréalières étaient en grave déficit hydrique dans les provinces centrales (soit 35% des cultures et 21% des terres cultivables) et qu’au Shandong 12 millions de personnes et plus de 8 millions de têtes de bétail souffraient du manque d’eau potable.

Selon le journal, cette sècheresse inhabituelle se prolongerait dans le sud-ouest de la Chine. Le manque de pluie induit une augmentation du prix des céréales du 8% entre janvier et février et de 16% par rapport à la même période 2010. La Chine a accumulé 53 millions de tonnes de réserves de céréales. En 2010, elle en avait mis une partie sur le marché mondial. Cette année, elles serviront à alléger la pression sur les prix en Chine.

Investissements des sociétés d’hydrocarbures : Petrochina, le n°1 chinois des hydrocarbures, filiale de CNPC cotée à New-York, fait une offre de 5,4 Mds de $ pour acheter 50% des parts d’un gisement de gaz de schiste en Colombie britannique, appartenant à la compagnie ENCANA. C’est le plus important projet d’investissements chinois dans ce secteur. L’acquisition est encore soumise à l’approbation du gouvernement canadien. Les experts considèrent que l’opération très profitable pour ENCANA aura lieu.

En 6 mois, c’est le 3e projet chinois d’investissements dans les gaz de schistes. Les 2 autres ont été conclus entre CNOOC, un autre géant chinois des hydrocarbures et la compagnie américaine Chesepeake Energy Corp. En 2010, Petrochina avait, en coopération avec Shell, offert d’acheter la compagnie australienne d’exploration gazière Arrow Energy pour un montant de 3,1 Mds de $. SINOPEC, la 3e compagnie chinoise du secteur avait déjà fait l’acquisition des parts de CONOCO Philips dans la compagnie canadienne d’exploration d’hydrocarbure Syncrude (Alberta).

La quête de ressources énergétiques et de matières premières reste l’un des premiers objectifs des engagements extérieurs de la Chine.

Le 1er février, Petrochina a fait ses premiers pas en Europe par une offre de 1.015 Mds de $ au britannique INEOS pour acquérir 50,1% de la raffinerie de Grangemouth en Ecosse et 49,9% de celle de Lavera en France. L’offre est soumise à l’accord des autorités de la concurrence.

Début mars la Commission pour la réforme et développement approuvait un projet de JV 50/50 entre le Koweit et Sinopec, évalué à 9 Mds de $ pour la construction d’une raffinerie à Zhanjiang (l’ancien Fort Bayard des Français, dans la province de Canton). Le Koweit était en 2010 le 9e fournisseur en pétrole de la Chine avec 223 000 barils/jour. Il envisage de doubler ce chiffre, ce qui le placera au 3e rang, juste derrière l’Angola, l’Arabie Saoudite et l’Iran.


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