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Le casse tête de la pollution vient de refaire surface avec la publication du rapport annuel du Ministère de l’environnement.
Après avoir souligné les améliorations de la qualité de l’air et de l’eau avec la réduction des polluants de surface et des émissions de dioxyde de souffre dans les villes, le rapport pointe du doigt d’importants problèmes rémanents.
Leur solution supposera un engagement plus soutenu des autorités centrales, une meilleure coordination entre les administrations, dont certaines empiètent sur les prérogatives du ministère, et la mise au pas des administrations locales, toujours tentées, moyennant rétribution, par une connivence avec des entreprises peu respectueuses des règles anti-pollution.
Surtout, l’amélioration notable de l’environnement passera par la réduction, aujourd’hui encore bien difficile, de la part des combustibles fossiles dans la production d’énergie, la maîtrise systématique des effluents industriels, ainsi que le traitement de l’eau et des ordures à grande échelle, dont, pour l’heure, seulement 10% sont retraités ou recyclés.
Li Gangjie, l’un des vice-ministres explique que la biodiversité décline partout dans les campagnes, de plus en plus polluées à mesure que les industries sont déménagées hors des villes. Le 12e plan prévoit de donner un coup d’arrêt à la dégradation des régions rurales, où 20% des zones transformées en réserves naturelles protégées sont illégalement exploitées, souvent avec la complicité des gouvernements locaux.