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Contrôler la croissance, restructurer l’économie. La difficile quête de la qualité

L’intensité énergétique reste élevée. Alors qu’elle avait décliné de 14% en 2009, en 2010, la baisse de l’intensité énergétique n’a été que de 4%. Selon le bureau national des statistiques, la consommation de charbon est en hausse de 5,3%, celle du pétrole de 12,9% et celle d’électricité de 13,1%.

D’importants efforts ont été consentis pour améliorer l’efficacité énergétique du pays. 2000 usines polluantes et trop gourmandes sont en cours de fermeture. L’objectif de réduction de l’intensité énergétique sur les 5 années qui viennent est de 17 %. Le pays avait également promis de réduire de 40 à 45% l’intensité carbone d’ici 2020, sur la base de 2005.

Enfin, il espère faire passer la part des énergies renouvelables à 15% (objectif déjà fixé en janvier 2010). Selon l’Agence Internationale de l’Energie, la consommation d’énergie en Chine augmente de 15% par an et la demande explosera d’ici à 2020. On estime que, pour la satisfaire, la Chine devra multiplier sa production par 8.

Les priorités du 12e Plan pour l’énergie concernent d’abord les énergies fossiles et visent à 1) restructurer les mines de charbon autour de grands centres miniers, dont la sécurité serait améliorée, 2) stabiliser la production intérieure de pétrole à 200 millions de tonnes/an et de gaz à 100 Mds de m3 de gaz et 3) à poursuivre la constitution des réserves stratégiques de pétrole.

Réserves de change et bonds du trésor américain. Alors qu’en novembre 2010, le département du trésor américain estimait que la masse chinoise des dollars d’emprunt avait diminué de 11,2 Mds de $ par rapport au mois précédent, une nouvelle estimation les comptaient au contraire en augmentation de 30%, pour les situer fin décembre à 1,16 Mds de $. Cette évolution indique que Pékin éprouve des difficultés à diversifier ses réserves et que l’imbrication des économies chinoise et américaine ne s’est pas relâchée.

Le Japon, avec un peu moins de 800 Mds de $ et le Royaume Uni avec 540 Mds de $ sont les deux autres plus gros détenteurs de la dette extérieure américaine. A la même période les réserves de change chinoises se situaient à 2847 Mds de $, en augmentation de 200 millions en trois mois.


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